Tu as envie d’investir en bourse, mais tu ne sais pas par où commencer? Tu te demandes ce que sont les actions, comment elles fonctionnent et pourquoi elles sont importantes pour l’économie? Tu es au bon endroit! Dans cet article, je vais te guider pas à pas dans le monde fascinant des actions en bourse. Tu vas découvrir ce que sont les actions, comment elles sont créées, échangées et valorisées, quels sont les types d’actions et les implications pour l’investisseur, comment et pourquoi investir en actions, comment analyser une action avant investissement, comment construire et gérer son portefeuille d’actions, quels sont les taxes et les frais associés aux transactions boursières, quels sont les outils et ressources pour les investisseurs en actions, quelles sont les tendances actuelles sur le marché des actions et quelles sont les erreurs courantes à éviter lors du trading d’actions. Prêt? Alors, commençons!
Qu’est-ce qu’une action?
Les actions sont émises par les entreprises pour se financer. En effet, les entreprises ont besoin de capitaux pour se développer, investir, innover, etc. Elles peuvent se financer de deux manières : par l’endettement ou par l’émission d’actions. L’endettement consiste à emprunter de l’argent à des banques ou à des investisseurs, mais cela implique de payer des intérêts et de rembourser le capital. L’émission d’actions consiste à céder une partie du capital de l’entreprise à des investisseurs, mais cela implique de partager les bénéfices et le pouvoir de décision.
Les actions sont cotées en bourse, c’est-à-dire qu’elles sont négociables sur un marché organisé où se rencontrent les offreurs et les demandeurs d’actions. Le prix d’une action est déterminé par l’offre et la demande, c’est-à-dire par la confrontation entre les acheteurs et les vendeurs. Le prix d’une action reflète donc la valeur que les investisseurs accordent à l’entreprise, en fonction de ses performances, de ses perspectives, de son environnement, etc.
Importance des actions dans l’économie
Les actions jouent un rôle essentiel dans l’économie, car elles permettent aux entreprises de se financer, de se développer et de créer de la valeur. Les entreprises qui émettent des actions bénéficient d’une source de financement flexible, qui ne les oblige pas à rembourser le capital ni à payer des intérêts. Elles peuvent ainsi investir dans des projets rentables, innover, se diversifier, etc. Les entreprises qui émettent des actions sont aussi soumises à la discipline du marché, qui les incite à être performantes, transparentes et responsables.
Les actions permettent aussi aux investisseurs de participer à la croissance des entreprises, de diversifier leur patrimoine et de percevoir des revenus. Les investisseurs qui achètent des actions deviennent propriétaires d’une partie de l’entreprise, ce qui leur donne droit à une part des bénéfices (sous forme de dividendes) et à une part du pouvoir de décision (sous forme de droits de vote). Les investisseurs qui achètent des actions peuvent aussi réaliser des plus-values, c’est-à-dire vendre leurs actions à un prix supérieur à celui d’achat, si la valeur de l’entreprise augmente.
Les actions contribuent également au financement de l’économie, à la création d’emplois, à la diffusion de l’innovation et à la stabilité financière. En effet, les actions permettent aux entreprises de lever des fonds auprès des investisseurs, qui sont ensuite réinjectés dans l’économie sous forme d’investissements, de salaires, de taxes, etc. Les actions favorisent aussi la diffusion de l’innovation, car elles récompensent les entreprises qui innovent et qui créent de la valeur. Les actions participent enfin à la stabilité financière, car elles offrent aux investisseurs une possibilité de diversification de leur portefeuille, ce qui réduit le risque global.
Comprendre le fonctionnement du marché boursier
Après avoir vu ce que sont les actions et pourquoi elles sont importantes pour l’économie, il est temps de comprendre comment fonctionne le marché boursier. Comment les actions sont-elles créées, échangées et valorisées? Quels sont les acteurs et les règles du jeu? Quels sont les indicateurs et les outils pour suivre l’évolution du marché? Dans cette section, nous allons répondre à ces questions en abordant les points suivants:
Les bourses de valeurs : définition et rôles
Les bourses de valeurs sont des marchés organisés où sont cotées et négociées les actions des sociétés. Il existe des bourses de valeurs dans la plupart des pays du monde, mais certaines sont plus importantes que d’autres en termes de capitalisation boursière, de volume d’échanges et de notoriété. Par exemple, la Bourse de New York (NYSE) est la plus grande bourse du monde, suivie par le NASDAQ, la Bourse de Tokyo, la Bourse de Shanghai et la Bourse de Hong Kong. En France, la principale bourse de valeurs est Euronext Paris, anciennement appelée Bourse de Paris .
Les bourses de valeurs ont plusieurs rôles dans l’économie. Elles permettent aux entreprises de se financer en émettant des actions auprès des investisseurs, qui deviennent ainsi des actionnaires. Elles permettent aussi aux investisseurs de diversifier leur patrimoine, de percevoir des revenus (dividendes) et de réaliser des gains (plus-values) en achetant et en vendant des actions. Elles contribuent également à la transparence, à la liquidité et à la régulation du marché, en fixant les prix des actions en fonction de l’offre et de la demande, en assurant la sécurité et la rapidité des transactions, et en respectant les règles de droit et de déontologie.
Les indices boursiers : guides et baromètres
Les indices boursiers sont des indicateurs qui mesurent la performance du marché boursier ou d’un segment de celui-ci. Ils sont calculés à partir d’un panier d’actions sélectionnées selon des critères définis, tels que la capitalisation boursière, le secteur d’activité, la nationalité, etc. Les indices boursiers servent de guides et de baromètres pour les investisseurs, qui peuvent ainsi comparer la rentabilité de leurs placements avec celle du marché, se faire une idée de la tendance générale, ou encore se référer à un indice pour composer leur portefeuille d’actions.
Il existe des milliers d’indices boursiers dans le monde, mais certains sont plus connus que d’autres. Par exemple, le CAC 40 est l’indice phare de la Bourse de Paris, qui regroupe les 40 plus grandes entreprises françaises cotées en termes de capitalisation boursière. Le Dow Jones Industrial Average est l’indice le plus ancien et le plus célèbre de la Bourse de New York, qui regroupe 30 grandes entreprises américaines représentatives de l’économie. Le NASDAQ Composite est l’indice qui reflète le mieux la performance des entreprises technologiques cotées sur le NASDAQ. D’autres indices boursiers importants sont le S&P 500, le Nikkei 225, le DAX, le FTSE 100, etc.
Le cycle de vie d’une action en bourse
Une action en bourse suit un cycle de vie qui comprend plusieurs étapes. La première étape est l’introduction en bourse, ou IPO (Initial Public Offering), qui consiste pour une entreprise à émettre des actions sur le marché primaire, c’est-à-dire à les vendre pour la première fois aux investisseurs. L’objectif de l’introduction en bourse est de lever des fonds pour financer le développement de l’entreprise, mais aussi de gagner en visibilité, en crédibilité et en liquidité. L’introduction en bourse implique de respecter un certain nombre de formalités, comme la rédaction d’un document d’information, l’évaluation de la valeur de l’entreprise, la fixation du prix et du nombre d’actions à émettre, la sélection des intermédiaires financiers, etc.
La deuxième étape est la cotation en bourse, qui consiste pour une entreprise à inscrire ses actions sur le marché secondaire, c’est-à-dire à les rendre négociables sur une bourse de valeurs. La cotation en bourse permet aux investisseurs d’acheter et de vendre des actions en fonction de leurs besoins et de leurs attentes. La cotation en bourse implique de respecter un certain nombre de règles, comme la publication des comptes, la communication des informations pertinentes, le respect des normes de gouvernance, etc.
