Investissement bourse et financier : Guide Complet
Vous avez envie de faire fructifier votre argent et de diversifier votre patrimoine ? Vous êtes curieux de savoir comment fonctionne la bourse et quels sont les produits financiers disponibles ? Vous vous demandez comment investir en bourse de manière simple et efficace ? Alors, ce guide est fait pour vous !
Dans cet article, nous allons vous expliquer les bases de l’investissement boursier, ses avantages, ses risques et comment les gérer. Nous allons également vous présenter les différents instruments financiers à votre disposition, les enveloppes d’investissement adaptées à votre profil et vos objectifs, et les étapes pratiques pour entrer dans le monde de la bourse. Enfin, nous allons vous donner quelques conseils pour suivre votre investissement, investir à l’international et profiter des grandes tendances de l’investissement financier.
Qu’est-ce que l’investissement en bourse ?
L’investissement en bourse consiste à acheter et à vendre des titres sur les marchés financiers. Les titres sont des parts de propriété ou de créance émises par des entreprises, des États ou des organismes publics ou privés. Il existe différents types de titres, tels que les actions, les obligations, les produits dérivés, etc.
Lorsque vous investissez en bourse, vous devenez propriétaire d’une fraction du capital d’une entreprise (si vous achetez des actions) ou prêteur d’une somme d’argent à un émetteur (si vous achetez des obligations). Vous pouvez ainsi bénéficier des revenus générés par ces titres, sous forme de dividendes (pour les actions) ou d’intérêts (pour les obligations). Vous pouvez également réaliser une plus-value si vous revendez vos titres à un prix supérieur à celui auquel vous les avez achetés.
Les avantages de l’investissement en actions
L’investissement en bourse présente plusieurs avantages, parmi lesquels :
- Il vous permet de diversifier votre patrimoine, en répartissant votre argent sur différents types de titres, secteurs d’activité, zones géographiques, etc. Ainsi, vous réduisez le risque de tout perdre si un seul de vos placements se déprécie.
- Il vous offre un potentiel de rendement élevé, notamment si vous investissez sur le long terme. En effet, les actions ont historiquement surperformé les autres placements, comme le livret A, l’assurance vie ou les obligations d’État. Selon une étude de l’AMF, le rendement annuel moyen des actions françaises sur la période 1988-2018 a été de 7,9 %, contre 3,9 % pour les obligations d’État et 2,4 % pour le livret A.
- Il vous donne accès à des opportunités de croissance, en vous permettant de participer au financement et au développement des entreprises, notamment des PME et des start-ups innovantes. Vous pouvez ainsi profiter de la hausse de leur valeur et de leur potentiel de rentabilité.
- Il vous fait bénéficier d’avantages fiscaux, si vous investissez à travers des enveloppes dédiées, comme le plan d’épargne en actions (PEA), le PEA-PME ou l’assurance vie. Ces enveloppes vous permettent de réduire ou de différer l’imposition de vos revenus et de vos plus-values boursières, sous certaines conditions.
Les risques liés à la bourse et comment les gérer
L’investissement en bourse comporte également des risques, qu’il faut connaître et maîtriser. Les principaux risques sont :
- Le risque de perte en capital, qui correspond à la possibilité de revendre vos titres à un prix inférieur à celui auquel vous les avez achetés. Ce risque est lié aux fluctuations des cours de bourse, qui dépendent de l’offre et de la demande, mais aussi de facteurs externes, comme la conjoncture économique, les événements géopolitiques, les scandales financiers, etc.
- Le risque de liquidité, qui correspond à la difficulté à acheter ou à vendre vos titres rapidement et au prix souhaité. Ce risque est plus élevé pour les titres peu échangés sur le marché, comme les actions des petites entreprises ou les produits dérivés complexes.
- Le risque de contrepartie, qui correspond à la possibilité que l’émetteur du titre ou le courtier qui l’exécute fasse faillite ou ne respecte pas ses engagements. Ce risque est plus élevé pour les titres non garantis, comme les actions, que pour les titres bénéficiant d’une notation ou d’une garantie, comme les obligations.
Pour réduire ces risques, il existe plusieurs bonnes pratiques à respecter, telles que :
- Investir sur le long terme, en évitant le trading à court terme, qui est plus spéculatif et plus coûteux. En effet, plus vous conservez vos titres longtemps, plus vous lissez les variations de cours et vous augmentez vos chances de réaliser des gains.
- Investir régulièrement, en utilisant la technique du dollar cost averaging (DCA), qui consiste à investir une somme fixe à intervalles réguliers, quelle que soit la situation du marché. Ainsi, vous achetez plus de titres quand les cours sont bas et moins quand ils sont hauts, ce qui vous permet de réduire votre prix moyen d’achat.
- Investir de manière diversifiée, en répartissant votre argent sur différents types de titres, secteurs d’activité, zones géographiques, etc. Ainsi, vous réduisez le risque de tout perdre si un seul de vos placements se déprécie.
- Investir selon votre profil, en tenant compte de votre aversion au risque, de vos objectifs, de votre horizon de placement, de vos connaissances et de vos moyens. Ainsi, vous évitez de prendre des risques excessifs ou inadaptés à votre situation.
Comprendre le marché financier
Les principaux acteurs du marché financier
Le marché financier regroupe plusieurs catégories d’acteurs, qui ont des rôles et des objectifs différents. On peut distinguer :
- Les émetteurs, qui sont les entreprises, les États ou les collectivités qui émettent des titres financiers (actions, obligations, etc.) pour se financer. Ils sont à l’origine de l’offre de titres sur le marché.
- Les investisseurs, qui sont les personnes physiques ou morales qui achètent et vendent des titres financiers pour placer leur épargne, diversifier leur patrimoine ou spéculer. Ils sont à l’origine de la demande de titres sur le marché.
- Les intermédiaires financiers, qui sont les organismes qui facilitent les transactions entre les émetteurs et les investisseurs. Ils peuvent être des courtiers, qui exécutent les ordres de bourse moyennant des frais de transaction, des banques, qui accordent des crédits ou des services de gestion de patrimoine, des sociétés de gestion, qui créent et gèrent des fonds d’investissement, des agences de notation, qui évaluent la solvabilité des émetteurs, etc.
- Les autorités de régulation, qui sont les organismes publics qui contrôlent le bon fonctionnement du marché financier, protègent les épargnants et préviennent les abus de marché. En France, l’Autorité des marchés financiers (AMF) est le principal régulateur du marché financier. Elle a pour missions de veiller à l’information des investisseurs, de surveiller les opérations et les acteurs du marché, de sanctionner les manquements et de contribuer à la régulation européenne et internationale.
Les indices boursiers à connaître
Un indice boursier est un indicateur qui mesure la performance d’un ensemble de titres cotés sur un marché. Il permet de suivre l’évolution du marché, de comparer les performances des différents titres ou secteurs, et de se référer à un benchmark pour évaluer la rentabilité d’un portefeuille. Il existe des milliers d’indices boursiers dans le monde, qui se basent sur des critères de sélection et de pondération différents. Voici quelques-uns des principaux indices boursiers à connaître :
- Le CAC 40, qui regroupe les 40 plus grandes capitalisations boursières françaises cotées sur Euronext Paris. Il représente environ 80 % de la capitalisation boursière totale du marché français. Il est calculé en continu et diffusé en temps réel. Il est considéré comme le principal indice de référence de la Bourse de Paris.
- Le DAX 30, qui regroupe les 30 plus grandes capitalisations boursières allemandes cotées sur la Bourse de Francfort. Il représente environ 75 % de la capitalisation boursière totale du marché allemand. Il est calculé en continu et diffusé en temps réel. Il est considéré comme le principal indice de référence de la Bourse de Francfort.
- Le FTSE 100, qui regroupe les 100 plus grandes capitalisations boursières britanniques cotées sur la Bourse de Londres. Il représente environ 80 % de la capitalisation boursière totale du marché britannique. Il est calculé en continu et diffusé en temps réel. Il est considéré comme le principal indice de référence de la Bourse de Londres.
- Le Dow Jones Industrial Average, qui regroupe les 30 plus grandes entreprises industrielles américaines cotées sur le New York Stock Exchange (NYSE) ou le Nasdaq. Il représente environ 25 % de la capitalisation boursière totale du marché américain. Il est calculé en continu et diffusé en temps réel. Il est considéré comme le plus ancien et le plus célèbre indice boursier du monde.
- Le Nasdaq Composite, qui regroupe plus de 3 000 entreprises cotées sur le Nasdaq, le deuxième marché boursier américain après le NYSE. Il représente environ 40 % de la capitalisation boursière totale du marché américain. Il est calculé en continu et diffusé en temps réel. Il est considéré comme le principal indice de référence des valeurs technologiques du monde.
- Le S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines cotées sur le NYSE ou le Nasdaq. Il représente environ 80 % de la capitalisation boursière totale du marché américain. Il est calculé en continu et diffusé en temps réel. Il est considéré comme le principal indice de référence du marché américain et de l’économie mondiale.
- Le Nikkei 225, qui regroupe les 225 plus grandes entreprises japonaises cotées sur la Bourse de Tokyo. Il représente environ 50 % de la capitalisation boursière totale du marché japonais. Il est calculé en continu et diffusé en temps réel. Il est considéré comme le principal indice de référence de la Bourse de Tokyo et de l’économie japonaise.
- Le MSCI World, qui regroupe plus de 1 600 entreprises de 23 pays développés, représentant environ 85 % de la capitalisation boursière mondiale. Il est calculé quotidiennement et diffusé en différé. Il est considéré comme le principal indice de référence des marchés boursiers mondiaux.
L’importance de l’analyse économique et financière
Pour investir en bourse, il ne suffit pas de suivre les cours des titres et les indices boursiers. Il faut également être capable d’analyser les informations économiques et financières qui influencent le marché. L’analyse économique consiste à étudier les données macroéconomiques, comme la croissance, l’inflation, le chômage, la balance commerciale, les taux d’intérêt, etc. Elle permet d’évaluer la situation et les perspectives d’une zone géographique, d’un secteur d’activité ou d’une entreprise. L’analyse financière consiste à étudier les données comptables, comme le chiffre d’affaires, le résultat net, le bilan, le compte de résultat, le cash-flow, etc. Elle permet d’évaluer la rentabilité, la solvabilité, la liquidité et la valeur d’une entreprise. Il existe deux grandes méthodes d’analyse financière : l’analyse fondamentale et l’analyse technique. L’analyse fondamentale consiste à évaluer la valeur intrinsèque d’un titre en se basant sur ses fondamentaux, c’est-à-dire ses caractéristiques propres et son environnement. Elle permet de déterminer si un titre est surévalué ou sous-évalué par rapport à son prix de marché, et donc s’il faut l’acheter ou le vendre. L’analyse technique consiste à évaluer la tendance d’un titre en se basant sur son historique de cours, de volumes et d’indicateurs mathématiques. Elle permet de déterminer les points d’entrée et de sortie d’un titre, et donc le moment optimal pour l’acheter ou le vendre. L’analyse économique et financière est indispensable pour investir en bourse de manière rationnelle et efficace. Elle permet de se forger une opinion sur le marché, de sélectionner les titres les plus prometteurs, de définir une stratégie d’investissement et de gérer son portefeuille.
