Les indices boursiers internationaux : Explications
Tu t’intéresses à la bourse et tu veux en savoir plus sur les indices boursiers internationaux ? Tu es au bon endroit ! Dans cet article, je vais t’expliquer ce que sont les indices boursiers, à quoi ils servent, comment ils sont calculés et quels sont les principaux indices dans le monde. Tu vas découvrir que les indices boursiers sont des outils indispensables pour suivre l’évolution des marchés financiers et diversifier ton portefeuille d’investissement.
Qu’est-ce qu’un indice boursier ?
Un indice boursier est un indicateur clé dans le monde des indices boursiers en bourse, mesurant la performance d’un ensemble de valeurs cotées en bourse. Il s’agit généralement d’un panier d’actions représentatives d’un secteur, d’un pays ou d’une région. Par exemple, le CAC 40 est le principal indice boursier français en bourse, regroupant les 40 plus grandes sociétés françaises par capitalisation boursière. De même, le NASDAQ est un indice boursier américain majeur en bourse, rassemblant les valeurs technologiques cotées sur le marché électronique du même nom.
Un indice boursier permet de synthétiser l’évolution du marché dans lequel il s’inscrit. Il sert de référence pour comparer la rentabilité des différents actifs financiers. Il permet aussi de mesurer le risque et la volatilité d’un marché. Un indice boursier peut être utilisé comme sous-jacent pour des produits dérivés, comme des contrats à terme, des options ou des trackers (ETF). Ces produits permettent de spéculer sur la hausse ou la baisse d’un indice, ou de répliquer sa performance.
Le rôle des indices dans les marchés financiers
Les indices boursiers jouent un rôle essentiel dans les marchés financiers. Ils fournissent une information synthétique et facilement accessible sur l’état de santé d’un marché. Ils permettent aux investisseurs de se faire une idée de la tendance générale, des opportunités et des risques. Ils facilitent aussi la prise de décision et la gestion de portefeuille.
Les indices boursiers sont aussi des instruments de communication et de marketing. Ils sont utilisés par les médias, les analystes, les politiques et les acteurs économiques pour commenter l’actualité financière et économique. Ils sont souvent considérés comme des baromètres de la confiance des investisseurs et de la croissance d’un pays ou d’une région. Ils sont aussi un moyen pour les sociétés cotées en bourse de se faire connaître et de valoriser leur image.
Comment sont calculés les indices boursiers ?
Il existe plusieurs méthodes pour calculer un indice boursier. La plus courante est la méthode de la capitalisation boursière. Elle consiste à pondérer chaque valeur de l’indice par sa capitalisation boursière, c’est-à-dire le nombre d’actions en circulation multiplié par le cours de l’action. Ainsi, plus une société a une grande capitalisation boursière, plus elle a de poids dans l’indice. Cette méthode reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché.
Une autre méthode est la méthode de l’égalité des poids. Elle consiste à attribuer le même poids à chaque valeur de l’indice, quelle que soit sa capitalisation boursière. Ainsi, chaque société a la même influence sur l’indice. Cette méthode permet de donner plus de visibilité aux petites et moyennes valeurs, qui sont souvent moins suivies par les investisseurs.
Il existe aussi d’autres méthodes, comme la méthode du dividende, qui pondère chaque valeur par le montant du dividende versé aux actionnaires, ou la méthode du chiffre d’affaires, qui pondère chaque valeur par le montant du chiffre d’affaires réalisé par la société.
Quelle que soit la méthode utilisée, un indice boursier est régulièrement révisé pour tenir compte des changements sur le marché, comme les entrées et les sorties de valeurs, les augmentations ou les diminutions de capital, les fusions ou les scissions de sociétés, etc. Ces révisions visent à maintenir la représentativité et la pertinence de l’indice.
Les grands indices boursiers américains
Les États-Unis sont la première puissance économique mondiale et le pays qui compte le plus de sociétés cotées en bourse. Il n’est donc pas étonnant que les indices boursiers américains soient parmi les plus suivis et les plus influents au monde. Parmi les nombreux indices existants, trois se distinguent par leur importance et leur popularité : le Dow Jones Industrial Average, le NASDAQ Composite et le S&P 500.
Le Dow Jones Industrial Average
Le Dow Jones Industrial Average, souvent abrégé en Dow Jones ou DJIA, est le plus ancien et le plus célèbre des indices boursiers américains. Créé en 1896 par le journaliste financier Charles Dow, il regroupe 30 des plus grandes sociétés américaines, représentatives de l’économie du pays. Parmi les valeurs qui composent le Dow Jones, on trouve des noms prestigieux comme Apple, Boeing, Coca-Cola, Goldman Sachs, McDonald’s, Microsoft, Nike, Visa ou encore Walt Disney.