La troisième étape est la sortie de bourse, qui consiste pour une entreprise à retirer ses actions du marché boursier. La sortie de bourse peut être volontaire ou forcée. Elle peut être volontaire si l’entreprise souhaite se protéger d’une OPA (Offre Publique d’Achat), réduire ses coûts, retrouver son indépendance, etc. Elle peut être forcée si l’entreprise ne respecte plus les critères de cotation, si elle fait l’objet d’une OPE (Offre Publique d’Échange), si elle fusionne avec une autre entreprise, si elle fait faillite, etc. La sortie de bourse implique de racheter les actions des actionnaires minoritaires, généralement à un prix supérieur au cours de bourse.
Types d’actions et implications pour l’investisseur
Actions ordinaires versus actions privilégiées
Comme nous l’avons vu, il existe deux principaux types d’actions : les actions ordinaires et les actions privilégiées. Les actions ordinaires sont les plus courantes et les plus importantes. Elles confèrent aux actionnaires le droit de vote aux assemblées générales, le droit de percevoir des dividendes et le droit de participer au reliquat en cas de liquidation de la société. Les actions privilégiées sont des actions qui bénéficient de certains avantages par rapport aux actions ordinaires, mais qui comportent aussi des inconvénients. Il existe plusieurs catégories d’actions privilégiées, selon les droits et les conditions qui leur sont attachés. Voici quelques exemples d’actions privilégiées :
- Les actions privilégiées de roulement, qui sont émises lors d’un transfert de biens à la société sans impact fiscal immédiat, et qui sont rachetables à la juste valeur marchande des biens transférés.
- Les actions privilégiées d’investissement, qui sont émises pour financer des projets spécifiques, et qui sont rachetables à un prix fixe ou variable.
- Les actions privilégiées de contrôle, qui sont émises pour assurer le contrôle de la société par un actionnaire majoritaire, et qui ont un droit de vote multiple.
Les avantages des actions privilégiées sont les suivants :
- Elles ont un droit prioritaire sur les actions ordinaires pour le paiement des dividendes et le remboursement du capital en cas de liquidation. Cela signifie que les actionnaires privilégiés sont payés avant les actionnaires ordinaires, ce qui réduit le risque de perdre leur investissement.
- Elles offrent généralement un taux de dividende plus élevé et plus stable que les actions ordinaires. Cela signifie que les actionnaires privilégiés reçoivent des revenus réguliers et prévisibles, ce qui est apprécié par les investisseurs à la recherche de sécurité.
- Elles sont moins sensibles aux fluctuations du marché que les actions ordinaires. Cela signifie que les actionnaires privilégiés sont moins exposés à la volatilité des cours, ce qui réduit le risque de perdre de la valeur.
Les inconvénients des actions privilégiées sont les suivants :
- Elles n’ont généralement pas de droit de vote aux assemblées générales, sauf dans certains cas exceptionnels. Cela signifie que les actionnaires privilégiés n’ont pas de pouvoir de décision sur la gestion de la société, et qu’ils ne peuvent pas influencer son orientation stratégique.
- Elles ont un potentiel de croissance limité par rapport aux actions ordinaires. Cela signifie que les actionnaires privilégiés ne bénéficient pas de la hausse du prix des actions, et qu’ils ne peuvent pas réaliser des plus-values importantes.
- Elles sont soumises à des conditions particulières qui peuvent être défavorables aux actionnaires. Par exemple, la société peut avoir le droit de racheter les actions privilégiées à un prix inférieur au cours du marché, ou de suspendre le paiement des dividendes si elle rencontre des difficultés financières.
En résumé, les actions ordinaires offrent un potentiel de croissance plus élevé, mais aussi un risque plus élevé, que les actions privilégiées. Les actions privilégiées offrent une sécurité et une stabilité plus élevées, mais aussi un rendement plus faible, que les actions ordinaires. Le choix entre les deux types d’actions dépend donc du profil de l’investisseur, de ses objectifs, de son horizon de placement et de sa tolérance au risque.
Les dividendes : définition et impact sur le choix d’actions
Les dividendes ont un impact sur le choix des actions, car ils influencent le rendement et le risque des placements. Le rendement d’une action est le rapport entre le revenu qu’elle génère (dividendes et plus-values) et le prix qu’elle coûte. Le risque d’une action est la probabilité qu’elle perde de la valeur ou qu’elle ne rapporte pas le revenu attendu. Voici comment les dividendes affectent le rendement et le risque des actions :
- Les actions à dividendes élevés offrent un rendement élevé, mais aussi un risque élevé. En effet, un dividende élevé signifie que la société distribue une grande partie de ses bénéfices à ses actionnaires, ce qui peut être interprété comme un signe de confiance ou de générosité, mais aussi comme un signe de faiblesse ou de manque d’opportunités d’investissement. Un dividende élevé peut aussi être insoutenable à long terme, si la société n’est pas capable de maintenir ou d’augmenter ses bénéfices. Un dividende élevé peut donc attirer les investisseurs à la recherche de revenus immédiats, mais aussi les exposer à une baisse du prix des actions ou à une réduction du dividende.
- Les actions à dividendes faibles ou nuls offrent un rendement faible, mais aussi un risque faible. En effet, un dividende faible ou nul signifie que la société réinvestit la plupart de ses bénéfices dans son développement, ce qui peut être interprété comme un signe de croissance ou d’innovation, mais aussi comme un signe de prudence ou de rentabilité insuffisante. Un dividende faible ou nul peut aussi être plus flexible à long terme, si la société peut adapter sa distribution en fonction de ses besoins et de ses opportunités. Un dividende faible ou nul peut donc attirer les investisseurs à la recherche de plus-values futures, mais aussi les priver de revenus réguliers.
En résumé, les dividendes sont un critère important à prendre en compte dans le choix des actions, car ils reflètent la stratégie et la performance de la société, et ils déterminent le rendement et le risque des placements. Le choix entre les actions à dividendes élevés ou faibles dépend donc du profil de l’investisseur, de ses objectifs, de son horizon de placement et de sa tolérance au risque.
Comment et pourquoi investir en actions?
Dans les sections précédentes, nous avons vu ce que sont les actions, comment elles sont créées, échangées et valorisées, quels sont les types d’actions et les implications pour l’investisseur, et quels sont les rôles des bourses de valeurs et des indices boursiers. Dans cette section, nous allons nous intéresser à la question de savoir comment et pourquoi investir en actions. En effet, investir en actions n’est pas une décision à prendre à la légère, car elle implique de prendre en compte ses objectifs, son profil, son budget, sa stratégie, etc. Nous allons donc aborder les points suivants :
Définir ses objectifs d’investissement
Avant d’investir en actions, il est essentiel de définir ses objectifs d’investissement, c’est-à-dire ce que l’on attend de son placement, à quel horizon, avec quel niveau de risque, etc. Les objectifs d’investissement peuvent être variés, selon les besoins et les envies de chacun. Par exemple, on peut investir en actions pour :
- Se constituer un patrimoine sur le long terme, en profitant de la croissance des entreprises et de la valorisation des actions.
- Générer des revenus complémentaires, en percevant des dividendes réguliers et en réalisant des plus-values occasionnelles.
- Financer un projet personnel, comme l’achat d’un bien immobilier, le financement des études de ses enfants, la préparation de sa retraite, etc.
- Contribuer au développement durable, en soutenant des entreprises responsables et respectueuses de l’environnement, de la société et de la gouvernance.