Construire un portefeuille d’investissement
Une fois que vous avez compris le fonctionnement du marché financier, vous pouvez passer à la construction de votre portefeuille d’investissement. Il s’agit de choisir les titres qui vont composer votre portefeuille, en fonction de votre profil d’investisseur, de votre objectif et de votre horizon de placement. Il existe plusieurs étapes et stratégies pour construire un portefeuille d’investissement adapté à vos besoins et à vos attentes.
Déterminer son profil d’investisseur
La première étape pour construire un portefeuille d’investissement consiste à déterminer votre profil d’investisseur. Il s’agit d’évaluer votre situation financière, votre tolérance au risque, votre horizon de placement et vos connaissances du marché. Ces éléments vont vous aider à définir le type et le niveau de risque que vous êtes prêt à prendre, ainsi que le rendement que vous espérez obtenir.
Il existe généralement trois grands profils d’investisseur : prudent, équilibré et dynamique. Un investisseur prudent est celui qui privilégie la sécurité et la stabilité de son capital, quitte à accepter un rendement faible. Il va donc investir principalement dans des titres peu risqués, comme des obligations d’État, des fonds monétaires ou des livrets d’épargne. Un investisseur équilibré est celui qui cherche un compromis entre sécurité et performance, en acceptant un risque modéré. Il va donc investir dans une combinaison de titres à faible et à moyen risque, comme des obligations d’entreprises, des fonds diversifiés ou des actions de grandes entreprises. Un investisseur dynamique est celui qui vise la performance maximale, en acceptant un risque élevé. Il va donc investir majoritairement dans des titres à fort potentiel de croissance, mais aussi de perte, comme des actions de petites entreprises, des produits dérivés ou des fonds spéculatifs.
Pour déterminer votre profil d’investisseur, vous pouvez vous poser les questions suivantes : Quel est le montant de votre épargne disponible ? Quelle est la durée de votre placement ? Quel est votre objectif de rendement ? Quelle est votre capacité à supporter les fluctuations de votre portefeuille ? Quel est votre niveau de connaissance du marché financier ? Vous pouvez également utiliser des outils en ligne, comme des questionnaires ou des simulateurs, qui vous proposent une répartition d’actifs adaptée à votre profil .
Diversification : la règle d’or de l’investissement
La deuxième étape pour construire un portefeuille d’investissement consiste à diversifier vos placements. Il s’agit de répartir votre argent sur différents types de titres, secteurs d’activité, zones géographiques, etc. La diversification est la règle d’or de l’investissement, car elle permet de réduire le risque global de votre portefeuille, en limitant l’impact d’un seul titre ou d’un seul marché sur votre performance.
En effet, si vous investissez tout votre argent dans un seul titre ou un seul secteur, vous vous exposez à un risque élevé de perdre une grande partie de votre capital si ce titre ou ce secteur se déprécie. En revanche, si vous investissez dans plusieurs titres ou secteurs, vous diminuez la probabilité que tous se déprécient en même temps, et vous augmentez vos chances de compenser les pertes par des gains. La diversification vous permet également de profiter des opportunités de croissance offertes par différents marchés, en fonction de la conjoncture économique, des tendances sectorielles ou des innovations technologiques.
Pour diversifier votre portefeuille d’investissement, vous pouvez vous appuyer sur la répartition d’actifs que vous avez définie en fonction de votre profil d’investisseur. Par exemple, si vous êtes un investisseur équilibré, vous pouvez répartir votre portefeuille de la manière suivante : 40 % en actions, 40 % en obligations et 20 % en liquidités. Au sein de chaque catégorie d’actifs, vous pouvez ensuite diversifier vos placements en fonction de différents critères, comme la taille, le secteur, la zone géographique, la notation, la durée, etc. Par exemple, au sein de la catégorie actions, vous pouvez investir 20 % en actions françaises, 10 % en actions européennes, 5 % en actions américaines et 5 % en actions émergentes. Vous pouvez également utiliser des fonds d’investissement, comme des fonds communs de placement ou des ETF, qui vous permettent d’accéder à une large diversification avec un seul achat.
Stratégies d’investissement à court et à long terme
La troisième étape pour construire un portefeuille d’investissement consiste à définir votre stratégie d’investissement. Il s’agit de choisir le moment et la manière d’acheter et de vendre vos titres, en fonction de votre horizon de placement, de votre objectif de rendement et de votre niveau de connaissance du marché. Il existe plusieurs stratégies d’investissement, qui peuvent se classer en deux grandes catégories : les stratégies à court terme et les stratégies à long terme.
Les stratégies à court terme sont celles qui visent à profiter des fluctuations de cours à court terme, en achetant et en vendant des titres fréquemment, parfois dans la même journée. Ces stratégies sont souvent basées sur l’analyse technique, qui consiste à étudier les graphiques de prix, les volumes et les indicateurs mathématiques pour anticiper les tendances et les points d’entrée et de sortie. Les stratégies à court terme sont généralement pratiquées par des investisseurs expérimentés, qui disposent de temps, de moyens et de connaissances suffisants pour suivre le marché en temps réel et réagir rapidement aux opportunités. Ces stratégies sont aussi plus coûteuses, car elles impliquent des frais de transaction plus élevés et une fiscalité moins avantageuse.
Les stratégies à long terme sont celles qui visent à profiter de la croissance de la valeur des titres à long terme, en les conservant pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies. Ces stratégies sont souvent basées sur l’analyse fondamentale, qui consiste à évaluer la valeur intrinsèque des titres en se basant sur leurs caractéristiques propres et leur environnement. Les stratégies à long terme sont généralement pratiquées par des investisseurs débutants ou intermédiaires, qui disposent de moins de temps, de moyens et de connaissances pour suivre le marché en temps réel et réagir rapidement aux opportunités. Ces stratégies sont aussi moins coûteuses, car elles impliquent des frais de transaction plus faibles et une fiscalité plus avantageuse.
Pour choisir votre stratégie d’investissement, vous devez tenir compte de votre profil d’investisseur, de votre objectif de rendement et de votre horizon de placement. Vous devez également être conscient des risques et des coûts associés à chaque stratégie, et être capable de les assumer. Vous pouvez également combiner plusieurs stratégies, en fonction de vos besoins et de vos préférences. Par exemple, vous pouvez consacrer une partie de votre portefeuille à une stratégie à long terme, basée sur l’analyse fondamentale, et une autre partie à une stratégie à court terme, basée sur l’analyse technique.
Les instruments financiers à disposition
Après avoir défini votre profil et votre stratégie d’investisseur, vous devez choisir les instruments financiers qui vont composer votre portefeuille. Il existe une grande variété d’instruments financiers, qui présentent des caractéristiques, des avantages et des risques différents. Dans cette section, nous allons vous présenter les principaux instruments financiers à votre disposition, en vous expliquant leur fonctionnement, leur intérêt et leur mode d’accès.
Investir dans les actions : les bases
Les actions sont des titres de propriété qui représentent une fraction du capital d’une entreprise. Lorsque vous achetez des actions, vous devenez actionnaire de l’entreprise, ce qui vous confère des droits et des obligations. Vous avez notamment le droit de percevoir des dividendes, qui sont la part des bénéfices distribuée aux actionnaires, et de participer aux assemblées générales, où vous pouvez voter sur les décisions stratégiques de l’entreprise. Vous avez également l’obligation de respecter les statuts de l’entreprise et de supporter les pertes éventuelles.
Investir dans les actions présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’un potentiel de rendement élevé, si l’entreprise se développe et augmente sa valeur.
- Vous profitez de la liquidité du marché, c’est-à-dire de la facilité à acheter et à vendre vos actions rapidement et au prix souhaité.
- Vous accédez à une large diversification, en investissant dans des entreprises de différents secteurs, tailles, zones géographiques, etc.
- Vous participez au financement et au développement de l’économie réelle, en soutenant la croissance et l’innovation des entreprises.
Investir dans les actions présente également des risques, tels que :
- Vous êtes exposé au risque de perte en capital, si le cours de l’action baisse en dessous de votre prix d’achat.
- Vous subissez la volatilité du marché, c’est-à-dire les variations importantes et imprévisibles du cours de l’action, qui dépendent de nombreux facteurs externes, comme la conjoncture économique, les événements géopolitiques, les scandales financiers, etc.
- Vous supportez le risque de faillite de l’entreprise, qui peut entraîner la disparition de votre investissement.
- Vous êtes soumis à une fiscalité défavorable, qui réduit votre rendement net.
Pour investir dans les actions, vous devez passer par un intermédiaire financier, appelé courtier, qui vous permet d’accéder aux marchés boursiers où sont cotées les actions. Vous devez également ouvrir un compte-titres, qui est un compte bancaire dédié à la détention et à la gestion de vos titres financiers. Vous pouvez également utiliser des enveloppes d’investissement spécifiques, comme le plan d’épargne en actions (PEA) ou le PEA-PME, qui vous offrent des avantages fiscaux, sous certaines conditions.
Les obligations : fonctionnement et intérêt
Les obligations sont des titres de créance qui représentent une fraction d’un emprunt émis par une entreprise, un État ou une collectivité. Lorsque vous achetez des obligations, vous prêtez de l’argent à l’émetteur, qui s’engage à vous rembourser le capital à une date déterminée, appelée date d’échéance, et à vous verser des intérêts, appelés coupons, à une fréquence déterminée, généralement annuelle ou semestrielle.
Investir dans les obligations présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’un revenu régulier et prévisible, grâce aux coupons que vous percevez.
- Vous profitez d’une sécurité relative, si vous investissez dans des obligations de bonne qualité, c’est-à-dire émises par des entités solvables, qui ont peu de risque de faire défaut.