Le Dow Jones est calculé selon la méthode de la moyenne arithmétique simple, c’est-à-dire en faisant la somme des cours des 30 valeurs et en la divisant par 30. Il s’agit donc d’un indice non pondéré, qui ne tient pas compte de la capitalisation boursière des sociétés. Le Dow Jones est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 30 000 points en novembre 2020. Il a atteint son plus haut niveau historique à 35 679 points le 1er août 2023 .
Le NASDAQ Composite
Le NASDAQ Composite, souvent abrégé en NASDAQ, est un indice boursier qui regroupe toutes les valeurs cotées sur le marché électronique du même nom, créé en 1971. Le NASDAQ est le deuxième marché boursier américain en termes de capitalisation, derrière le New York Stock Exchange (NYSE). Il est surtout connu pour rassembler les valeurs technologiques, notamment les géants du secteur comme Amazon, Facebook, Google, Netflix ou Tesla.
Le NASDAQ est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions en circulation de chaque valeur, pondérés par un coefficient de réduction. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché. Le NASDAQ est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 10 000 points en juin 2020. Il a atteint son plus haut niveau historique à 14 447 points le 26 juillet 2023 .
Le S&P 500
Le S&P 500, souvent abrégé en S&P, est un indice boursier qui regroupe 500 des plus grandes sociétés américaines, cotées sur le NYSE ou le NASDAQ. Créé en 1957 par la société de notation financière Standard & Poor’s, il est considéré comme l’un des indices les plus représentatifs de l’économie américaine, couvrant tous les secteurs d’activité. Parmi les valeurs qui composent le S&P 500, on trouve des leaders mondiaux comme Berkshire Hathaway, Exxon Mobil, Johnson & Johnson, Procter & Gamble, Starbucks ou Verizon.
Le S&P 500 est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante ajustée, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions disponibles pour le public de chaque valeur, pondérés par un facteur d’ajustement. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui tient compte de la liquidité des sociétés sur le marché. Le S&P 500 est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 4 000 points en avril 2021. Il a atteint son plus haut niveau historique à 4 607 points le 4 novembre 2023 .
Les principaux indices boursiers européens
L’Europe est une région économique majeure, qui regroupe plusieurs pays ayant des marchés boursiers développés et diversifiés. Parmi les nombreux indices boursiers européens, trois se démarquent par leur importance et leur notoriété : le DAX allemand, le CAC 40 français et le FTSE 100 britannique.
Le DAX allemand
Le DAX (Deutscher Aktienindex) est le principal indice boursier allemand, qui regroupe les 40 plus grandes sociétés allemandes cotées sur la Bourse de Francfort. Il s’agit d’un indice de performance, qui prend en compte les dividendes réinvestis des sociétés. Parmi les valeurs qui composent le DAX, on trouve des leaders mondiaux dans des secteurs variés, comme l’automobile (BMW, Volkswagen, Daimler), la chimie (BASF, Bayer), la finance (Allianz, Deutsche Bank), l’industrie (Siemens, ThyssenKrupp) ou la technologie (SAP, Infineon).
Le DAX est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions en circulation de chaque valeur, pondérés par un coefficient de réduction. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché. Le DAX est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 10 000 points en juin 2014. Il a atteint son plus haut niveau historique à 16 528 points le 13 août 2021 .
Le CAC 40 français
Le CAC 40 (Cotation Assistée en Continu) est le principal indice boursier français, qui regroupe les 40 plus grandes sociétés françaises cotées sur Euronext Paris. Il s’agit d’un indice de cours, qui ne prend pas en compte les dividendes versés par les sociétés. Parmi les valeurs qui composent le CAC 40, on trouve des noms prestigieux dans des domaines variés, comme le luxe (LVMH, Hermès, Kering), la santé (Sanofi, EssilorLuxottica), l’énergie (TotalEnergies, Engie), la finance (BNP Paribas, Société Générale, AXA) ou la distribution (Carrefour, L’Oréal).
Le CAC 40 est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions en circulation de chaque valeur, pondérés par un coefficient de réduction. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché. Le CAC 40 est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 5 000 points en septembre 1999. Il a atteint son plus haut niveau historique à 7 581 points le 13 septembre 2021 .