Les objectifs d’investissement doivent être clairs, réalistes et cohérents avec son profil d’investisseur. En effet, il faut tenir compte de sa situation personnelle, de ses connaissances, de son expérience, de sa capacité d’épargne, de sa tolérance au risque, etc. Il faut aussi être conscient que les objectifs d’investissement peuvent évoluer au fil du temps, en fonction des aléas de la vie, des opportunités du marché, des changements de réglementation, etc. Il est donc important de réévaluer régulièrement ses objectifs d’investissement, et d’adapter en conséquence son portefeuille d’actions.
Investissement direct vs fonds communs de placement
Une fois ses objectifs d’investissement définis, il faut choisir le mode d’investissement le plus adapté. Il existe deux grandes façons d’investir en actions : l’investissement direct et l’investissement indirect. L’investissement direct consiste à acheter soi-même des actions sur le marché boursier, en passant par un intermédiaire financier, comme un courtier en ligne ou une banque. L’investissement indirect consiste à acheter des parts de fonds communs de placement, qui sont des produits financiers regroupant des actions de différentes entreprises, gérés par des professionnels. Voici les avantages et les inconvénients de chaque mode d’investissement :
- L’investissement direct offre plus de liberté, de contrôle et de personnalisation. En effet, l’investisseur peut choisir lui-même les actions qu’il souhaite acheter, selon ses critères, ses préférences, ses convictions, etc. Il peut aussi suivre l’évolution de son portefeuille d’actions, et intervenir à tout moment pour acheter ou vendre des actions, selon sa stratégie. L’investissement direct permet aussi de réduire les frais de gestion, qui sont souvent plus élevés pour les fonds communs de placement.
- L’investissement indirect offre plus de simplicité, de diversification et de sécurité. En effet, l’investisseur n’a pas besoin de se soucier du choix des actions, ni de leur suivi, ni de leur gestion. Il délègue ces tâches à des professionnels, qui disposent de plus de compétences, d’informations, d’outils, etc. L’investissement indirect permet aussi de bénéficier de la diversification, qui consiste à répartir son capital sur plusieurs actions, de différents secteurs, de différentes zones géographiques, etc. La diversification permet de réduire le risque global du portefeuille, en compensant les pertes éventuelles d’une action par les gains d’une autre.
En résumé, l’investissement direct et l’investissement indirect sont deux modes d’investissement complémentaires, qui présentent chacun des avantages et des inconvénients. Le choix entre les deux modes d’investissement dépend donc du profil de l’investisseur, de ses objectifs, de son budget, de son temps, de son niveau de connaissance, etc. Il est aussi possible de combiner les deux modes d’invest
Comment et pourquoi investir en actions?
Dans les sections précédentes, nous avons vu ce que sont les actions, comment elles sont créées, échangées et valorisées, quels sont les rôles des bourses de valeurs et des indices boursiers, et quels sont les différents types d’actions et leurs implications pour l’investisseur. Dans cette section, nous allons nous intéresser à la question de savoir comment et pourquoi investir en actions. En effet, investir en actions est une décision qui ne se prend pas à la légère, et qui nécessite de connaître les avantages, les inconvénients, les risques et les opportunités de ce type de placement. Nous allons donc aborder les points suivants :
Les avantages et les inconvénients d’investir en actions
Investir en actions présente des avantages et des inconvénients, qu’il faut bien peser avant de se lancer. Voici les principaux avantages d’investir en actions :
- Investir en actions permet de participer à la croissance des entreprises et de l’économie. En achetant des actions, on devient propriétaire d’une partie de l’entreprise, et on bénéficie de sa performance et de son potentiel de développement. Investir en actions, c’est aussi soutenir l’innovation, la création d’emplois, la compétitivité, etc.
- Investir en actions permet de diversifier son patrimoine et de réduire le risque global. En effet, les actions ont une faible corrélation avec les autres actifs financiers, comme les obligations, les matières premières, les devises, etc. Cela signifie que les actions ne réagissent pas de la même manière aux événements économiques et financiers, et qu’elles peuvent compenser les pertes subies sur d’autres placements.
- Investir en actions permet de profiter de la fiscalité avantageuse des actions. En effet, les revenus tirés des actions (dividendes et plus-values) bénéficient d’un régime fiscal favorable, notamment grâce au PEA (Plan d’Épargne en Actions), qui permet de détenir des actions françaises ou européennes sans payer d’impôt sur les gains, à condition de respecter certaines conditions de durée et de plafond
Voici les principaux inconvénients d’investir en actions :
- Investir en actions implique de supporter un risque élevé. En effet, les actions sont des actifs volatils, qui peuvent varier fortement à la hausse comme à la baisse, en fonction de l’offre et de la demande, des résultats et des perspectives de l’entreprise, de l’environnement économique et financier, etc. Investir en actions, c’est donc s’exposer à la possibilité de perdre tout ou partie de son capital.
- Investir en actions nécessite de disposer de connaissances et de compétences. En effet, les actions sont des actifs complexes, qui requièrent de savoir analyser les informations financières, économiques et boursières, de connaître les caractéristiques et les spécificités de chaque entreprise, de suivre l’évolution du marché et de ses tendances, etc. Investir en actions, c’est donc s’engager à se former et à se renseigner en permanence.
- Investir en actions demande du temps et de la patience. En effet, les actions sont des actifs à long terme, qui nécessitent de garder son sang-froid face aux fluctuations du marché, de résister à la tentation de vendre ou d’acheter sous l’effet de l’émotion, de se fixer des objectifs clairs et réalistes, etc. Investir en actions, c’est donc adopter une stratégie cohérente et durable.
Les risques et les opportunités d’investir en actions
Investir en actions comporte des risques et des opportunités, qu’il faut bien identifier et évaluer avant de se lancer. Voici les principaux risques d’investir en actions :
- Le risque de marché, qui est le risque de voir le prix des actions baisser en raison d’une évolution défavorable du marché boursier dans son ensemble, ou d’un secteur d’activité en particulier. Ce risque peut être lié à des facteurs macroéconomiques (croissance, inflation, taux d’intérêt, etc.), géopolitiques (guerre, terrorisme, etc.), sanitaires (pandémie, etc.), environnementaux (catastrophe naturelle, etc.), etc.
- Le risque de liquidité, qui est le risque de ne pas pouvoir acheter ou vendre des actions rapidement et facilement, sans affecter leur prix. Ce risque peut être lié à la faible fréquence ou au faible volume des transactions sur une action, à la faible profondeur du marché (nombre d’acheteurs et de vendeurs), à la faible diversité des acteurs du marché (concentration des ordres), etc.
- Le risque de crédit, qui est le risque de voir la valeur des actions diminuer en raison d’une dégradation de la solvabilité de l’entreprise, qui peut entraîner une baisse de ses bénéfices, une réduction de ses dividendes, voire une faillite. Ce risque peut être lié à une mauvaise gestion de l’entreprise, à une concurrence accrue, à une perte de clients, à une augmentation des coûts, etc.
Voici les principales opportunités d’investir en actions :
- L’opportunité de profiter de la croissance économique, qui se traduit par une augmentation de la demande, de la production, des profits, etc., et qui stimule la performance des entreprises et la valorisation des actions. Cette opportunité peut être liée à des facteurs macroéconomiques (politique monétaire, politique budgétaire, commerce international, etc.), géopolitiques (paix, coopération, etc.), sanitaires (vaccination, etc.), environnementaux (transition énergétique, etc.), etc.