- Vous diversifiez votre portefeuille, en investissant dans des obligations de différentes durées, devises, secteurs, etc.
- Vous contribuez au financement des projets d’intérêt général, si vous investissez dans des obligations d’État ou de collectivités.
Investir dans les obligations présente également des risques, tels que :
- Vous êtes exposé au risque de taux, qui correspond à la variation inverse du cours de l’obligation en fonction du niveau des taux d’intérêt du marché. Si les taux d’intérêt augmentent, le cours de l’obligation baisse, et inversement.
- Vous subissez le risque de crédit, qui correspond à la possibilité que l’émetteur de l’obligation fasse défaut, c’est-à-dire qu’il ne soit pas en mesure de vous rembourser le capital ou de vous verser les intérêts.
- Vous supportez le risque de change, si vous investissez dans des obligations libellées dans une devise différente de celle de votre pays de résidence. Si la devise de l’obligation se déprécie par rapport à votre devise, vous perdez de la valeur.
- Vous êtes soumis à une fiscalité défavorable, qui réduit votre rendement net.
Pour investir dans les obligations, vous devez passer par un intermédiaire financier, comme pour les actions. Vous devez également ouvrir un compte-titres, ou utiliser des enveloppes d’investissement spécifiques, comme l’assurance vie, qui vous offrent des avantages fiscaux, sous certaines conditions.
Les fonds de placement et les ETF
Les fonds de placement sont des instruments financiers qui regroupent les capitaux de plusieurs investisseurs, afin de les investir dans un portefeuille diversifié de titres, selon une stratégie définie. Il existe différents types de fonds de placement, selon la nature des titres détenus, le niveau de risque, l’objectif de rendement, etc. Les principaux sont les fonds communs de placement (FCP) et les sociétés d’investissement à capital variable (Sicav).
Investir dans les fonds de placement présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’une gestion professionnelle, assurée par une société de gestion, qui sélectionne les titres, suit le marché et adapte le portefeuille en fonction de la conjoncture.
- Vous profitez d’une diversification optimale, en accédant à un large éventail de titres, de secteurs, de zones géographiques, etc., avec un seul achat.
- Vous accédez à des opportunités de croissance, en investissant dans des fonds thématiques, qui se concentrent sur des secteurs porteurs, comme les technologies, l’environnement, la santé, etc.
- Vous réduisez les frais de transaction, en mutualisant les coûts avec les autres investisseurs du fonds.
Investir dans les fonds de placement présente également des inconvénients, tels que :
- Vous payez des frais de gestion, qui réduisent votre rendement net. Ces frais sont prélevés par la société de gestion, pour rémunérer son travail et couvrir ses frais de fonctionnement.
- Vous subissez le risque de contre-performance, si le fonds ne réalise pas les performances attendues, ou s’il est battu par son indice de référence.
- Vous renoncez au contrôle de votre portefeuille, en déléguant la gestion à la société de gestion, qui prend les décisions à votre place.
- Vous êtes soumis à une fiscalité défavorable, qui réduit votre rendement net.
Pour investir dans les fonds de placement, vous devez passer par un intermédiaire financier, comme pour les actions et les obligations. Vous devez également ouvrir un compte-titres, ou utiliser des enveloppes d’investissement spécifiques, comme le PEA, le PEA-PME ou l’assurance vie, qui vous offrent des avantages fiscaux, sous certaines conditions.
Les ETF, ou exchange-traded funds, sont
Les ETF, ou exchange-traded funds, sont des fonds de placement qui répliquent la performance d’un indice boursier, d’un secteur d’activité, d’une zone géographique, etc. Ils se négocient comme des actions sur les marchés boursiers, ce qui leur confère une grande liquidité et une faible commission. Ils sont également appelés trackers, car ils suivent la trajectoire de leur indice de référence.
Investir dans les ETF présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’une diversification optimale, en accédant à un large éventail de titres, de secteurs, de zones géographiques, etc., avec un seul achat.
- Vous profitez d’une performance proche de celle de l’indice de référence, en réduisant le risque de contre-performance lié à la gestion active.
- Vous payez des frais de gestion très faibles, qui réduisent votre rendement net. Ces frais sont prélevés par la société de gestion, pour rémunérer son travail et couvrir ses frais de fonctionnement.
- Vous accédez à des opportunités de croissance, en investissant dans des ETF thématiques, qui se concentrent sur des secteurs porteurs, comme les technologies, l’environnement, la santé, etc.
Investir dans les ETF présente également des inconvénients, tels que :
- Vous renoncez au potentiel de surperformance, si le marché offre des opportunités de rendement supérieur à celui de l’indice de référence.
- Vous subissez le risque de réplication, qui correspond à la différence entre la performance de l’ETF et celle de l’indice de référence. Ce risque peut être dû à des frais de gestion, à des ajustements de portefeuille, à des erreurs de calcul, etc.
- Vous supportez le risque de liquidité, si l’ETF est peu échangé sur le marché, ce qui peut entraîner un écart important entre le prix d’achat et le prix de vente.
- Vous êtes soumis à une fiscalité défavorable, qui réduit votre rendement net.
Pour investir dans les ETF, vous devez passer par un intermédiaire financier, comme pour les autres instruments financiers. Vous devez également ouvrir un compte-titres, ou utiliser des enveloppes d’investissement spécifiques, comme le PEA, le PEA-PME ou l’assurance vie, qui vous offrent des avantages fiscaux, sous certaines conditions.
Les produits dérivés : options et futures
Les produits dérivés sont des instruments financiers dont la valeur dépend de celle d’un autre actif, appelé actif sous-jacent. Il peut s’agir d’une action, d’une obligation, d’un indice, d’une devise, d’une matière première, etc. Les principaux produits dérivés sont les options et les futures. Les options sont des contrats qui donnent le droit, mais pas l’obligation, d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent à un prix et à une date déterminés. Les futures sont des contrats qui obligent à acheter ou à vendre un actif sous-jacent à un prix et à une date déterminés.
Investir dans les produits dérivés présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’un effet de levier, qui vous permet de multiplier votre exposition au marché avec un investissement initial faible. En effet, vous n’avez pas besoin d’acheter ou de vendre l’actif sous-jacent, mais seulement de payer une prime (pour les options) ou une marge (pour les futures).
- Vous profitez de la flexibilité du marché, qui vous offre une grande variété de produits dérivés, adaptés à vos besoins et à vos attentes. Vous pouvez ainsi choisir le type, le montant, la durée, le prix et la date d’exercice de votre contrat.
- Vous accédez à des opportunités de rendement, en spéculant sur la hausse ou la baisse du cours de l’actif sous-jacent, ou en couvrant le risque de variation de votre portefeuille.
- Vous réduisez les frais de transaction, en évitant d’acheter ou de vendre l’actif sous-jacent.
Investir dans les produits dérivés présente également des risques, tels que :
- Vous êtes exposé à un risque de perte élevé, voire illimité, si le cours de l’actif sous-jacent évolue défavorablement par rapport à votre position. En effet, vous pouvez perdre plus que votre investissement initial, si vous n’avez pas pris les mesures nécessaires pour limiter votre risque.
- Vous subissez la volatilité du marché, qui peut entraîner des variations importantes et imprévisibles du cours de l’actif sous-jacent, et donc de la valeur de votre contrat.
- Vous supportez le risque de liquidité, si le marché des produits dérivés est peu actif, ce qui peut entraîner un écart important entre le prix d’achat et le prix de vente de votre contrat.
- Vous êtes soumis à une fiscalité défavorable, qui réduit votre rendement net.
Pour investir dans les produits dérivés, vous devez passer par un intermédiaire financier, comme pour les autres instruments financiers. Vous devez également ouvrir un compte-titres, ou utiliser des enveloppes d’investissement spécifiques, comme le PEA, le PEA-PME ou l’assurance vie, qui vous offrent des avantages fiscaux, sous certaines conditions.
Choisir la bonne enveloppe d’investissement
Une fois que vous avez choisi les instruments financiers qui vont composer votre portefeuille d’investissement, vous devez choisir l’enveloppe d’investissement qui va les contenir. Il s’agit du type de compte que vous allez ouvrir auprès d’un intermédiaire financier, comme une banque ou un courtier, pour détenir et gérer vos titres financiers. Le choix de l’enveloppe d’investissement est important, car il va déterminer les conditions d’accès au marché, les frais de gestion, la fiscalité et la disponibilité de votre épargne. Il existe plusieurs types d’enveloppes d’investissement, qui présentent des avantages et des inconvénients différents. Dans cette section, nous allons vous présenter les principales enveloppes d’investissement à votre disposition, en vous expliquant leur fonctionnement, leur intérêt et leurs limites.
Le compte-titres ordinaire (CTO)
Le compte-titres ordinaire (CTO) est l’enveloppe d’investissement la plus simple et la plus souple. Il vous permet d’acheter et de vendre tous les types de titres financiers, sans aucune restriction de montant, de durée ou de nationalité. Vous pouvez ainsi investir dans des actions, des obligations, des fonds de placement, des ETF, des produits dérivés, etc., qu’ils soient français, européens ou internationaux. Vous pouvez également ouvrir autant de CTO que vous le souhaitez, chez différents intermédiaires financiers.
Investir dans un CTO présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’une grande liberté de choix, en accédant à une large gamme de titres financiers, sans aucune contrainte.
- Vous profitez d’une grande disponibilité de votre épargne, en pouvant retirer ou transférer vos titres à tout moment, sans pénalité.
- Vous réduisez les frais de gestion, en comparant les offres des différents intermédiaires financiers, et en choisissant celui qui propose les tarifs les plus avantageux.
Investir dans un CTO présente également des inconvénients, tels que :
- Vous êtes soumis à une fiscalité défavorable, qui réduit votre rendement net. En effet, les revenus et les plus-values générés par votre CTO sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 %. Vous pouvez toutefois bénéficier d’un abattement pour durée de détention, si vous conservez vos titres plus de deux ans.
- Vous supportez le risque de perte en capital, si le cours de vos titres baisse en dessous de votre prix d’achat. Vous devez donc être vigilant et diversifier votre portefeuille.
Pour investir dans un CTO, vous devez passer par un intermédiaire financier, qui vous permet d’accéder aux marchés boursiers où sont cotés les titres financiers. Vous devez également remplir un formulaire d’ouverture de compte, fournir une pièce d’identité, un justificatif de domicile et un RIB. Vous pouvez également effectuer ces démarches en ligne, chez certains intermédiaires financiers.