Le FTSE 100 britannique
Le FTSE 100 (Financial Times Stock Exchange 100 Index) est le principal indice boursier britannique, qui regroupe les 100 plus grandes sociétés britanniques cotées sur le London Stock Exchange. Il s’agit d’un indice de cours, qui ne prend pas en compte les dividendes versés par les sociétés. Parmi les valeurs qui composent le FTSE 100, on trouve des géants mondiaux dans des secteurs variés, comme la banque (HSBC, Barclays, Lloyds), le pétrole (BP, Royal Dutch Shell), la pharmacie (GlaxoSmithKline, AstraZeneca), les télécommunications (Vodafone, BT Group) ou la consommation (Unilever, Diageo, Tesco).
Le FTSE 100 est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions en circulation de chaque valeur, pondérés par un coefficient de réduction. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché. Le FTSE 100 est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 6 000 points en avril 1998. Il a atteint son plus haut niveau historique à 8 014 points le 17 mai 2021 .
Indices boursiers de la région Asie-Pacifique
L’Asie-Pacifique est une région dynamique et diversifiée, qui regroupe des pays ayant des niveaux de développement et des systèmes politiques variés. Les marchés boursiers de la région reflètent cette hétérogénéité, avec des indices boursiers aux caractéristiques et aux performances différentes. Parmi les nombreux indices boursiers de la région Asie-Pacifique, trois se distinguent par leur importance et leur notoriété : le Nikkei 225 japonais, le Hang Seng de Hong Kong et le Shanghai Composite chinois.
Le Nikkei 225 japonais
Le Nikkei 225 (JPN225), généralement connu sous le nom “Nikkei”, est le principal indice boursier japonais, basé sur la capitalisation boursière des 225 plus grandes sociétés cotées sur la Bourse de Tokyo (Tokyo Stock Exchange ou TSE). Il s’agit d’un indice de cours, qui ne prend pas en compte les dividendes versés par les sociétés. Parmi les valeurs qui composent le Nikkei, on trouve des leaders mondiaux dans des secteurs variés, comme l’automobile (Toyota, Honda, Nissan), l’électronique (Sony, Panasonic, Canon), la finance (Mitsubishi UFJ, Nomura, Mizuho) ou la pharmacie (Takeda, Astellas, Daiichi Sankyo).
Le Nikkei est calculé selon la méthode de la moyenne arithmétique simple, c’est-à-dire en faisant la somme des cours des 225 valeurs et en la divisant par 225. Il s’agit donc d’un indice non pondéré, qui ne tient pas compte de la capitalisation boursière des sociétés. Le Nikkei est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 20 000 points en avril 2015. Il a atteint son plus haut niveau historique à 38 957 points le 29 décembre 1989 .
Le Hang Seng de Hong Kong
Le Hang Seng (HSI) est le principal indice boursier de Hong Kong, basé sur la capitalisation boursière des 50 plus grandes sociétés cotées sur le Hong Kong Stock Exchange (HKEX). Il s’agit d’un indice de cours, qui ne prend pas en compte les dividendes versés par les sociétés. Parmi les valeurs qui composent le Hang Seng, on trouve des géants de la finance (HSBC, AIA, ICBC), de l’énergie (PetroChina, CNOOC, Sinopec), de la technologie (Tencent, Alibaba, Xiaomi) ou de l’immobilier (CK Asset, Henderson Land, Sun Hung Kai).
Le Hang Seng est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions en circulation de chaque valeur, pondérés par un coefficient de réduction. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché. Le Hang Seng est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 30 000 points en octobre 2007. Il a atteint son plus haut niveau historique à 33 484 points le 29 janvier 2018 .
Le Shanghai Composite chinois
Le Shanghai Composite (SSEC) est le principal indice boursier chinois, qui regroupe toutes les valeurs cotées sur le Shanghai Stock Exchange (SSE). Il s’agit d’un indice de performance, qui prend en compte les dividendes réinvestis des sociétés. Parmi les valeurs qui composent le Shanghai Composite, on trouve des sociétés d’État (China Petroleum, China Railway, China Telecom), des banques (Bank of China, Industrial and Commercial Bank of China, Agricultural Bank of China) ou des entreprises privées (Kweichow Moutai, Ping An Insurance, Gree Electric).
Le Shanghai Composite est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière totale, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre total d’actions de chaque valeur. Il s’agit donc d’un indice non pondéré, qui ne tient pas compte de la liquidité des sociétés sur le marché. Le Shanghai Composite est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 3 000 points en juin 2005. Il a atteint son plus haut niveau historique à 6 092 points le 16 octobre 2007 .