- L’opportunité de bénéficier de l’innovation technologique, qui se traduit par une amélioration de la productivité, de la qualité, de la compétitivité, etc., et qui favorise la croissance et la rentabilité des entreprises et la valorisation des actions. Cette opportunité peut être liée à des secteurs d’activité en plein essor (numérique, biotechnologie, etc.), à des produits ou des services innovants (intelligence artificielle, cloud, etc.), à des modes de consommation nouveaux (e-commerce, streaming, etc.), etc.
- L’opportunité de saisir des occasions de marché, qui se traduit par la possibilité d’acheter ou de vendre des actions à un prix avantageux, en fonction de l’évolution de l’offre et de la demande, des résultats et des perspectives de l’entreprise, de l’environnement économique et financier, etc. Cette opportunité peut être liée à des événements ponctuels (introduction en bourse, fusion-acquisition, scission, etc.), à des anomalies de marché (sous-évaluation, surévaluation, etc.), à des stratégies d’investissement (value, growth, momentum, etc.), etc.
Analyser une action avant investissement
Avant d’investir en actions, il est indispensable de réaliser une analyse approfondie de l’entreprise et de son potentiel de rentabilité. En effet, le prix d’une action n’est pas forcément le reflet de sa valeur réelle, et il peut être influencé par des facteurs irrationnels, comme la psychologie des investisseurs, les rumeurs, les effets de mode, etc. Il est donc important de se baser sur des critères objectifs et quantifiables, mais aussi sur des éléments qualitatifs et subjectifs, pour évaluer la performance et les perspectives d’une entreprise. Il existe trois types d’analyse pour étudier une action avant investissement : l’analyse fondamentale, l’analyse technique et l’analyse qualitative. Nous allons voir en quoi elles consistent et comment les utiliser.
Analyse fondamentale
L’analyse fondamentale consiste à évaluer la valeur intrinsèque d’une entreprise, en se basant sur ses données financières, économiques et stratégiques. L’objectif est de déterminer si l’entreprise est sous-évaluée ou surévaluée par le marché, et donc si son action est attractive ou non. L’analyse fondamentale repose sur l’étude des états financiers de l’entreprise, comme le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie, etc. Ces documents permettent de calculer des indicateurs financiers, comme le chiffre d’affaires, le bénéfice net, la marge opérationnelle, le ratio d’endettement, le rendement des capitaux propres, etc. Ces indicateurs permettent de mesurer la rentabilité, la solvabilité, la liquidité et la croissance de l’entreprise. L’analyse fondamentale repose aussi sur l’étude de l’environnement de l’entreprise, comme son secteur d’activité, ses concurrents, ses clients, ses fournisseurs, ses réglementations, etc. Ces éléments permettent d’évaluer les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de l’entreprise, et donc son avantage concurrentiel et son potentiel de développement. L’analyse fondamentale permet de déterminer la valeur théorique d’une action, en utilisant des méthodes d’évaluation, comme la méthode des multiples, la méthode des flux de trésorerie actualisés, la méthode de l’actif net, etc. Ces méthodes permettent de comparer la valeur d’une action avec son prix de marché, et donc de savoir si elle est sous-cotée ou surcotée. L’analyse fondamentale est utile pour les investisseurs qui cherchent à investir à long terme, en se basant sur les fondamentaux de l’entreprise.
Analyse technique
L’analyse technique consiste à prévoir l’évolution du prix d’une action, en se basant sur son historique, ses tendances et ses modèles. L’objectif est de déterminer les moments opportuns pour acheter ou vendre une action, en fonction des signaux du marché. L’analyse technique repose sur l’étude des graphiques boursiers, qui représentent l’évolution du prix d’une action en fonction du temps. Ces graphiques permettent d’identifier des figures chartistes, comme les supports, les résistances, les canaux, les triangles, les rectangles, etc. Ces figures permettent de déceler les zones de retournement ou de continuation du prix, et donc de prévoir sa direction et son amplitude. L’analyse technique repose aussi sur l’utilisation des indicateurs techniques, qui sont des formules mathématiques appliquées aux données du prix, comme le volume, la moyenne mobile, le RSI, le MACD, les bandes de Bollinger, etc. Ces indicateurs permettent de mesurer la tendance, la volatilité, le momentum et la force du prix, et donc de confirmer ou d’infirmer les signaux des figures chartistes. L’analyse technique permet de déterminer les points d’entrée et de sortie d’une position, en utilisant des règles de trading, comme les ordres stop, les ordres limite, les ratios risque/rendement, etc. Ces règles permettent de gérer le risque et de maximiser le profit. L’analyse technique est utile pour les investisseurs qui cherchent à investir à court terme, en se basant sur les mouvements du prix.
Analyse qualitative
L’analyse qualitative consiste à apprécier la qualité d’une entreprise, en se basant sur ses aspects non quantifiables, comme sa vision, sa mission, ses valeurs, sa culture, sa réputation, etc. L’objectif est de déterminer si l’entreprise a une identité forte, une stratégie claire, une éthique irréprochable, et donc si son action est fiable ou non. L’analyse qualitative repose sur l’étude des sources d’information de l’entreprise, comme son site web, son rapport annuel, sa communication, ses publications, etc. Ces sources permettent de connaître la vision, la mission, les valeurs, les objectifs, les projets, les réalisations, les engagements, etc. de l’entreprise. L’analyse qualitative repose aussi sur l’étude des avis des parties prenantes de l’entreprise, comme ses clients, ses employés, ses partenaires, ses actionnaires, ses analystes, ses médias, etc. Ces avis permettent de mesurer la satisfaction, la fidélité, la confiance, la notoriété, la réputation, etc. de l’entreprise. L’analyse qualitative permet de déterminer la qualité d’une action, en utilisant des critères d’évaluation, comme la cohérence, la pertinence, la différenciation, la durabilité, la responsabilité, etc. Ces critères permettent de comparer la qualité d’une action avec celle de ses concurrents, et donc de savoir si elle est supérieure ou inférieure. L’analyse qualitative est utile pour les investisseurs qui cherchent à investir à moyen terme, en se basant sur la qualité de l’entreprise.
Construire et gérer son portefeuille d’actions
Après avoir vu comment et pourquoi investir en actions, et comment analyser une action avant investissement, il est temps de voir comment construire et gérer son portefeuille d’actions. En effet, investir en actions ne se résume pas à acheter ou vendre des titres individuellement, mais à composer et à ajuster un ensemble cohérent et diversifié d’actions, qui correspond à ses objectifs, à son profil et à son horizon de placement. Dans cette section, nous allons aborder les points suivants :
Stratégies de diversification
La diversification est une technique qui consiste à répartir son capital entre plusieurs actions, de préférence de secteurs, de zones géographiques et de styles différents, afin de réduire le risque global du portefeuille. En effet, en diversifiant son portefeuille, on diminue la dépendance à une seule action ou à un seul marché, et on se protège des aléas qui peuvent affecter une entreprise ou une économie particulière. La diversification permet aussi de profiter des opportunités offertes par les différents segments du marché, qui peuvent avoir des performances variables selon les périodes. Il existe plusieurs stratégies de diversification, qui dépendent du degré de corrélation entre les actions choisies. La corrélation est une mesure statistique qui indique le degré de relation entre deux variables, comme le prix de deux actions. La corrélation varie entre -1 et +1. Une corrélation proche de +1 signifie que les deux variables évoluent dans le même sens et à la même intensité. Une corrélation proche de -1 signifie que les deux variables évoluent dans le sens opposé et à la même intensité. Une corrélation proche de 0 signifie que les deux variables n’ont pas de relation significative. Voici quelques exemples de stratégies de diversification :
- La diversification simple, qui consiste à choisir des actions ayant une faible corrélation entre elles, c’est-à-dire qui ne réagissent pas de la même manière aux mêmes événements. Par exemple, on peut diversifier son portefeuille en achetant des actions de secteurs différents, comme la santé, la technologie, l’énergie, etc.