Le Plan d’épargne en Actions (PEA)
Le Plan d’épargne en Actions (PEA) est une enveloppe d’investissement qui vous permet d’acheter et de vendre des actions européennes, en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. Vous pouvez ainsi investir dans des actions cotées sur un marché réglementé ou sur un système multilatéral de négociation, ou dans des parts de fonds de placement qui investissent au moins 75 % de leur actif en actions européennes. Vous pouvez également investir dans des actions non cotées, sous certaines conditions.
Investir dans un PEA présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’une exonération d’impôt sur le revenu, si vous conservez votre PEA pendant au moins cinq ans. En effet, les revenus et les plus-values générés par votre PEA ne sont pas imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais seulement aux prélèvements sociaux de 17,2 %. Vous pouvez toutefois être imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu, si vous effectuez un retrait ou un rachat avant cinq ans.
- Vous profitez d’une simplicité de gestion, en n’ayant pas à déclarer les revenus et les plus-values de votre PEA, tant que vous ne faites pas de retrait ou de rachat.
- Vous accédez à des opportunités de croissance, en investissant dans des actions européennes, qui offrent un potentiel de rendement élevé sur le long terme.
Investir dans un PEA présente également des inconvénients, tels que :
- Vous êtes soumis à des plafonds de versement, qui limitent le montant que vous pouvez investir dans votre PEA. En effet, vous ne pouvez pas verser plus de 150 000 euros dans votre PEA, sauf si vous ouvrez un PEA-PME, qui vous permet de verser 75 000 euros supplémentaires.
- Vous supportez le risque de perte en capital, si le cours de vos actions baisse en dessous de votre prix d’achat. Vous devez donc être vigilant et diversifier votre portefeuille.
- Vous renoncez à une partie de votre épargne, si vous effectuez un retrait ou un rachat avant cinq ans. En effet, si vous retirez une partie ou la totalité de votre épargne avant cinq ans, vous clôturez automatiquement votre PEA, et vous ne pouvez plus y verser de nouveaux fonds.
Pour investir dans un PEA, vous devez passer par un intermédiaire financier, qui vous permet d’accéder aux marchés boursiers où sont cotées les actions européennes. Vous devez également remplir un formulaire d’ouverture de compte, fournir une pièce d’identité, un justificatif de domicile et un RIB. Vous pouvez également effectuer ces démarches en ligne, chez certains intermédiaires financiers.
Le PEA-PME : pour investir dans les PME et ETI
Le PEA-PME est une enveloppe d’investissement qui vous permet d’acheter et de vendre des actions de petites et moyennes entreprises (PME) et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) européennes, en bénéficiant de la même fiscalité avantageuse que le PEA. Vous pouvez ainsi investir dans des actions cotées ou non cotées, ou dans des parts de fonds de placement qui investissent au moins 75 % de leur actif en actions de PME et d’ETI européennes.
Investir dans un PEA-PME présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’une exonération d’impôt sur le revenu, si vous conservez votre PEA-PME pendant au moins cinq ans. En effet, les revenus et les plus-values générés par votre PEA-PME ne sont pas imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais seulement aux prélèvements sociaux de 17,2 %. Vous pouvez toutefois être imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu, si vous effectuez un retrait ou un rachat avant cinq ans.
- Vous profitez d’une simplicité de gestion, en n’ayant pas à déclarer les revenus et les plus-values de votre PEA-PME, tant que vous ne faites pas de retrait ou de rachat.
- Vous accédez à des opportunités de croissance, en investissant dans des PME et des ETI européennes, qui offrent un potentiel de rendement élevé sur le long terme, mais aussi un risque plus élevé.
- Vous participez au financement et au développement de l’économie réelle, en soutenant la croissance et l’innovation des PME et des ETI européennes.
Investir dans un PEA-PME présente également des inconvénients
Investir dans un PEA-PME présente également des inconvénients, tels que :
- Vous êtes soumis à un plafond de versement, qui limite le montant que vous pouvez investir dans votre PEA-PME. En effet, vous ne pouvez pas verser plus de 75 000 euros dans votre PEA-PME, sauf si vous disposez également d’un PEA, qui vous permet de verser 150 000 euros supplémentaires.
- Vous supportez le risque de perte en capital, si le cours de vos actions baisse en dessous de votre prix d’achat. Vous devez donc être vigilant et diversifier votre portefeuille.
- Vous renoncez à une partie de votre épargne, si vous effectuez un retrait ou un rachat avant cinq ans. En effet, si vous retirez une partie ou la totalité de votre épargne avant cinq ans, vous clôturez automatiquement votre PEA-PME, et vous ne pouvez plus y verser de nouveaux fonds.
Pour investir dans un PEA-PME, vous devez passer par un intermédiaire financier, qui vous permet d’accéder aux marchés boursiers où sont cotées les actions de PME et d’ETI européennes. Vous devez également remplir un formulaire d’ouverture de compte, fournir une pièce d’identité, un justificatif de domicile et un RIB. Vous pouvez également effectuer ces démarches en ligne, chez certains intermédiaires financiers.
L’assurance-vie : un outil d’épargne flexible
L’assurance-vie est une enveloppe d’investissement qui vous permet de placer votre épargne dans différents supports, en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. Vous pouvez ainsi investir dans des supports en euros, qui sont garantis en capital et rémunérés à un taux fixe, ou dans des supports en unités de compte, qui sont investis sur les marchés financiers et qui présentent un risque de perte en capital. Vous pouvez également investir dans des supports mixtes, qui combinent les caractéristiques des supports en euros et des supports en unités de compte.
Investir dans une assurance-vie présente plusieurs avantages, tels que :
- Vous bénéficiez d’une fiscalité avantageuse, si vous conservez votre assurance-vie pendant au moins huit ans. En effet, les revenus et les plus-values générés par votre assurance-vie ne sont pas imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais à un prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5 %, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 %. Vous pouvez également bénéficier d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule, ou de 9 200 euros pour un couple, sur les intérêts perçus. Vous pouvez toutefois être imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu, si vous effectuez un retrait ou un rachat avant huit ans.
- Vous profitez d’une grande disponibilité de votre épargne, en pouvant effectuer des versements ou des retraits à tout moment, sans pénalité. Vous pouvez également transférer votre épargne d’un support à un autre, sans incidence fiscale.
- Vous accédez à une large diversification, en investissant dans différents supports, qui offrent des niveaux de risque et de rendement différents. Vous pouvez ainsi adapter votre allocation d’actifs en fonction de votre profil et de vos objectifs.
- Vous bénéficiez d’une garantie de prévoyance, en désignant un ou plusieurs bénéficiaires qui recevront votre épargne en cas de décès. Vous pouvez également bénéficier d’une exonération de droits de succession, sous certaines conditions.
Investir dans une assurance-vie présente également des inconvénients, tels que :
- Vous payez des frais de gestion, qui réduisent votre rendement net. Ces frais sont prélevés par l’assureur, pour rémunérer son travail et couvrir ses frais de fonctionnement. Ils varient selon le type de support, le montant de l’épargne et le contrat souscrit.
- Vous subissez le risque de perte en capital, si vous investissez dans des supports en unités de compte, qui ne sont pas garantis en capital. Vous devez donc être vigilant et diversifier votre portefeuille.
- Vous renoncez à une partie de votre épargne, si vous effectuez un retrait ou un rachat avant huit ans. En effet, si vous retirez une partie ou la totalité de votre épargne avant huit ans, vous perdez le bénéfice de la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie.
Pour investir dans une assurance-vie, vous devez souscrire un contrat auprès d’un assureur, qui peut être une banque, une compagnie d’assurance, une mutuelle ou un courtier. Vous devez également remplir un formulaire de souscription, fournir une pièce d’identité, un justificatif de domicile et un RIB. Vous pouvez également effectuer ces démarches en ligne, chez certains assureurs.
L’entrée pratique dans l’investissement en bourse
Comment ouvrir un compte de courtage
Pour investir en bourse, vous devez ouvrir un compte de courtage, qui est un compte bancaire dédié à la détention et à la gestion de vos titres financiers. Ce compte vous permet d’accéder aux marchés boursiers où sont cotés les titres financiers, et de passer des ordres d’achat et de vente. Vous pouvez ouvrir un compte de courtage auprès d’un intermédiaire financier, qui peut être une banque, une société de bourse, un courtier en ligne ou une plateforme de trading.
Pour ouvrir un compte de courtage, vous devez suivre les étapes suivantes :
- Choisir votre intermédiaire financier, en comparant les offres, les tarifs, les services et les outils proposés par les différents acteurs du marché. Vous pouvez consulter notre comparatif des meilleurs courtiers bourse pour vous aider à faire votre choix .
- Remplir un formulaire d’ouverture de compte, en fournissant vos informations personnelles, professionnelles et financières, ainsi que votre profil d’investisseur. Vous devrez également signer un contrat de mandat, qui définit les conditions et les modalités de votre relation avec l’intermédiaire financier.
- Fournir les pièces justificatives demandées, comme une pièce d’identité, un justificatif de domicile, un RIB, une déclaration de revenus, etc. Vous devrez également fournir un document attestant de votre connaissance et de votre expérience des marchés financiers, appelé test d’adéquation ou test de connaissance.
- Effectuer un premier versement, qui correspond au montant minimum exigé par l’intermédiaire financier pour ouvrir votre compte de courtage. Ce montant peut varier selon les offres, de quelques dizaines à plusieurs milliers d’euros.
- Recevoir vos codes d’accès, qui vous permettent de vous connecter à votre espace client en ligne, où vous pouvez consulter votre portefeuille, passer des ordres, suivre le marché, etc.
Vous pouvez également effectuer ces démarches en ligne, chez certains intermédiaires financiers, ce qui vous permet de gagner du temps et de bénéficier de tarifs plus avantageux.
Passer son premier ordre de bourse
Une fois que vous avez ouvert votre compte de courtage, vous pouvez passer votre premier ordre de bourse, qui est une instruction que vous donnez à votre intermédiaire financier pour acheter ou vendre un titre financier sur le marché. Pour passer un ordre de bourse, vous devez suivre les étapes suivantes :
- Choisir le titre financier que vous souhaitez acheter ou vendre, en vous basant sur votre analyse, votre stratégie et votre objectif de rendement. Vous pouvez consulter les cotations, les graphiques, les actualités et les analyses des différents titres financiers sur votre espace client en ligne, ou sur des sites spécialisés comme Boursorama ou Investir .