Indices des marchés émergents et d’autres régions
Les marchés émergents sont des pays qui présentent un fort potentiel de croissance économique, mais qui sont encore confrontés à des défis en termes de développement, de stabilité et de gouvernance. Les marchés émergents offrent aux investisseurs des opportunités de diversification et de rendement, mais aussi des risques liés à la volatilité, à la liquidité et à la réglementation. Parmi les nombreux indices boursiers des marchés émergents et d’autres régions, trois se distinguent par leur importance et leur notoriété : le Bovespa brésilien, le MSCI Emerging Markets Index et le Dubai Financial Market General Index.
Le Bovespa brésilien
Le Bovespa (IBOV) est le principal indice boursier brésilien, qui regroupe les plus grandes sociétés cotées sur la Bourse de São Paulo (B3). Il s’agit d’un indice de performance, qui prend en compte les dividendes réinvestis des sociétés. Parmi les valeurs qui composent le Bovespa, on trouve des leaders nationaux et internationaux dans des secteurs variés, comme la banque (Itaú, Bradesco, Banco do Brasil), le pétrole (Petrobras), les mines (Vale), la viande (JBS, BRF), les boissons (Ambev) ou les télécommunications (Telefônica, TIM).
Le Bovespa est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions en circulation de chaque valeur, pondérés par un coefficient de réduction. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché. Le Bovespa est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 100 000 points en mars 2019. Il a atteint son plus haut niveau historique à 142 938 points le 8 novembre 2021 .
Le MSCI Emerging Markets Index
Le MSCI Emerging Markets Index (MSCI EM) est un indice boursier qui regroupe les grandes et moyennes sociétés de 24 pays émergents. Il s’agit d’un indice de performance, qui prend en compte les dividendes réinvestis des sociétés. Parmi les pays qui composent le MSCI EM, on trouve des économies majeures comme la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, la Corée du Sud ou l’Afrique du Sud, mais aussi des pays plus petits ou moins développés comme le Chili, la Colombie, l’Égypte, la Grèce, le Qatar, la Thaïlande ou la Turquie.
Le MSCI EM est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante ajustée, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions disponibles pour le public de chaque valeur, pondérés par un facteur d’ajustement. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui tient compte de la liquidité des sociétés sur le marché. Le MSCI EM est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 1 000 points en mai 2007. Il a atteint son plus haut niveau historique à 1 446 points le 26 juillet 2021 .
Le Dubai Financial Market General Index
Le Dubai Financial Market General Index (DFMGI) est le principal indice boursier de Dubaï, qui regroupe les sociétés cotées sur le Dubai Financial Market (DFM). Il s’agit d’un indice de cours, qui ne prend pas en compte les dividendes versés par les sociétés. Parmi les valeurs qui composent le DFMGI, on trouve des sociétés actives dans des secteurs variés, comme l’immobilier (Emaar, Damac, Deyaar), la banque (Emirates NBD, Dubai Islamic Bank, Mashreq Bank), les télécommunications (du, Axiom Telecom), les services (Emirates, Aramex, Air Arabia) ou l’industrie (Dubai Investments, Drake & Scull, Gulf Navigation).
Le DFMGI est calculé selon la méthode de la capitalisation boursière flottante, c’est-à-dire en faisant la somme des produits du cours et du nombre d’actions en circulation de chaque valeur, pondérés par un coefficient de réduction. Il s’agit donc d’un indice pondéré, qui reflète la taille et l’importance des sociétés sur le marché. Le DFMGI est exprimé en points et a franchi pour la première fois le seuil des 5 000 points en avril 2005. Il a atteint son plus haut niveau historique à 6 092 points le 16 octobre 2007 .
Les catégories d’indices boursiers
Les indices boursiers sont des indicateurs qui permettent de mesurer la performance d’un ensemble de valeurs mobilières, généralement cotées sur un marché financier. Il existe différents types d’indices boursiers, selon les critères de sélection et de pondération des valeurs qui les composent. Parmi les catégories les plus courantes, on peut distinguer les indices sectoriels, les indices de taille et les indices de style.
Indices sectoriels
Les indices sectoriels sont des indices boursiers qui regroupent des valeurs appartenant à un même secteur d’activité, comme l’automobile, la banque, la santé, la technologie, etc. Ils permettent de suivre l’évolution et la performance d’un secteur spécifique, en fonction de la conjoncture économique, de la réglementation, de la concurrence, de l’innovation, etc. Ils sont également utiles pour les investisseurs qui souhaitent se positionner sur un secteur en particulier, ou diversifier leur portefeuille en fonction de leur profil de risque et de rendement.