- La diversification sectorielle, qui consiste à choisir des actions appartenant au même secteur d’activité, mais ayant des caractéristiques différentes, comme la taille, le style, la zone géographique, etc. Par exemple, on peut diversifier son portefeuille en achetant des actions de sociétés technologiques, mais de pays différents, comme les États-Unis, la Chine, l’Inde, etc.
- La diversification thématique, qui consiste à choisir des actions liées à un thème commun, mais ayant des activités différentes, comme l’innovation, la transition écologique, le vieillissement de la population, etc. Par exemple, on peut diversifier son portefeuille en achetant des actions de sociétés qui contribuent à la protection de l’environnement, mais de secteurs différents, comme les transports, les énergies renouvelables, les matériaux recyclables, etc.
La diversification est une stratégie essentielle pour optimiser le rapport entre le rendement et le risque d’un portefeuille d’actions. Toutefois, il ne faut pas diversifier à l’excès, car cela peut diluer la performance et augmenter les coûts de gestion. Il faut donc trouver le juste équilibre entre le nombre et la qualité des actions à détenir, en fonction de ses objectifs et de ses contraintes.
Gestion des risques et du timing
La gestion des risques est une technique qui consiste à mesurer, à maîtriser et à minimiser le risque associé à un portefeuille d’actions. En effet, investir en actions implique de s’exposer à des incertitudes et à des fluctuations du marché, qui peuvent entraîner des pertes de capital. La gestion des risques permet donc de protéger son portefeuille contre les scénarios défavorables, et de maximiser son potentiel de gain. Il existe plusieurs techniques de gestion des risques, qui dépendent du niveau de risque que l’on est prêt à accepter et du type de risque auquel on est confronté. Voici quelques exemples de techniques de gestion des risques :
- Le stop-loss, qui consiste à fixer un seuil de perte maximal que l’on est prêt à supporter sur une action, et à vendre automatiquement l’action si ce seuil est atteint.
Construire et gérer son portefeuille d’actions
Après avoir vu comment et pourquoi investir en actions, et comment analyser une action avant investissement, il est temps de passer à la pratique. Comment construire et gérer son portefeuille d’actions? Quels sont les principes et les méthodes à suivre pour optimiser son allocation, sa diversification, sa performance et son risque? Dans cette section, nous allons répondre à ces questions en abordant les points suivants :
L’allocation d’actifs : définir son profil et ses objectifs
L’allocation d’actifs consiste à répartir son capital entre les différentes classes d’actifs disponibles, comme les actions, les obligations, les matières premières, les devises, etc. L’objectif est de trouver le meilleur compromis entre le rendement et le risque de son portefeuille, en fonction de son profil et de ses objectifs. L’allocation d’actifs repose sur l’étude de son profil d’investisseur, qui dépend de trois facteurs principaux : son horizon de placement, sa tolérance au risque et ses besoins financiers. L’horizon de placement correspond à la durée pendant laquelle on souhaite investir son capital. Plus l’horizon de placement est long, plus on peut se permettre d’investir dans des actifs risqués, comme les actions, qui offrent un potentiel de croissance plus élevé, mais qui nécessitent du temps pour se valoriser. La tolérance au risque correspond au degré d’acceptation des fluctuations de la valeur de son portefeuille. Plus la tolérance au risque est élevée, plus on peut se permettre d’investir dans des actifs volatils, comme les actions, qui offrent un rendement plus élevé, mais qui exposent à la possibilité de perdre tout ou partie de son capital. Les besoins financiers correspondent aux dépenses prévues ou imprévues auxquelles on doit faire face. Plus les besoins financiers sont importants, plus on doit se réserver une part de liquidités, qui permettent de faire face aux imprévus, mais qui offrent un rendement faible ou nul. L’allocation d’actifs permet de déterminer la proportion d’actions à détenir dans son portefeuille, en fonction de son profil d’investisseur. Il existe des règles empiriques pour calculer cette proportion, comme la règle des 100, qui consiste à soustraire son âge de 100, et à investir le résultat en pourcentage en actions. Par exemple, si on a 40 ans, on peut investir 60% de son portefeuille en actions, et 40% en obligations ou en liquidités. Cette règle permet de réduire la part d’actions au fur et à mesure que l’on vieillit, et donc de diminuer le risque de son portefeuille.
La diversification : réduire le risque et augmenter le rendement
La diversification consiste à répartir son capital entre plusieurs actifs différents, qui ont des caractéristiques et des comportements variés. L’objectif est de réduire le risque et d’augmenter le rendement de son portefeuille, en profitant des opportunités offertes par les différents marchés, secteurs, régions, etc. La diversification repose sur le principe de la non-corrélation, qui signifie que les actifs ne réagissent pas de la même manière aux mêmes événements. Par exemple, les actions et les obligations ont tendance à avoir une corrélation négative, c’est-à-dire qu’elles évoluent en sens inverse. Ainsi, lorsque les actions baissent, les obligations montent, et vice versa. La diversification permet donc de compenser les pertes subies sur un actif par les gains réalisés sur un autre, et donc de lisser les fluctuations de la valeur de son portefeuille. La diversification permet aussi de profiter des performances des actifs qui ont le mieux résisté ou le mieux profité des événements, et donc d’augmenter le rendement de son portefeuille. La diversification peut se faire à plusieurs niveaux, comme la diversification par classe d’actifs, qui consiste à répartir son capital entre les actions, les obligations, les matières premières, les devises, etc., la diversification par secteur d’activité, qui consiste à répartir son capital entre les différents secteurs de l’économie, comme la santé, l’énergie, la technologie, etc., la diversification par zone géographique, qui consiste à répartir son capital entre les différentes régions du monde, comme l’Europe, l’Amérique, l’Asie, etc., ou encore la diversification par style d’investissement, qui consiste à répartir son capital entre les différents types d’actions, comme les actions de croissance, les actions de valeur, les actions de rendement, etc.
La performance et le risque : mesurer et optimiser son portefeuille
La performance et le risque sont les deux critères essentiels pour évaluer et optimiser son portefeuille d’actions. La performance correspond au rapport entre le revenu généré par son portefeuille (dividendes et plus-values) et le capital investi. Le risque correspond à la probabilité que son portefeuille perde de la valeur ou qu’il ne rapporte pas le revenu attendu. La performance et le risque sont liés par une relation positive, c’est-à-dire que plus le risque est élevé, plus la performance potentielle est élevée, et vice versa. L’objectif est donc de trouver le meilleur équilibre entre le rendement et le risque de son portefeuille, en fonction de son profil et de ses objectifs. La performance et le risque peuvent se mesurer et s’optimiser à l’aide d’outils statistiques, comme le rendement moyen, l’écart-type, le coefficient de variation, le ratio de Sharpe, le ratio de Sortino, etc. Ces outils permettent de comparer la performance et le risque de son portefeuille avec ceux du marché, d’un indice de référence, ou d’un autre portefeuille, et donc de savoir si son portefeuille est efficace ou non. Un portefeuille est efficace s’il offre le meilleur rendement possible pour un niveau de risque donné, ou le plus faible risque possible pour un niveau de rendement donné. Un portefeuille est inefficace s’il existe un autre portefeuille qui offre un meilleur rendement pour le même niveau de risque, ou un plus faible risque pour le même niveau de rendement. La performance et le risque peuvent s’optimiser en ajustant l’allocation et la diversification de son portefeuille, en fonction de l’évolution du marché, de ses objectifs, de son horizon de placement et de sa tolérance au risque.