- Indiquer le sens de l’ordre, c’est-à-dire si vous souhaitez acheter ou vendre le titre financier. Vous pouvez passer un ordre d’achat, si vous pensez que le cours du titre va augmenter, ou un ordre de vente, si vous pensez que le cours du titre va baisser.
- Indiquer la quantité de titres que vous souhaitez acheter ou vendre, en fonction de votre budget et de votre niveau de risque. Vous pouvez acheter ou vendre un nombre entier ou fractionnaire de titres, selon les offres de votre intermédiaire financier.
- Indiquer le prix auquel vous souhaitez acheter ou vendre le titre, en fonction du cours du marché et de votre objectif de rendement. Vous pouvez passer un ordre au marché, si vous acceptez le prix du marché au moment de l’exécution de l’ordre, ou un ordre à cours limité, si vous fixez un prix maximum à l’achat ou un prix minimum à la vente.
- Indiquer la durée de validité de l’ordre, c’est-à-dire le délai pendant lequel l’ordre reste en attente d’exécution sur le marché. Vous pouvez passer un ordre au jour, si vous souhaitez que l’ordre soit annulé à la fin de la séance boursière, ou un ordre à révocation, si vous souhaitez que l’ordre reste valable jusqu’à ce que vous le modifiez ou l’annulez.
- Valider l’ordre, en vérifiant les informations saisies et en confirmant votre instruction. Vous recevrez alors un accusé de réception, qui indique que votre ordre a été transmis au marché.
- Suivre l’exécution de l’ordre, en consultant le statut de votre ordre sur votre espace client en ligne. Vous pourrez voir si votre ordre a été exécuté, partiellement exécuté, en attente ou annulé. Vous recevrez également un avis d’exécution, qui indique le prix, la quantité et les frais liés à l’exécution de votre ordre.
Vous pouvez également passer des ordres de bourse via une application mobile, un téléphone ou un conseiller, selon les offres de votre intermédiaire financier.
Mettre en place un plan d’épargne périodique
Pour investir en bourse de manière régulière et disciplinée, vous pouvez mettre en place un plan d’épargne périodique, qui est un dispositif qui vous permet de verser automatiquement une somme d’argent sur votre compte de courtage, à une fréquence déterminée, et d’acheter des titres financiers selon une stratégie définie. Vous pouvez ainsi investir dans des actions, des fonds de placement, des ETF, etc., en bénéficiant de l’effet de lissage du prix moyen d’achat, qui réduit le risque de surpayer vos titres.
Pour mettre en place un plan d’épargne périodique, vous devez suivre les étapes suivantes :
- Choisir le montant que vous souhaitez investir, en fonction de votre capacité d’épargne et de votre objectif de rendement. Vous pouvez choisir un montant fixe ou variable, selon les offres de votre intermédiaire financier.
- Choisir la fréquence à laquelle vous souhaitez investir, en fonction de votre horizon de placement et de votre tolérance au risque. Vous pouvez choisir une fréquence mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle, selon les offres de votre intermédiaire financier.
- Choisir les titres financiers que vous souhaitez acheter, en fonction de votre profil d’investisseur et de votre stratégie d’investissement. Vous pouvez choisir un ou plusieurs titres financiers, selon les offres de votre intermédiaire financier.
- Choisir la répartition de votre investissement, en fonction de votre diversification et de votre allocation d’actifs. Vous pouvez choisir une répartition fixe ou variable, selon les offres de votre intermédiaire financier.
- Valider le plan d’épargne périodique, en vérifiant les informations saisies et en confirmant votre instruction. Vous recevrez alors un accusé de réception, qui indique que votre plan d’épargne périodique a été mis en place.
- Suivre le plan d’épargne périodique, en consultant l’évolution de votre portefeuille, les versements effectués, les titres achetés, etc. Vous pourrez également modifier ou arrêter votre plan d’épargne périodique à tout moment, sans pénalité.
Vous pouvez également mettre en place un plan d’épargne périodique via une application mobile, un téléphone ou un conseiller, selon les offres de
Vous pouvez également mettre en place un plan d’épargne périodique via une application mobile, un téléphone ou un conseiller, selon les offres de votre intermédiaire financier.
Gestion active ou passive : que choisir ?
Une fois que vous avez mis en place votre portefeuille d’investissement, vous devez choisir entre une gestion active ou passive de votre portefeuille. Il s’agit de deux approches différentes, qui visent à optimiser votre rendement et à réduire votre risque, en fonction de votre profil et de vos objectifs.
La gestion passive consiste à répliquer le rendement d’un indice de référence, en achetant les mêmes titres financiers que l’indice, dans les mêmes proportions. Vous n’avez pas besoin de sélectionner les titres, ni de les acheter ou de les vendre individuellement. Vous pouvez simplement investir dans un fonds de placement ou un ETF qui suit l’indice de référence. La gestion passive vise à obtenir le même rendement que l’indice de référence, en réduisant les frais de gestion et le risque de contre-performance.
Pour choisir entre une gestion active ou passive de votre portefeuille, vous devez tenir compte des avantages et des inconvénients de chaque approche, ainsi que de votre profil et de vos objectifs. Voici quelques éléments de comparaison :
Gestion active | Gestion passive |
---|---|
Avantages | Avantages |
– Vous bénéficiez d’un potentiel de surperformance, si vous réussissez à anticiper le marché et à sélectionner les meilleurs titres. | – Vous bénéficiez d’une performance proche de celle du marché, en réduisant le risque de contre-performance lié à la gestion active. |
– Vous profitez de la flexibilité du marché, en adaptant votre portefeuille en fonction des opportunités et des risques. | – Vous profitez de la simplicité du marché, en n’ayant pas à sélectionner les titres, ni à les acheter ou à les vendre individuellement. |
– Vous accédez à une large diversification, en investissant dans des titres de différents secteurs, zones géographiques, etc. | – Vous accédez à une diversification optimale, en investissant dans tous les titres de l’indice de référence, avec un seul achat. |
Inconvénients | Inconvénients |
– Vous payez des frais de gestion élevés, qui réduisent votre rendement net. Ces frais sont prélevés par l’intermédiaire financier, pour rémunérer son travail et couvrir ses frais de fonctionnement. | – Vous renoncez au potentiel de surperformance, si le marché offre des opportunités de rendement supérieur à celui de l’indice de référence. |
– Vous subissez le risque de contre-performance, si vous vous trompez dans votre analyse, votre anticipation ou votre sélection des titres. | – Vous subissez le risque de réplication, qui correspond à la différence entre la performance de votre portefeuille et celle de l’indice de référence. Ce risque peut être dû à des frais de gestion, à des ajustements de portefeuille, à des erreurs de calcul, etc. |
– Vous supportez le risque de perte en capital, si le cours de vos titres baisse en dessous de votre prix d’achat. Vous devez donc être vigilant et diversifier votre portefeuille. | – Vous supportez le risque de perte en capital, si le cours de l’indice de référence baisse. Vous devez donc être vigilant et diversifier votre portefeuille. |
La fiscalité de l’investissement boursier
Investir en bourse peut vous permettre de réaliser des gains, mais aussi de payer des impôts. En effet, les revenus et les plus-values issus de vos placements financiers sont soumis à la fiscalité des capitaux mobiliers, qui comprend l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux. Dans cette section, nous allons vous expliquer comment fonctionne l’imposition des plus-values mobilières, quel est l’impact des prélèvements sociaux et comment optimiser votre fiscalité à travers les différentes enveloppes fiscales.
Comprendre l’imposition des plus-values mobilières
Les plus-values mobilières sont les gains que vous réalisez lorsque vous vendez des titres financiers, comme des actions, des obligations, des fonds de placement, des ETF, etc. Ces gains sont imposables à l’impôt sur le revenu, au taux forfaitaire de 12,8 %, sauf si vous optez pour le barème progressif. Vous pouvez également bénéficier d’un abattement pour durée de détention, si vous conservez vos titres plus de deux ans. Voici comment se calcule l’impôt sur les plus-values mobilières :
- Déterminez le montant de votre plus-value brute, en soustrayant le prix de vente de vos titres du prix d’achat, majoré des frais liés à l’acquisition et à la cession (frais de courtage, droits de garde, etc.).
- Appliquez l’abattement pour durée de détention, si vous y avez droit. Cet abattement est de 50 % si vous détenez vos titres entre 2 et 8 ans, et de 65 % si vous les détenez plus de 8 ans. Il ne s’applique que si vos titres concernent des PME de moins de 10 ans et que vous les avez acquis avant le 1er janvier 2018.
- Calculez le montant de votre plus-value nette, en soustrayant le montant de l’abattement de votre plus-value brute.
- Appliquez le taux forfaitaire de 12,8 %, ou le barème progressif si vous avez opté pour cette option, sur le montant de votre plus-value nette. Vous obtenez ainsi le montant de votre impôt sur les plus-values mobilières.
Par exemple, si vous vendez des actions pour 10 000 euros, que vous avez achetées 8 000 euros il y a 5 ans, et que vous payez 200 euros de frais, vous avez une plus-value brute de 2 000 euros. Si vos actions concernent une PME de moins de 10 ans, vous pouvez bénéficier d’un abattement de 50 %, soit 1 000 euros. Votre plus-value nette est donc de 1 000 euros. Si vous êtes soumis au taux forfaitaire de 12,8 %, vous payez 128 euros d’impôt sur les plus-values mobilières.
Les prélèvements sociaux et leur impact
Les prélèvements sociaux sont des cotisations obligatoires qui servent à financer la protection sociale. Ils s’appliquent aux revenus du capital, comme les intérêts, les dividendes ou les plus-values. Le taux global des prélèvements sociaux est de 17,2 %, réparti comme suit :
- 9,2 % de contribution sociale généralisée (CSG), dont 6,8 % déductibles des revenus imposables ;
- 0,5 % de contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) ;
- 7,5 % de prélèvement social et de contributions additionnelles.
Les prélèvements sociaux sont calculés sur le montant brut de vos revenus du capital, sans abattement. Ils sont prélevés à la source par l’établissement payeur, ou lors de la déclaration de revenus. Ils viennent s’ajouter à l’impôt sur le revenu, et réduisent donc votre rendement net. Par exemple, si vous touchez 100 euros de dividendes, vous payez 17,2 euros de prélèvements sociaux, et il vous reste 82,8 euros nets. Si vous êtes soumis au taux forfaitaire de 12,8 %, vous payez également 12,8 euros d’impôt sur le revenu, et il vous reste 70 euros nets.