Il existe de nombreux indices sectoriels, qui peuvent être calculés à l’échelle nationale, régionale ou mondiale. Par exemple, le CAC 40 est divisé en 10 indices sectoriels, qui reflètent les différents secteurs de l’économie française. Le STOXX Europe 600 est également subdivisé en 19 indices sectoriels, qui couvrent les principaux secteurs de l’économie européenne. Le NASDAQ, le deuxième marché boursier américain, propose plusieurs indices sectoriels, notamment le NASDAQ Biotechnology Index, le NASDAQ Financial 100 Index, ou le NASDAQ-100 Technology Sector Index .
Indices de taille (petites, moyennes et grandes capitalisations)
Les indices de taille sont des indices boursiers qui regroupent des valeurs en fonction de leur capitalisation boursière, c’est-à-dire de la valeur totale de leurs actions sur le marché. On distingue généralement trois catégories de taille : les petites capitalisations (small caps), les moyennes capitalisations (mid caps) et les grandes capitalisations (large caps). Il n’existe pas de définition universelle de ces catégories, mais on peut se référer aux seuils suivants : une small cap a une capitalisation inférieure à 2 milliards de dollars, une mid cap entre 2 et 10 milliards de dollars, et une large cap supérieure à 10 milliards de dollars.
Les indices de taille permettent de comparer la performance des différentes catégories de valeurs, en fonction de leur potentiel de croissance, de leur risque, de leur liquidité, de leur sensibilité aux cycles économiques, etc. Ils sont également utiles pour les investisseurs qui souhaitent adapter leur stratégie d’investissement à leur horizon de placement, à leur tolérance au risque, à leurs objectifs de rendement, etc.
Il existe de nombreux indices de taille, qui peuvent être calculés à l’échelle nationale, régionale ou mondiale. Par exemple, le S&P 500, le principal indice boursier américain, est décliné en trois indices de taille : le S&P 500 Large Cap Index, le S&P 400 Mid Cap Index et le S&P 600 Small Cap Index. Le MSCI World, un indice boursier mondial, est également subdivisé en trois indices de taille : le MSCI World Large Cap Index, le MSCI World Mid Cap Index et le MSCI World Small Cap Index .
Indices de style (valeurs de croissance vs valeurs de rendement)
Les indices de style sont des indices boursiers qui regroupent des valeurs en fonction de leur style d’investissement, c’est-à-dire de leurs caractéristiques financières et de leurs perspectives de rentabilité. On distingue généralement deux styles principaux : les valeurs de croissance (growth) et les valeurs de rendement (value). Les valeurs de croissance sont des valeurs qui affichent une forte croissance de leur chiffre d’affaires, de leur bénéfice, de leur cash-flow, etc. Elles sont souvent innovantes, leaders sur leur marché, et bénéficient d’un avantage concurrentiel. Les valeurs de rendement sont des valeurs qui présentent une faible valorisation boursière par rapport à leurs fondamentaux, comme le bénéfice, le chiffre d’affaires, les actifs, etc. Elles sont souvent sous-évaluées, stables, et versent des dividendes réguliers.
Les indices de style permettent de comparer la performance des différents styles d’investissement, en fonction de la conjoncture économique, de la politique monétaire, de la psychologie des marchés, etc. Ils sont également utiles pour les investisseurs qui souhaitent se positionner sur un style en particulier, ou diversifier leur portefeuille en fonction de leur profil de risque et de rendement.
Il existe de nombreux indices de style, qui peuvent être calculés à l’échelle nationale, régionale ou mondiale. Par exemple, le CAC 40 est divisé en deux indices de style : le CAC 40 Growth Index et le CAC 40 Value Index. Le S&P 500 est également décliné en deux indices de style : le S&P 500 Growth Index et le S&P 500 Value Index. Le MSCI World est aussi subdivisé en deux indices de style : le MSCI World Growth Index et le MSCI World Value Index .
Les indices boursiers et la diversification de portefeuille
Les indices boursiers sont des outils essentiels pour les investisseurs qui souhaitent diversifier leur portefeuille, c’est-à-dire répartir leur capital sur différents actifs afin de réduire le risque global et d’optimiser le rendement. En effet, les indices boursiers permettent de mesurer la performance d’un marché, d’un secteur, d’un style ou d’une région, et de s’y exposer facilement grâce à des produits financiers adaptés. Dans cette section, nous allons voir l’importance des indices pour l’allocation d’actifs, les fonds indiciels (ETFs) et les fonds indiciels cotés (trackers) qui répliquent les indices, et les stratégies d’investissement basées sur les indices.