Les taxes et les frais associés aux transactions boursières
Investir en actions implique de payer des taxes et des frais, qui viennent réduire le rendement et augmenter le risque de son portefeuille. Il est donc important de connaître le montant et les modalités de ces prélèvements, afin de les minimiser et de les optimiser. Dans cette section, nous allons voir quels sont les principaux types de taxes et de frais associés aux transactions boursières, et comment ils sont calculés et payés. Nous allons aborder les points suivants :
Frais de courtage et autres coûts
Les frais de courtage sont les commissions que perçoivent les intermédiaires financiers, comme les banques ou les courtiers en ligne, pour exécuter les ordres d’achat ou de vente d’actions. Les frais de courtage varient selon le montant, le nombre et le type d’ordres passés, ainsi que selon le marché sur lequel ils sont exécutés. Les frais de courtage sont généralement exprimés en pourcentage du montant de la transaction, avec un minimum forfaitaire. Par exemple, si un courtier facture 0,1% de frais de courtage, avec un minimum de 5 euros, pour une transaction de 1000 euros, les frais de courtage seront de 5 euros. Pour une transaction de 10 000 euros, les frais de courtage seront de 10 euros. Les frais de courtage sont prélevés directement sur le compte-titres de l’investisseur, au moment de l’exécution de l’ordre. Les frais de courtage sont donc un coût à prendre en compte dans le calcul du prix de revient et du prix de vente d’une action, et donc dans le calcul de la plus-value ou de la moins-value réalisée.
Les autres coûts liés aux transactions boursières sont les suivants :
- Les droits de garde, qui sont les frais annuels que facturent les intermédiaires financiers pour la conservation et la gestion des titres. Les droits de garde sont généralement calculés en fonction du nombre et de la valeur des titres détenus, avec un minimum forfaitaire. Les droits de garde sont prélevés directement sur le compte-titres de l’investisseur, généralement une fois par an.
- Les frais de change, qui sont les frais que facturent les intermédiaires financiers pour convertir la devise d’une transaction boursière. Les frais de change sont généralement calculés en appliquant une marge sur le taux de change officiel. Les frais de change sont prélevés directement sur le compte-titres de l’investisseur, au moment de l’exécution de l’ordre.
- Les frais de transfert, qui sont les frais que facturent les intermédiaires financiers pour transférer des titres d’un compte-titres à un autre. Les frais de transfert sont généralement calculés en fonction du nombre et de la valeur des titres transférés, avec un minimum forfaitaire. Les frais de transfert sont prélevés directement sur le compte-titres de l’investisseur, au moment du transfert.
Fiscalité des plus-values et des dividendes
La fiscalité des plus-values et des dividendes est l’ensemble des impôts et des prélèvements sociaux qui s’appliquent aux revenus tirés des actions, que ce soit sous forme de plus-values (différence entre le prix de vente et le prix d’achat d’une action) ou de dividendes (part des bénéfices distribués aux actionnaires). La fiscalité des plus-values et des dividendes varie selon le régime fiscal auquel est soumis l’investisseur, qui peut être le PEA (Plan d’Épargne en Actions), le PEA-PME (Plan d’Épargne en Actions dédié aux PME et ETI) ou le compte-titres ordinaire. Voici les principales caractéristiques de la fiscalité des plus-values et des dividendes selon le régime fiscal :
Régime fiscal Conditions Fiscalité des plus-values Fiscalité des dividendes PEA Plafond de versement de 150 000 euros. Possibilité de détenir des actions françaises ou européennes. Obligation de conserver le plan pendant au moins 5 ans. Exonération d’impôt sur le revenu, sauf prélèvements sociaux de 17,2%. Majoration de 12,8% si retrait avant 5 ans. Exonération d’impôt sur le revenu, sauf prélèvements sociaux de 17,2%. Majoration de 12,8% si retrait avant 5 ans. PEA-PME Plafond de versement de 75 000 euros. Possibilité de détenir des actions de PME ou d’ETI françaises ou européennes. Obligation de conserver le plan pendant au moins 5 ans. Exonération d’impôt sur le revenu, sauf prélèvements sociaux de 17,2%. Majoration de 12,8% si retrait avant 5 ans. Exonération d’impôt sur le revenu, sauf prélèvements sociaux de 17,2%. Majoration de 12,8% si retrait avant 5 ans. Compte-titres ordinaire Pas de plafond de versement. Possibilité de détenir des actions de toute origine. Pas d’obligation de durée de détention. Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu, après un abattement de 50% si durée de détention supérieure à 2 ans, ou de 65% si durée de détention supérieure à 8 ans. Prélèvements sociaux de 17,2%. Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu, après un abattement de 40%. Prélèvements sociaux de 17,2%. Crédit d’impôt de 50% du montant des dividendes, dans la limite de 115 euros pour un célibataire ou de 230 euros pour un couple. En résumé, la fiscalité des plus-values et des dividendes est plus avantageuse dans le cadre du PEA ou du PEA-PME, qui offrent une exonération d’impôt sur le revenu, mais qui imposent des conditions de versement, de détention et de retrait. La fiscalité des plus-values et des dividendes est plus lourde dans le cadre du compte-titres ordinaire, qui impose une taxation au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais qui offre une plus grande liberté de choix et de gestion des actions.
Les outils et ressources pour les investisseurs en actions
Pour investir en actions, il est essentiel de disposer d’outils et de ressources qui permettent de suivre le marché, de passer des ordres, d’analyser les données, de se former et de s’informer. Il existe une multitude d’outils et de ressources disponibles sur le web ou sur les appareils mobiles, qui peuvent faciliter et améliorer l’expérience des investisseurs en actions. Dans cette section, nous allons présenter les principaux types d’outils et de ressources pour les investisseurs en actions, et donner quelques exemples concrets. Nous allons aborder les points suivants :
Plateformes de trading et applications boursières
Les plateformes de trading et les applications boursières sont des logiciels qui permettent aux investisseurs d’accéder au marché boursier, de consulter les cotations, les graphiques, les actualités, les indicateurs, etc., et de passer des ordres d’achat ou de vente d’actions. Ces outils sont indispensables pour investir en actions, car ils offrent une interface pratique, rapide et sécurisée pour réaliser ses transactions. Les plateformes de trading et les applications boursières peuvent être fournies par les courtiers, qui sont les intermédiaires financiers qui exécutent les ordres des investisseurs, ou être indépendantes, auquel cas il faut avoir un compte chez un courtier compatible. Les plateformes de trading et les applications boursières peuvent être accessibles depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, selon les préférences et les besoins de chaque investisseur. Voici quelques exemples de plateformes de trading et d’applications boursières populaires :
- TradingView : TradingView est une plateforme de trading indépendante, qui offre des outils d’analyse technique avancés, des graphiques interactifs, des alertes personnalisées, des idées de trading partagées par la communauté, etc. TradingView est compatible avec de nombreux courtiers, comme eToro, Interactive Brokers, Oanda, etc. TradingView est accessible depuis un navigateur web ou une application mobile .
- eToro : eToro est un courtier en ligne, qui propose une plateforme de trading sociale, qui permet aux investisseurs de copier les stratégies des traders les plus performants, ou de partager leurs propres stratégies. eToro offre la possibilité d’investir en actions sans commission, ainsi que dans d’autres actifs, comme les cryptomonnaies, les devises, les matières premières, etc. eToro est accessible depuis un site web ou une application mobile .