Optimiser sa fiscalité à travers les différentes enveloppes fiscales
Pour réduire la fiscalité de vos placements financiers, vous pouvez utiliser des enveloppes fiscales, qui sont des types de comptes qui vous permettent de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, sous certaines conditions. Il existe plusieurs enveloppes fiscales, qui présentent des caractéristiques différentes. Voici les principales enveloppes fiscales à votre disposition :
- Le Plan d’épargne en actions (PEA) : il vous permet d’investir dans des actions européennes, en bénéficiant d’une exonération d’impôt sur le revenu, si vous conservez votre PEA pendant au moins 5 ans. Vous êtes toutefois soumis aux prélèvements sociaux, et à un plafond de versement de 150 000 euros.
- Le PEA-PME : il vous permet d’investir dans des actions de PME et d’ETI européennes, en bénéficiant de la même fiscalité que le PEA. Vous pouvez verser jusqu’à 75 000 euros supplémentaires, si vous disposez également d’un PEA.
- L’assurance-vie : elle vous permet de placer votre épargne dans différents supports, en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse, si vous conservez votre assurance-vie pendant au moins 8 ans. Vous pouvez également bénéficier d’une exonération de droits de succession, sous certaines conditions.
- Le compte-titres ordinaire (CTO) : il vous permet d’investir dans tous les types de titres financiers, sans aucune restriction de montant, de durée ou de nationalité. Vous êtes toutefois soumis à la fiscalité classique des capitaux mobiliers, sans abattement.
Pour optimiser votre fiscalité, vous devez choisir l’enveloppe fiscale la plus adaptée à votre profil, à vos objectifs et à votre horizon de placement. Vous pouvez également combiner plusieurs enveloppes fiscales, pour diversifier vos sources de revenus et réduire votre pression fiscale.
Gardez un œil sur votre investissement
Le suivi et l’analyse de son portefeuille
Le suivi de votre portefeuille consiste à vérifier régulièrement la valeur de vos titres, les gains ou les pertes réalisés ou latents, le poids de chaque ligne dans votre portefeuille, et l’évolution du marché sur lequel vous investissez. Vous pouvez utiliser des outils en ligne, comme des applications mobiles, des sites spécialisés ou des plateformes de trading, pour consulter facilement ces informations. Le suivi de votre portefeuille vous permet de rester informé, de réagir rapidement en cas de changement, et de saisir les opportunités qui se présentent.
L’analyse de votre portefeuille consiste à évaluer la performance de vos titres, en comparant leur rendement à celui d’un indice de référence, qui représente le marché ou le secteur dans lequel vous investissez. Vous pouvez également calculer des indicateurs de risque, comme la volatilité, le beta ou le ratio de Sharpe, pour mesurer l’exposition de votre portefeuille aux fluctuations du marché. L’analyse de votre portefeuille vous permet de juger de la qualité de vos choix, de vérifier l’alignement de votre portefeuille avec votre profil de risque et votre horizon de placement, et de déterminer les actions à entreprendre pour améliorer votre portefeuille.
Les erreurs courantes à éviter
Investir en bourse n’est pas une science exacte, et il est impossible de prévoir avec certitude l’évolution des cours. Il est donc normal de commettre des erreurs, mais il est important d’en tirer des leçons et de les éviter à l’avenir. Voici quelques-unes des erreurs les plus fréquentes que font les investisseurs débutants, et comment les éviter :
- Investir sans se former : la bourse n’est pas un jeu de hasard, mais un domaine qui requiert des connaissances et des compétences. Avant de vous lancer, vous devez vous former sur les bases de la bourse, les différents types de titres, les méthodes d’analyse, les stratégies d’investissement, etc. Vous pouvez consulter des livres, des articles, des vidéos, des podcasts, ou suivre des formations en ligne, pour apprendre les rudiments de la bourse.
- Investir sans objectif : la bourse n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’atteindre vos objectifs financiers. Avant d’investir, vous devez donc définir clairement vos objectifs, qu’il s’agisse d’épargner pour votre retraite, de financer un projet, ou de vous constituer un patrimoine. Vous devez également déterminer votre horizon de placement, c’est-à-dire la durée pendant laquelle vous comptez investir, et votre profil de risque, c’est-à-dire votre capacité et votre tolérance au risque.
- Investir sans diversifier : la diversification consiste à répartir votre portefeuille entre différents types de titres, de secteurs, de zones géographiques, etc. Elle vous permet de réduire le risque global de votre portefeuille, en évitant de dépendre d’un seul titre ou d’un seul marché. Vous devez donc éviter de mettre tous vos œufs dans le même panier, et chercher à diversifier votre portefeuille de manière équilibrée et cohérente.
- Investir sans discipline : la bourse est un domaine qui suscite des émotions fortes, comme la peur, la cupidité, l’euphorie, ou le regret. Ces émotions peuvent vous pousser à prendre des décisions irrationnelles, comme acheter trop cher, vendre trop tôt, ou suivre le troupeau. Vous devez donc éviter de vous laisser emporter par vos émotions, et adopter une discipline de fer. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur un plan d’investissement, qui définit les règles à suivre pour choisir vos titres, fixer vos objectifs, gérer votre risque, etc.
- Investir sans suivre ni analyser : la bourse n’est pas un placement passif, mais un placement actif, qui nécessite de la vigilance et de l’adaptation. Vous ne pouvez pas vous contenter d’acheter des titres et de les oublier, en espérant qu’ils vous rapporteront des gains à long terme. Vous devez suivre régulièrement l’évolution de votre portefeuille, analyser ses performances, identifier ses forces et ses faiblesses, et ajuster votre stratégie en fonction du contexte du marché et de vos objectifs.
Savoir quand prendre ses bénéfices ou limiter ses pertes
Investir en bourse implique de savoir quand vendre ses titres, que ce soit pour prendre ses bénéfices ou pour limiter ses pertes. Il n’existe pas de règle universelle pour savoir quand vendre, mais il existe des méthodes et des outils qui peuvent vous aider à prendre cette décision. Voici quelques-unes de ces méthodes et outils :
-
- Fixer des objectifs de gain et de perte : il s’agit de déterminer à l’avance le niveau de prix auquel vous souhaitez vendre vos titres, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Vous pouvez vous baser sur des critères financiers, comme le rendement attendu, le ratio risque/rendement, ou le prix cible, ou sur des critères techniques, comme les niveaux de support et de résistance, les indicateurs de tendance, ou les figures chartistes. Vous pouvez également utiliser des outils comme le stop-loss, qui permet de vendre automatiquement un titre lorsque son cours atteint un seuil prédéfini, ou le take-profit, qui permet de vendre automatiquement un titre lorsque son cours atteint un objectif prédéfini.
- Utiliser l’analyse fondamentale : il s’agit d’évaluer la valeur intrinsèque d’un titre, en analysant les données financières, économiques et stratégiques de l’entreprise qui l’émet. Vous pouvez utiliser des ratios financiers, comme le PER, le ROE, ou le BPA, pour comparer le cours d’un titre à ses résultats, à ses fonds propres, ou à ses bénéfices. Vous pouvez également utiliser des méthodes d’évaluation, comme l’actualisation des flux de trésorerie, ou l’analyse multicritère, pour estimer la valeur théorique d’un titre. Si le cours d’un titre est supérieur à sa valeur intrinsèque, vous pouvez considérer qu’il est surévalué, et le vendre. Si le cours d’un titre est inférieur à sa valeur intrinsèque, vous pouvez considérer qu’il est sous-évalué, et le conserver.
- Utiliser l’analyse comportementale : il s’agit d’observer le comportement des autres investisseurs, en analysant les données de marché, comme le volume, le sentiment, ou le momentum. Vous pouvez utiliser des indicateurs de sentiment, comme le VIX, le put/call ratio, ou l’indice de confiance des investisseurs, pour mesurer le degré de peur ou d’optimisme qui règne sur le marché. Vous pouvez également utiliser des indicateurs de momentum, comme le RSI, le MACD, ou le stochastique, pour mesurer la force et la direction de la tendance d’un titre. Si le sentiment est trop négatif, vous pouvez considérer qu’il y a un excès de pessimisme, et profiter d’une opportunité d’achat. Si le sentiment est trop positif, vous pouvez considérer qu’il y a un excès d’optimisme, et profiter d’une opportunité de vente.
Je continue à rédiger la prochaine section de l’article en tenant compte de ce que j’ai déjà rédigé. Voici ma réponse :
- Utiliser l’analyse comportementale : il s’agit d’observer le comportement des autres investisseurs, en analysant les données de marché, comme le volume, le sentiment, ou le momentum. Vous pouvez utiliser des indicateurs de sentiment, comme le VIX, le put/call ratio, ou l’indice de confiance des investisseurs, pour mesurer le degré de peur ou d’optimisme qui règne sur le marché. Vous pouvez également utiliser des indicateurs de momentum, comme le RSI, le MACD, ou le stochastique, pour mesurer la force et la direction de la tendance d’un titre. Si le sentiment est trop négatif, vous pouvez considérer qu’il y a un excès de pessimisme, et profiter d’une opportunité d’achat. Si le sentiment est trop positif, vous pouvez considérer qu’il y a un excès d’optimisme, et profiter d’une opportunité de vente.
Investir à l’international
Investir à l’international est une stratégie qui consiste à placer une partie de son capital dans des actifs situés hors de son pays de résidence. Cette stratégie présente des avantages et des inconvénients qu’il convient de connaître avant de se lancer. Dans cette section, nous allons vous présenter l’attractivité des marchés étrangers, les risques et les considérations liés aux investissements internationaux, et les grandes places boursières mondiales.
L’attractivité des marchés étrangers
L’attractivité des marchés étrangers désigne le degré de compétitivité et de performance d’un pays ou d’une région pour attirer les investisseurs étrangers. Plusieurs facteurs peuvent influencer l’attractivité d’un marché, tels que la stabilité politique et économique, le niveau de développement, la croissance potentielle, le cadre juridique et fiscal, la qualité des infrastructures, la disponibilité des ressources humaines et naturelles, etc.
Investir à l’étranger peut présenter plusieurs avantages pour les investisseurs, notamment :
- La diversification du portefeuille : en investissant dans des actifs situés dans différentes zones géographiques, les investisseurs peuvent réduire le risque global de leur portefeuille, en évitant de dépendre d’un seul marché ou d’une seule devise.
- La rentabilité potentielle : en investissant dans des marchés émergents ou en forte croissance, les investisseurs peuvent bénéficier d’un rendement plus élevé que sur leur marché domestique, en profitant de la dynamique économique et de la valorisation des actifs.