L’importance des indices pour l’allocation d’actifs
L’allocation d’actifs consiste à répartir son portefeuille entre différentes classes d’actifs, comme les actions, les obligations, les matières premières, les devises, etc. L’objectif est de diversifier son portefeuille en fonction de son profil de risque, de son horizon de placement, de ses objectifs de rendement, et de la conjoncture économique et financière. Les indices boursiers jouent un rôle important dans l’allocation d’actifs, car ils permettent de :
- Benchmark : comparer la performance de son portefeuille à celle d’un indice de référence, qui représente le marché ou le segment de marché dans lequel on investit. Par exemple, si on investit dans des actions françaises, on peut se comparer au CAC 40, qui regroupe les 40 plus grandes sociétés françaises cotées sur Euronext Paris.
- Diagnostic : analyser les forces et les faiblesses de son portefeuille, en identifiant les sources de surperformance ou de sous-performance par rapport à l’indice de référence. Par exemple, si on investit dans des actions européennes, on peut se comparer au STOXX Europe 600, qui regroupe les 600 plus grandes sociétés européennes cotées sur 17 pays. On peut ainsi voir si on est sous-exposé ou sur-exposé à certains pays, secteurs, styles ou tailles de capitalisation.
- Optimisation : ajuster son portefeuille en fonction de ses attentes et de ses contraintes, en s’inspirant des caractéristiques et de la composition des indices. Par exemple, si on investit dans des actions mondiales, on peut se comparer au MSCI World, qui regroupe les grandes et moyennes sociétés de 23 pays développés. On peut ainsi diversifier son portefeuille géographiquement, sectoriellement et stylistiquement.
Les fonds indiciels (ETFs) et les fonds indiciels cotés (trackers)
Les fonds indiciels sont des produits financiers qui ont pour objectif de répliquer le plus fidèlement possible la performance d’un indice boursier, à la hausse comme à la baisse. Ils permettent aux investisseurs de s’exposer facilement et à moindre coût à un marché, un secteur, un style ou une région, sans avoir à sélectionner et à gérer individuellement les valeurs qui composent l’indice. Il existe deux types de fonds indiciels :
- Les ETFs (Exchange Traded Funds), ou fonds indiciels cotés, sont des fonds indiciels qui sont négociés en bourse, comme des actions ordinaires. Ils sont donc accessibles à tout moment pendant les heures d’ouverture du marché, et leur prix varie en fonction de l’offre et de la demande. Les ETFs sont des produits simples, transparents et liquides, qui offrent une grande flexibilité aux investisseurs. Ils sont également soumis à une fiscalité avantageuse, car ils ne sont pas considérés comme des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières).
- Les trackers, ou fonds indiciels non cotés, sont des fonds indiciels qui ne sont pas négociés en bourse, mais directement auprès de la société de gestion qui les émet. Ils sont donc accessibles uniquement à certaines heures de la journée, et leur prix est fixé une fois par jour, en fonction de la valeur liquidative du fonds. Les trackers sont des produits moins liquides et moins transparents que les ETFs, mais ils présentent l’avantage de réduire les coûts de transaction et de minimiser l’écart de performance avec l’indice de référence.
Stratégies d’investissement basées sur les indices
Les indices boursiers peuvent être utilisés comme support pour élaborer des stratégies d’investissement, en fonction des objectifs et des préférences des investisseurs. Il existe plusieurs types de stratégies basées sur les indices, parmi lesquelles on peut citer :
- La stratégie passive, qui consiste à investir dans un fonds indiciel qui réplique un indice de référence, sans chercher à le battre. L’investisseur adopte une approche de long terme, sans intervenir sur son portefeuille, sauf pour le rééquilibrer périodiquement. Cette stratégie permet de bénéficier de la performance moyenne du marché, tout en réduisant les frais de gestion et le risque de sous-performance.
- La stratégie active, qui consiste à investir dans un fonds indiciel qui suit un indice modifié, en appliquant des filtres ou des pondérations spécifiques. L’investisseur cherche à surperformer l’indice de référence, en se basant sur des critères de sélection ou d’optimisation. Cette stratégie permet de profiter des opportunités de marché, tout en conservant une diversification et une liquidité élevées.