- Webull : Webull est un courtier en ligne, qui propose une plateforme de trading sans commission, qui permet aux investisseurs d’investir en actions, en ETF, en options, etc. Webull offre des outils d’analyse technique, des graphiques en temps réel, des actualités financières, des simulateurs de trading, etc. Webull est accessible depuis un site web ou une application mobile .
Communauté des traders et forums financiers
La communauté des traders et les forums financiers sont des espaces de discussion en ligne, où les investisseurs peuvent échanger des informations, des opinions, des conseils, des stratégies, etc., sur le marché boursier et les actions. Ces ressources sont utiles pour apprendre des expériences des autres, se tenir au courant des tendances du marché, se former et s’informer, mais aussi pour se soutenir et se motiver. La communauté des traders et les forums financiers peuvent être généralistes ou spécialisés, selon le type d’actifs, le style de trading, le niveau d’expertise, etc. Voici quelques exemples de communautés de traders et de forums financiers populaires :Les outils et ressources pour les investisseurs en actionsPour investir en actions, il est indispensable de disposer d’outils et de ressources qui permettent de se former, de s’informer, de suivre et d’analyser le marché boursier. Il existe une multitude d’outils et de ressources disponibles sur internet, mais tous ne se valent pas en termes de qualité, de fiabilité et de pertinence. Il est donc important de savoir choisir les sources les plus adaptées à ses besoins et à ses objectifs. Dans cette section, nous allons présenter les principaux types d’outils et de ressources pour les investisseurs en actions, et donner quelques exemples de sites ou d’applications de référence. Nous allons aborder les points suivants :
Les sites et les applications d’information financière
Les sites et les applications d’information financière sont des sources d’information qui permettent de se tenir au courant de l’actualité économique, financière et boursière, ainsi que des résultats et des perspectives des entreprises cotées. Ces sources d’information sont utiles pour suivre l’évolution du marché, anticiper les tendances, détecter les opportunités et les risques, et prendre des décisions d’investissement. Il existe des sites et des applications d’information financière généralistes, qui couvrent l’ensemble des marchés, des secteurs, des régions, etc., et des sites et des applications d’information financière spécialisés, qui se concentrent sur un marché, un secteur, une région, etc. Voici quelques exemples de sites et d’applications d’information financière de qualité :
- Bloomberg : Bloomberg est un site et une application d’information financière généraliste, qui propose des articles, des vidéos, des podcasts, des newsletters, etc., sur l’actualité économique, financière et boursière mondiale. Bloomberg offre aussi des services payants, comme des terminaux, des données, des analyses, etc., destinés aux professionnels de la finance.
- Investing.com : Investing.com est un site et une application d’information financière généraliste, qui propose des cotations en temps réel, des graphiques interactifs, des calendriers économiques, des analyses techniques, des actualités, etc., sur les marchés financiers mondiaux. Investing.com offre aussi des outils gratuits, comme des portefeuilles virtuels, des alertes, des screeneurs, etc., destinés aux investisseurs particuliers.
- Zonebourse.com : Zonebourse.com est un site et une application d’information financière spécialisée, qui propose des cotations, des analyses, des conseils, des portefeuilles, etc., sur les marchés financiers européens. Zonebourse.com offre aussi des services payants, comme des abonnements, des formations, des webinaires, etc., destinés aux investisseurs avertis.
Les sites et les applications de courtage en ligne
Les sites et les applications de courtage en ligne sont des plateformes qui permettent d’acheter et de vendre des actions sur les marchés boursiers, en passant des ordres via internet. Ces plateformes sont utiles pour exécuter ses transactions, gérer son portefeuille, consulter son historique, etc. Il existe des sites et des applications de courtage en ligne généralistes, qui offrent l’accès à une large gamme de marchés, de produits, de services, etc., et des sites et des applications de courtage en ligne spécialisés, qui se focalisent sur un marché, un produit, un service, etc. Voici quelques exemples de sites et d’applications de courtage en ligne de qualité :
- Boursorama Banque : Boursorama Banque est un site et une application de courtage en ligne généraliste, qui offre l’accès à plus de 15 000 actions sur les principales places boursières mondiales, ainsi qu’à d’autres produits financiers, comme les fonds, les ETF, les warrants, etc. Boursorama Banque offre aussi des services bancaires, comme des comptes courants, des cartes bancaires, des crédits, etc., destinés aux particuliers.
- DEGIRO : DEGIRO est un site et une application de courtage en ligne généraliste, qui offre l’accès à plus de 50 bourses dans le monde, et à plus de 1 million de produits financiers, comme les actions, les obligations, les futures, les options, etc. DEGIRO offre aussi des outils d’analyse, comme des graphiques, des indicateurs, des rapports, etc., destinés aux investisseurs expérimentés.
- Trade Republic : Trade Republic est un site et une application de courtage en ligne spécialisée, qui offre l’accès à plus de 7 300 actions et 1 300 ETF sur les marchés allemands, français et américains, avec un coût de transaction unique de 1 euro. Trade Republic offre aussi des outils de trading, comme des ordres limites, des ordres stop, des ordres fractionnés, etc., destinés aux investisseurs actifs.
Les sites et les applications d’éducation financière
Les sites et les applications d’éducation financière sont des sources de formation qui permettent d’apprendre les bases ou d’approfondir ses connaissances sur les marchés financiers, les produits financiers, les stratégies d’investissement, etc. Ces sources de formation sont utiles pour acquérir ou renforcer ses compétences, se familiariser avec le vocabulaire, les concepts, les méthodes, etc., et développer sa culture financière. Il existe des sites et des applications d’éducation financière généralistes, qui couvrent l’ensemble des domaines de la finance, et des sites et des applications d’éducation financière spécialisés, qui se concentrent sur un domaine, un produit, une stratégie, etc. Voici quelques exemples de sites et d’applications d’éducation financière de qualité :
- Fun-Mooc : Fun-Mooc est un site d’éducation financière généraliste, qui propose des cours en ligne gratuits, sous forme de vidéos, de quiz, de forums, etc., sur divers sujets liés à la finance, comme la comptabilité, la fiscalité, la gestion de patrimoine, la finance durable, etc. Fun-Mooc offre aussi des certificats payants, qui attestent de la réussite des cours, destinés aux étudiants ou aux professionnels.
- Bourse Ensemble : Bourse Ensemble est un site d’éducation financière spécialisé, qui propose des articles, des podcasts, des livres, des formations, etc., sur le thème de l’investissement en bourse, notamment sur les actions, les ETF, les dividendes, etc. Bourse Ensemble offre aussi des conseils personnalisés, des portefeuilles modèles, des webinaires, etc., destinés aux investisseurs débutants ou confirmés.
- Investir en Bourse : Investir en Bourse est une application d’éducation financière spécialisée, qui propose des leçons interactives, des quiz, des défis, etc., sur le thème de l’investissement en bourse, notamment sur les actions, les indices, les ordres, les analyses, etc. Investir en Bourse offre aussi des simulateurs, des actualités, des conseils, etc., destinés aux investisseurs novices ou avancés.