- L’optimisation fiscale : en investissant dans des pays offrant des avantages fiscaux, tels que des taux d’imposition plus faibles, des exonérations ou des crédits d’impôt, les investisseurs peuvent réduire leur charge fiscale et augmenter leur rendement net.
Il existe plusieurs sources d’information pour évaluer l’attractivité des marchés étrangers, telles que les rapports et les classements publiés par des organismes internationaux, des institutions financières ou des cabinets de conseil. Par exemple, le rapport sur l’investissement dans le monde publié par la CNUCED fournit des données et des analyses sur les flux et les politiques d’investissement direct étranger dans le monde. Le Global Financial Centers Index publié par le groupe Z/Yen classe les places financières les plus attrayantes dans le monde selon des critères tels que la compétitivité, l’innovation, la connectivité ou la durabilité.
Risques et considérations sur les investissements internationaux
Investir à l’étranger comporte également des risques et des considérations qu’il faut prendre en compte avant de se lancer. Parmi les principaux risques et considérations, on peut citer :
- Le risque de change : il s’agit du risque lié aux fluctuations des taux de change entre la devise du pays d’origine et la devise du pays d’investissement. Une variation défavorable du taux de change peut réduire la valeur ou le rendement des actifs détenus à l’étranger.
- Le risque de crédit : il s’agit du risque lié à la capacité des emprunteurs à rembourser leurs dettes. En investissant dans des obligations ou des prêts émis par des entités étrangères, les investisseurs s’exposent au risque de défaut de paiement ou de restructuration de la dette.
- Les risques liés à la propriété intellectuelle : il s’agit des risques liés à la protection et à l’exploitation des droits de propriété intellectuelle, tels que les brevets, les marques, les dessins ou les secrets d’affaires. En investissant dans des pays où la législation et l’application de la propriété intellectuelle sont faibles ou incertaines, les investisseurs peuvent perdre leur avantage concurrentiel ou être victimes de contrefaçon ou de piratage.
- Les risques de transport : il s’agit des risques liés au transport des biens ou des personnes entre le pays d’origine et le pays d’investissement. Ces risques peuvent inclure des retards, des pertes, des dommages, des vols, des accidents, des catastrophes naturelles, des conflits armés, etc.
- Les risques liés à l’éthique : il s’agit des risques liés au respect des normes éthiques, sociales et environnementales dans le pays d’investissement. En investissant dans des pays où ces normes sont faibles ou controversées, les investisseurs peuvent être exposés à des critiques, des sanctions, des boycotts, des poursuites ou des dommages à leur réputation.
Pour limiter ces risques et ces considérations, les investisseurs peuvent recourir à plusieurs stratégies, telles que :
- La couverture du risque de change : il s’agit d’utiliser des instruments financiers, tels que des contrats à terme, des options ou des swaps, pour se protéger contre les variations défavorables du taux de change.
- L’analyse du risque de crédit : il s’agit d’évaluer la solvabilité des emprunteurs, en utilisant des indicateurs financiers, des notations ou des rapports d’agences de notation.
- La protection de la propriété intellectuelle : il s’agit de déposer et d’enregistrer ses droits de propriété intellectuelle dans le pays d’investissement, en respectant les procédures et les délais requis, et de surveiller et de faire respecter ses droits en cas d’infraction.
- L’assurance du transport : il s’agit de souscrire une assurance couvrant les risques liés au transport des biens ou des personnes, en choisissant le niveau de garantie et les clauses adaptés à la situation.
- La responsabilité sociale et environnementale : il s’agit de respecter les normes éthiques, sociales et environnementales dans le pays d’investissement, en se conformant aux lois et aux règlements locaux, aux conventions internationales, aux codes de conduite ou aux labels de qualité.
Les grandes places boursières mondiales
Les grandes places boursières mondiales sont des marchés financiers où sont cotés et négociés des titres, tels que des actions, des obligations, des devises, des matières premières, des produits dérivés, etc. Ces places boursières jouent un rôle important dans l’économie mondiale, en facilitant le financement des entreprises, la diversification des investisseurs, la diffusion de l’information, la formation des prix, etc.
Il existe de nombreuses places boursières dans le monde, mais certaines se distinguent par leur taille, leur liquidité, leur influence ou leur spécialisation. Voici les 10 plus grandes bourses du monde, classées en fonction de leur capitalisation boursière :
- La Bourse de New York (New York Stock Exchange ou NYSE) : située à Wall Street, elle est la plus grande et la plus ancienne bourse du monde, fondée en 1792. Elle regroupe plus de 2 000 sociétés, dont les plus grandes multinationales américaines, avec une capitalisation boursière totale de plus de 25 000 milliards de dollars.
- Le NASDAQ : situé à New York, il est le deuxième plus grand marché boursier du monde, créé en 1971. Il est spécialisé dans les valeurs technologiques, avec plus de 3 000 sociétés cotées, dont les géants du secteur, tels que Apple, Microsoft, Amazon, Facebook ou Google, avec une capitalisation boursière totale de plus de 18 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Tokyo (Tokyo Stock Exchange ou TSE) : située à Tokyo, elle est la plus grande bourse d’Asie et la troisième plus grande bourse du monde, fondée en 1878. Elle regroupe plus de 2 000 sociétés, dont les leaders de l’industrie japonaise, tels que Toyota, Honda, Sony ou Nintendo, avec une capitalisation bJe continue à rédiger la prochaine section de l’article en tenant compte de ce que j’ai déjà rédigé. Voici ma réponse :
- La protection de la propriété intellectuelle : il s’agit de déposer et d’enregistrer ses droits de propriété intellectuelle dans le pays d’investissement, en respectant les procédures et les délais requis, et de surveiller et de faire respecter ses droits en cas d’infraction.
- L’assurance du transport : il s’agit de souscrire une assurance couvrant les risques liés au transport des biens ou des personnes, en choisissant le niveau de garantie et les clauses adaptés à la situation.
- La responsabilité sociale et environnementale : il s’agit de respecter les normes éthiques, sociales et environnementales dans le pays d’investissement, en se conformant aux lois et aux règlements locaux, aux conventions internationales, aux codes de conduite ou aux labels de qualité.
Les grandes places boursières mondiales
Les grandes places boursières mondiales sont des marchés financiers où sont cotés et négociés des titres, tels que des actions, des obligations, des devises, des matières premières, des produits dérivés, etc. Ces places boursières jouent un rôle important dans l’économie mondiale, en facilitant le financement des entreprises, la diversification des investisseurs, la diffusion de l’information, la formation des prix, etc.
Il existe de nombreuses places boursières dans le monde, mais certaines se distinguent par leur taille, leur liquidité, leur influence ou leur spécialisation. Voici les 10 plus grandes bourses du monde, classées en fonction de leur capitalisation boursière :
- La Bourse de New York (New York Stock Exchange ou NYSE) : située à Wall Street, elle est la plus grande et la plus ancienne bourse du monde, fondée en 1792. Elle regroupe plus de 2 000 sociétés, dont les plus grandes multinationales américaines, avec une capitalisation boursière totale de plus de 25 000 milliards de dollars.
- Le NASDAQ : situé à New York, il est le deuxième plus grand marché boursier du monde, créé en 1971. Il est spécialisé dans les valeurs technologiques, avec plus de 3 000 sociétés cotées, dont les géants du secteur, tels que Apple, Microsoft, Amazon, Facebook ou Google, avec une capitalisation boursière totale de plus de 18 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Tokyo (Tokyo Stock Exchange ou TSE) : située à Tokyo, elle est la plus grande bourse d’Asie et la troisième plus grande bourse du monde, fondée en 1878. Elle regroupe plus de 2 000 sociétés, dont les leaders de l’industrie japonaise, tels que Toyota, Honda, Sony ou Nintendo, avec une capitalisation boursière totale de plus de 6 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Shanghai (Shanghai Stock Exchange ou SSE) : située à Shanghai, elle est la plus grande bourse de Chine et la quatrième plus grande bourse du monde, fondée en 1990. Elle regroupe plus de 1 500 sociétés, dont les poids lourds de l’économie chinoise, tels que PetroChina, ICBC ou Alibaba, avec une capitalisation boursière totale de plus de 5 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Hong Kong (Hong Kong Stock Exchange ou HKEX) : située à Hong Kong, elle est la deuxième plus grande bourse d’Asie et la cinquième plus grande bourse du monde, fondée en 1891. Elle regroupe plus de 2 000 sociétés, dont les champions de la finance, de l’énergie ou de la technologie, tels que HSBC, Tencent ou Xiaomi, avec une capitalisation boursière totale de plus de 4 000 milliards de dollars.
- La Bourse d’Euronext : située à Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Dublin, elle est la plus grande bourse d’Europe et la sixième plus grande bourse du monde, fondée en 2000. Elle regroupe plus de 1 000 sociétés, dont les fleurons de l’industrie, des services ou de la santé, tels que LVMH, Unilever ou Sanofi, avec une capitalisation boursière totale de plus de 4 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Londres (London Stock Exchange ou LSE) : située à Londres, elle est la deuxième plus grande bourse d’Europe et la septième plus grande bourse du monde, fondée en 1801. Elle regroupe plus de 2 000 sociétés, dont les leaders de la finance, de l’énergie ou de la consommation, tels que BP, Vodafone ou Diageo, avec une capitalisation boursière totale de plus de 3 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Shenzhen (Shenzhen Stock Exchange ou SZSE) : située à Shenzhen, elle est la deuxième plus grande bourse de Chine et la huitième plus grande bourse du monde, fondée en 1990. Elle regroupe plus de 2 000 sociétés, dont les stars de l’innovation, de la technologie ou de la santé, tels que Huawei, BYD ou Ping An, avec une capitalisation boursière totale de plus de 3 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Toronto (Toronto Stock Exchange ou TSX) : située à Toronto, elle est la plus grande bourse du Canada et la neuvième plus grande bourse du monde, fondée en 1852. Elle regroupe plus de 1 500 sociétés, dont les géants des ressources naturelles, de la finance ou de la communication, tels que Suncor, Royal Bank of Canada ou BCE, avec une capitalisation boursière totale de plus de 2 000 milliards de dollars.
- La Bourse de Francfort (Frankfurt Stock Exchange ou FWB) : située à Francfort, elle est la plus grande bourse d’Allemagne et la dixième plus grande bourse du monde, fondée en 1585. Elle regroupe plus de 700 sociétés, dont les mastodontes de l’automobile, de la chimie ou de la pharmacie, tels que Volkswagen, BASF ou Bayer, avec une capitalisation boursière totale de plus de 2 000 milliards de dollars.