- La stratégie mixte, qui consiste à combiner plusieurs fonds indiciels, en fonction de son profil de risque, de son horizon de placement, et de ses convictions. L’investisseur diversifie son portefeuille entre différents indices, en adaptant son allocation en fonction de l’évolution des marchés. Cette stratégie permet de moduler son exposition aux différentes classes d’actifs, secteurs, styles ou régions, tout en bénéficiant de la simplicité et de l’efficacité des fonds indiciels.
Les enjeux actuels des indices boursiers
Les indices boursiers sont des outils qui permettent de mesurer la performance et la tendance d’un ensemble de valeurs mobilières, généralement cotées sur un marché financier. Ils sont utilisés par les investisseurs, les analystes, les médias et les autorités pour suivre l’évolution des marchés, des secteurs, des styles ou des régions. Les indices boursiers sont également le support de nombreux produits financiers, comme les fonds indiciels, les trackers, les options ou les contrats à terme. Les indices boursiers sont donc des acteurs importants de l’économie mondiale, mais ils sont aussi confrontés à des enjeux actuels, liés à la conjoncture économique, aux crises financières et à l’innovation technologique.
Les indices boursiers et l’économie globale
Les indices boursiers sont souvent considérés comme des indicateurs avancés de l’économie globale, c’est-à-dire qu’ils reflètent les anticipations des agents économiques sur la croissance, l’inflation, les profits, etc. Les indices boursiers sont donc sensibles aux données macroéconomiques, comme le produit intérieur brut (PIB), le taux de chômage, le taux d’intérêt, le taux de change, etc. Par exemple, une hausse du PIB peut entraîner une hausse des indices boursiers, car elle signale une amélioration de la demande, de la production et des revenus. À l’inverse, une hausse du taux d’intérêt peut entraîner une baisse des indices boursiers, car elle renchérit le coût du financement, réduit la valeur actualisée des flux futurs et incite les investisseurs à se tourner vers des placements moins risqués.
Les indices boursiers sont également influencés par les politiques économiques, comme la politique monétaire, la politique budgétaire ou la politique commerciale. Par exemple, une politique monétaire expansionniste, qui consiste à baisser le taux directeur de la banque centrale, peut stimuler les indices boursiers, car elle favorise la liquidité, la consommation, l’investissement et la compétitivité. À l’inverse, une politique commerciale protectionniste, qui consiste à imposer des droits de douane ou des quotas sur les importations, peut freiner les indices boursiers, car elle provoque des tensions commerciales, des rétorsions, des distorsions et des inefficacités.
Les indices boursiers sont aussi affectés par les événements géopolitiques, comme les conflits, les élections, les crises sanitaires ou les catastrophes naturelles. Par exemple, une guerre peut entraîner une chute des indices boursiers, car elle crée de l’incertitude, de l’insécurité, des destructions et des dépenses militaires. À l’inverse, une résolution pacifique peut entraîner une hausse des indices boursiers, car elle restaure la confiance, la stabilité, la reconstruction et la coopération.
Les indices boursiers face aux crises financières
Les indices boursiers sont souvent à l’origine ou à la conséquence des crises financières, c’est-à-dire des situations où le fonctionnement normal des marchés financiers est perturbé, entraînant des conséquences négatives sur l’économie réelle. Les indices boursiers peuvent être le siège de bulles spéculatives, c’est-à-dire des augmentations excessives et auto-entretenues des prix des actifs, qui ne correspondent pas à leur valeur fondamentale. Les bulles spéculatives sont alimentées par des comportements irrationnels, comme l’effet de mode, l’excès de confiance, l’illusion monétaire ou l’asymétrie d’information. Les bulles spéculatives peuvent éclater à la suite d’un choc, d’une révision des anticipations ou d’un changement de régime. Les éclatements de bulles se traduisent par des krachs boursiers, c’est-à-dire des baisses brutales et importantes des indices boursiers, qui peuvent provoquer des pertes de richesse, des faillites, des retraits de capitaux, des contagions ou des récessions.
Les indices boursiers peuvent aussi être le reflet ou le vecteur des crises financières, c’est-à-dire des situations où le fonctionnement normal des marchés financiers est perturbé, entraînant des conséquences négatives sur l’économie réelle. Les indices boursiers peuvent réagir aux crises bancaires, aux crises de change, aux crises de la dette ou aux crises systémiques. Les crises financières sont déclenchées par des facteurs internes ou externes, comme les déséquilibres macroéconomiques, les chocs asymétriques, les erreurs de politique économique, les attaques spéculatives, les paniques bancaires ou les effets de contagion. Les crises financières se manifestent par des perturbations des prix, des taux, des volumes ou des flux financiers, qui peuvent affecter la solvabilité, la liquidité, la rentabilité ou la stabilité des agents économiques.