Les grandes tendances de l’investissement financier
Le trading algorithmique et l’intelligence artificielle
Le trading algorithmique est une forme de trading qui repose sur l’utilisation de programmes informatiques qui exécutent automatiquement des ordres d’achat ou de vente selon des règles prédéfinies. Ces règles peuvent être basées sur des critères techniques, tels que les indicateurs de tendance, les niveaux de support et de résistance, les signaux d’entrée et de sortie, etc., ou sur des critères fondamentaux, tels que les données économiques, les résultats financiers, les événements de marché, etc. Le trading algorithmique permet de réduire les coûts de transaction, d’augmenter la vitesse et la précision des ordres, de profiter des opportunités de marché, et de limiter l’impact des émotions humaines sur les décisions de trading.
L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui permet aux machines d’apprendre et de s’adapter en fonction de l’évolution des données du marché. L’IA peut être utilisée pour créer des algorithmes de trading plus performants, capables de traiter des volumes importants d’informations, de détecter des modèles complexes, de générer des prévisions, et de réagir aux changements de marché. L’IA peut également être utilisée pour optimiser la gestion des risques, la sélection des actifs, la diversification du portefeuille, et la personnalisation des services aux clients. L’IA offre ainsi aux investisseurs des avantages compétitifs, tels que l’amélioration du rendement, la réduction des pertes, et la différenciation des offres.
Le trading algorithmique et l’IA sont des tendances majeures dans le monde de la finance, qui représentent des opportunités et des défis pour les investisseurs. Selon une étude de l’OCDE, le trading algorithmique représente environ 80 % du volume des transactions sur les marchés d’actions aux États-Unis et en Europe, et environ 60 % sur les marchés des changes. Selon une autre étude de PwC, 72 % des gestionnaires d’actifs et 52 % des fonds de pension utilisent l’IA dans leur activité, principalement pour l’analyse des données, la gestion du portefeuille, et le conseil aux clients. Toutefois, le trading algorithmique et l’IA présentent également des risques, tels que la volatilité accrue, la manipulation de marché, la cybercriminalité, ou la perte de contrôle humain.
La montée de l’investissement durable et responsable (ISR)
L’investissement durable et responsable (ISR) est une stratégie d’investissement qui vise à concilier la performance financière et l’impact social et environnemental, en finançant les entreprises qui contribuent au développement durable dans tous les secteurs d’activité. L’ISR repose sur l’intégration de critères extra-financiers, appelés critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), dans la sélection et la gestion des actifs financiers. Ces critères peuvent concerner, par exemple, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le respect des droits humains, la lutte contre la corruption, la diversité, etc. L’ISR permet ainsi aux investisseurs de tenir compte des enjeux sociétaux et environnementaux dans leurs décisions de placement, et d’exercer leur influence sur les pratiques des entreprises.
L’ISR est une tendance de fond dans le monde de l’investissement financier, qui répond à une demande croissante des épargnants, des régulateurs, et des parties prenantes. Selon une étude de l’Association française de la gestion financière (AFG), l’encours des fonds ISR en France a atteint 497 milliards d’euros à fin 2020, soit une progression de 41 % par rapport à 2019. Selon une autre étude de l’Initiative mondiale pour la finance durable (GSIA), l’encours des actifs gérés selon des principes de développement durable dans le monde a atteint 35 300 milliards de dollars à fin 2020, soit une progression de 15 % par rapport à 2018. Par ailleurs, l’ISR bénéficie du soutien des autorités publiques, qui ont mis en place des cadres réglementaires et des labels pour favoriser son développement, tels que le label ISR en France ou le règlement européen sur la finance durable (SFDR) .
Le rôle des cryptomonnaies et des actifs numériques
Les cryptomonnaies et les actifs numériques sont des actifs virtuels qui utilisent la technologie de la blockchain pour fonctionner de manière décentralisée, sécurisée et transparente. La blockchain est un système de stockage et de transmission d’informations qui repose sur un réseau d’ordinateurs, sans organe central de contrôle. Les cryptomonnaies et les actifs numériques peuvent être échangés entre les utilisateurs via internet, sans passer par des intermédiaires financiers. Les cryptomonnaies sont des actifs numériques qui ont vocation à servir de moyen de paiement, tandis que les actifs numériques peuvent avoir d’autres fonctions, telles que représenter des droits de propriété, des titres financiers, des œuvres d’art, etc.
Les cryptomonnaies et les actifs numériques sont des tendances émergentes dans le monde de l’investissement financier, qui offrent de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour les investisseurs. Selon une étude de Statista, le nombre d’utilisateurs de cryptomonnaies dans le monde a atteint 221 millions à fin juin 2021, soit une progression de 189 % par rapport à fin 2020. Selon une autre étude de CoinMarketCap, la capitalisation boursière totale des cryptomonnaies dans le monde a atteint 2 000 milliards de dollars à fin août 2021, soit une progression de 900 % par rapport à fin 2020. Par ailleurs, les actifs numériques connaissent un essor remarquable, notamment avec le phénomène des NFT (non-fungible tokens), qui sont des jetons numériques uniques et non interchangeables, utilisés pour représenter des biens numériques ou physiques. Toutefois, les cryptomonnaies et les actifs numériques présentent également des risques, tels que la volatilité, la fraude, le piratage, ou le blanchiment d’argent.
Conclusion : Vers une approche équilibrée de l’investissement
Dans cet article, nous avons vu comment investir en bourse de manière intelligente et rentable, en tenant compte des différents aspects du marché financier, des produits disponibles, des stratégies possibles, et des tendances actuelles. Nous avons également souligné l’importance de se former et de s’informer sur les questions financières, afin de prendre des décisions éclairées et adaptées à son profil et à ses objectifs. Enfin, nous avons insisté sur la nécessité de faire preuve de patience et de persévérance, qui sont des qualités essentielles pour réussir en bourse sur le long terme. Voici un résumé des points clés à retenir :
Résumé des points clés pour réussir en bourse
- Investir en bourse, c’est placer son argent dans des actifs financiers, tels que des actions, des obligations, des devises, des matières premières, etc., dans le but d’en tirer un revenu ou une plus-value.
- Investir en bourse présente des avantages, tels que la diversification du patrimoine, la rentabilité potentielle, l’optimisation fiscale, mais aussi des risques, tels que la perte en capital, la volatilité, la fraude, le piratage, etc.
- Investir en bourse nécessite de définir son profil d’investisseur, en fonction de son horizon de placement, de son aversion au risque, de ses connaissances, de ses objectifs, et de ses contraintes.
- Investir en bourse implique de choisir les produits financiers adaptés à son profil et à ses objectifs, en tenant compte de leurs caractéristiques, de leurs performances, de leurs coûts, et de leur fiscalité.
- Investir en bourse suppose de déterminer sa stratégie d’investissement, en fonction de son style (actif ou passif, value ou growth, etc.), de son allocation d’actifs, de ses critères de sélection, de ses outils d’analyse, et de son mode de gestion (directe ou déléguée).
- Investir en bourse demande de suivre les grandes tendances qui influencent le marché financier, telles que le trading algorithmique et l’intelligence artificielle, l’investissement durable et responsable, et le rôle des cryptomonnaies et des actifs numériques.
Continuer son éducation financière
L’éducation financière est le processus par lequel on améliore sa connaissance des produits, concepts et risques financiers, et on acquiert les compétences et la confiance nécessaires pour prendre des décisions efficaces en matière financière. L’éducation financière est essentielle pour investir en bourse, car elle permet de comprendre le fonctionnement du marché, de maîtriser les produits et les outils disponibles, et de gérer son portefeuille de manière optimale. L’éducation financière est également bénéfique pour améliorer son bien-être financier et sociétal, et pour participer à l’économie.
Pour continuer son éducation financière, il existe plusieurs sources d’information et de formation, telles que :
- Les sites internet spécialisés, qui proposent des articles, des vidéos, des podcasts, des webinaires, des newsletters, etc., sur les sujets financiers. Par exemple, le site [La finance pour tous] offre des contenus pédagogiques et ludiques sur l’éducation financière.
- Les livres et les revues, qui permettent d’approfondir ses connaissances et de se tenir informé de l’actualité financière. Par exemple, le livre [L’investisseur intelligent] de Benjamin Graham est considéré comme un classique de la littérature boursière.
- Les formations et les certifications, qui visent à développer ses compétences et à valider ses acquis en matière financière. Par exemple, la certification [AMF] délivrée par l’Autorité des marchés financiers atteste de la maîtrise des connaissances indispensables pour exercer une activité professionnelle sur les marchés financiers.
- Les réseaux sociaux et les forums, qui permettent d’échanger avec d’autres investisseurs, de partager ses expériences, de demander des conseils, et de s’inspirer des meilleures pratiques. Par exemple, le forum [Devenir rentier] est dédié à l’investissement immobilier et financier.
L’importance de la patience et de la persévérance
La patience et la persévérance sont des qualités indispensables pour réussir en bourse, car elles permettent de surmonter les difficultés, les échecs, et les tentations qui peuvent se présenter sur le chemin de l’investissement. La patience et la persévérance se manifestent de plusieurs manières, telles que :
- La patience de se former et de s’informer avant d’investir, afin de ne pas se lancer à l’aveugle, de ne pas se laisser influencer par les modes ou les rumeurs, et de ne pas prendre de décisions impulsives ou irrationnelles.
- La patience d’investir sur le long terme, afin de ne pas chercher à faire des profits rapides et faciles, de ne pas se laisser décourager par les fluctuations du marché, et de ne pas vendre à perte ou acheter trop cher.
- La patience de diversifier son portefeuille, afin de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, de ne pas s’exposer à un risque excessif, et de ne pas rater des opportunités de rendement.
- La persévérance de se fixer des objectifs et de s’y tenir, afin de ne pas se disperser, de ne pas se laisser distraire, et de ne pas abandonner en cours de route.
- La persévérance d’évaluer ses performances et de s’améliorer, afin de ne pas se contenter de ses résultats, de ne pas se reposer sur ses lauriers, et de ne pas répéter ses erreurs.
Comme le dit le proverbe, « Rome ne s’est pas faite en un jour ». De même, investir en bourse n’est pas une affaire de chance ou de hasard, mais de travail et de discipline. Il faut donc savoir faire preuve de patience et de persévérance, qui sont les clés du succès en bourse.