L’impact du trading algorithmique et de la volatilité
Le trading algorithmique est un processus d’exécution d’ordres utilisant des instructions de négociation préprogrammées qui tiennent compte de variables telles que le prix, le moment et le volume. Le trading algorithmique est utilisé par les grandes banques, les fonds spéculatifs et les investisseurs institutionnels pour réduire les coûts de transaction, améliorer l’efficacité, optimiser les stratégies ou exploiter les opportunités de marché. Le trading algorithmique peut prendre différentes formes, comme le trading à haute fréquence, le trading basé sur les événements, le trading statistique ou le trading d’arbitrage.
Le trading algorithmique a un impact sur la volatilité du marché, c’est-à-dire la variabilité des prix des actifs financiers. Le trading algorithmique peut réduire la volatilité du marché, en améliorant la liquidité, en favorisant la découverte des prix, en corrigeant les anomalies ou en atténuant les chocs. Le trading algorithmique peut aussi augmenter la volatilité du marché, en amplifiant les mouvements de prix, en créant des déséquilibres, en générant des signaux erronés ou en provoquant des flash crashes. La volatilité du marché a des effets positifs ou négatifs sur les indices boursiers, selon qu’elle reflète le risque ou l’incertitude, qu’elle stimule ou décourage l’investissement, qu’elle favorise ou entrave la diversification.
L’étude des indices boursiers internationaux nous amène à explorer les spécificités et les dynamiques des différents marchés. En se concentrant sur l’indice boursier en Europe, on découvre les tendances économiques d’un continent diversifié. En parallèle, l’indice boursier chinois offre un aperçu de l’économie en rapide évolution de la Chine, reflétant son impact croissant sur l’économie mondiale. De même, l’indice boursier en Amérique met en lumière les caractéristiques d’un marché influencé par des secteurs innovants et des politiques économiques majeures. La compréhension de ces indices individuels est essentielle pour saisir la complexité et l’interdépendance des marchés financiers à l’échelle mondiale.
Conclusion
Dans cet article, nous avons vu ce que sont les indices boursiers, comment ils sont calculés, quels sont les principaux indices dans le monde, comment ils peuvent être utilisés pour mesurer la performance et la tendance des marchés, et quels sont les enjeux actuels auxquels ils sont confrontés. Nous avons également vu comment les indices boursiers peuvent aider les investisseurs à diversifier leur portefeuille, à se comparer à un indice de référence, à optimiser leur allocation d’actifs, et à élaborer des stratégies d’investissement basées sur les indices. Nous avons enfin vu quels sont les outils disponibles pour suivre les indices boursiers et les utiliser à bon escient.
Résumé de l’importance des indices boursiers
Les indices boursiers sont des indicateurs qui permettent de :
- Refléter la performance et la tendance d’un marché, d’un secteur, d’un style ou d’une région.
- Comparer la performance de son portefeuille à celle d’un indice de référence.
- Analyser les forces et les faiblesses de son portefeuille.
- Ajuster son portefeuille en fonction de ses attentes et de ses contraintes.
- S’exposer facilement et à moindre coût à un marché, un secteur, un style ou une région.
- Diversifier son portefeuille en fonction de son profil de risque et de rendement.
- Adapter sa stratégie d’investissement à son horizon de placement, à sa tolérance au risque, à ses objectifs de rendement, etc.
Ressources additionnelles pour le suivi des indices
Pour suivre les indices boursiers, il existe plusieurs ressources disponibles, comme :
- Les sites officiels des places boursières, qui publient les indices et les cours des valeurs qui les composent. Par exemple, le site d’Euronext propose les indices boursiers de Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Dublin.
- Les sites spécialisés dans l’information financière, qui fournissent des analyses, des graphiques, des actualités et des données historiques sur les indices boursiers. Par exemple, le site de Boursier.com propose les principaux indices boursiers dans le monde.
- Les outils de web scraping, qui permettent d’extraire des données depuis des pages web. Par exemple, l’outil Octoparse permet de créer des robots d’extraction de données sans coder.
- Les outils de veille tarifaire, qui permettent de suivre les prix des produits sur les sites concurrents. Par exemple, l’outil Appvizer permet de comparer les prix de plus de 40 logiciels de suivi de prix.
- Les outils de visualisation de données, qui permettent de représenter les données sous forme de tableaux, de graphiques, de cartes, etc. Par exemple, l’outil Tableau permet de créer des tableaux de bord interactifs et personnalisés.