Les tendances actuelles sur le marché des actions
Le marché des actions est en perpétuelle évolution, en fonction de l’offre et de la demande, des résultats et des perspectives des entreprises, de l’environnement économique et géopolitique, etc. Il est donc important de suivre les tendances actuelles sur le marché des actions, afin de saisir les opportunités, d’éviter les pièges, et d’adapter sa stratégie d’investissement. Dans cette section, nous allons voir quels sont les secteurs porteurs et les actions en vogue, ainsi que l’impact de l’actualité économique et géopolitique sur les actions. Nous allons aborder les points suivants :
Secteurs porteurs et actions en vogue
Les secteurs porteurs sont les secteurs d’activité qui affichent une croissance supérieure à la moyenne, qui bénéficient de facteurs favorables, comme l’innovation, la demande, la réglementation, etc., et qui offrent un potentiel de rentabilité élevé. Les actions en vogue sont les actions qui suscitent l’intérêt des investisseurs, qui affichent une performance supérieure à la moyenne, qui bénéficient de catalyseurs, comme les résultats, les perspectives, les rumeurs, etc., et qui offrent un potentiel de valorisation élevé. Voici quelques exemples de secteurs porteurs et d’actions en vogue en 2023 :
- Le secteur de la santé, qui profite de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, de la recherche de vaccins et de traitements, de la demande croissante de soins et de prévention, de la transition démographique, etc. Parmi les actions en vogue dans ce secteur, on peut citer Pfizer ( ), qui a développé un vaccin efficace contre le Covid-19, Moderna ( ), qui a également mis au point un vaccin à base d’ARN messager, ou encore Novartis ( ), qui a annoncé des résultats positifs pour son traitement contre le cancer du sein.
- Le secteur de la technologie, qui profite de l’innovation constante, de la digitalisation de l’économie, de la demande croissante de produits et de services numériques, de la transition énergétique, etc. Parmi les actions en vogue dans ce secteur, on peut citer Apple ( (^4^ qui a lancé son nouvel iPhone 13, Amazon ( (^5^ qui a renforcé sa position de leader du e-commerce, ou encore Tesla ( (^6^ qui a dévoilé son nouveau modèle de voiture électrique, le Cybertruck.
- Le secteur de la consommation, qui profite de la reprise de la croissance économique, de la confiance des ménages, de la demande croissante de produits et de services de qualité, de la transition écologique, etc. Parmi les actions en vogue dans ce secteur, on peut citer LVMH ( (^7^ qui a réalisé des ventes record dans le luxe, Starbucks ( (^8^ qui a bénéficié de la réouverture de ses cafés, ou encore Beyond Meat ( (^9^ qui a séduit les consommateurs avec ses produits végétaux.
Impact de l’actualité économique et géopolitique sur les actions
L’actualité économique et géopolitique a un impact direct et indirect sur le marché des actions, en influençant les anticipations, les sentiments, les comportements, etc. des investisseurs. L’actualité économique et géopolitique peut avoir un impact positif ou négatif, selon qu’elle est favorable ou défavorable aux entreprises, aux secteurs, aux régions, etc. Voici quelques exemples d’actualités économiques et géopolitiques qui ont eu un impact sur le marché des actions en 2023 :
- La décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de réduire progressivement ses achats d’actifs, qui a eu un impact négatif sur le marché des actions, en entraînant une hausse des taux d’intérêt, une appréciation du dollar, une baisse de la liquidité, etc. Cette décision a notamment pesé sur les actions des secteurs sensibles aux taux, comme les services financiers, l’immobilier, les télécommunications, etc.
- La signature d’un accord commercial entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, qui a eu un impact positif sur le marché des actions, en mettant fin à l’incertitude liée au Brexit, en préservant les échanges commerciaux, en renforçant la confiance, etc. Cet accord a notamment soutenu les actions des secteurs exposés au marché britannique, comme l’automobile, l’aéronautique, l’agroalimentaire, etc.
- Le conflit armé entre Israël et l’Iran, qui a eu un impact négatif sur le marché des actions, en provoquant une montée des tensions au Moyen-Orient, en menaçant la stabilité régionale, en perturbant l’approvisionnement en pétrole, etc. Ce conflit a notamment affecté les actions des secteurs dépendants de l’énergie, comme les transports, l’industrie, la chimie, etc.
Erreurs courantes à éviter lors du trading d’actions
Le trading d’actions est une activité qui peut être très lucrative, mais aussi très risquée. Il existe de nombreuses erreurs que les traders débutants ou expérimentés peuvent commettre, et qui peuvent compromettre leur succès. Dans cette section, nous allons voir quelles sont les erreurs courantes à éviter lors du trading d’actions, et comment les prévenir ou les corriger. Nous allons aborder les points suivants :
Erreur de timing et sur-réaction aux nouvelles
Une erreur courante que commettent les traders est de mal choisir le moment d’entrer ou de sortir d’une position, ou de réagir de manière excessive aux nouvelles du marché. Le timing est essentiel dans le trading d’actions, car il peut faire la différence entre un profit et une perte. Il est donc important de ne pas se laisser emporter par ses émotions, et de se baser sur une analyse objective et rigoureuse. Voici quelques conseils pour éviter l’erreur de timing et la sur-réaction aux nouvelles :
- Ne pas chercher à prédire le marché, mais à le suivre. Il est impossible de savoir à l’avance quand le marché va monter ou baisser, et il est donc inutile de spéculer ou de deviner. Il vaut mieux observer les tendances du marché, et s’y adapter en fonction de ses objectifs et de sa stratégie.
- Ne pas se précipiter pour acheter ou vendre une action, mais attendre une confirmation. Il est tentant de vouloir profiter d’une opportunité dès qu’elle se présente, ou de se débarrasser d’une action dès qu’elle baisse. Mais il faut se méfier des faux signaux, qui peuvent induire en erreur et entraîner des pertes. Il vaut mieux attendre une confirmation du signal, par exemple en utilisant des indicateurs techniques, des figures chartistes, ou des niveaux de support et de résistance.
- Ne pas se laisser influencer par les rumeurs, les opinions, ou les événements ponctuels, mais se focaliser sur les faits. Il est facile de se laisser emporter par les informations qui circulent sur le marché, qu’elles soient fondées ou non, et de modifier sa position en conséquence. Mais il faut se rappeler que le marché est souvent irrationnel, et qu’il peut réagir de manière excessive ou imprévisible. Il vaut mieux se baser sur les données réelles, comme les résultats financiers, les perspectives de croissance, ou la situation économique.
Surestimation de ses compétences en tant qu’investisseur
Une autre erreur courante que commettent les traders est de surestimer leurs compétences en tant qu’investisseur, et de négliger l’importance de la formation, de la discipline, et de l’humilité. Le trading d’actions est une activité qui requiert des connaissances, des aptitudes, et des qualités, qui ne s’acquièrent pas du jour au lendemain. Il est donc important de ne pas se croire plus fort ou plus intelligent que le marché, et de se remettre en question en permanence. Voici quelques conseils pour éviter la surestimation de ses compétences en tant qu’investisseur :
- Ne pas confondre chance et talent. Il est possible de réaliser des gains importants sur le marché, sans avoir de réelles compétences en trading. Mais il faut se méfier de l’effet de la chance, qui peut donner une fausse impression de maîtrise et de réussite. Il vaut mieux se baser sur des critères objectifs, comme le rendement ajusté au risque, la performance sur le long terme, ou la comparaison avec un indice de référence.
- Ne pas cesser d’apprendre et de se former. Le marché des actions est en constante évolution, et il est donc nécessaire de se tenir à jour des informations, des techniques, et des stratégies qui peuvent améliorer son trading. Il vaut mieux se former régulièrement, en lisant des livres, des articles, des blogs, en suivant des cours, des webinaires, des podcasts, etc.
- Ne pas être arrogant ou orgueilleux. Le trading d’actions est une activité qui peut générer des émotions fortes, comme la joie, la satisfaction, ou la confiance. Mais il faut se garder de tomber dans l’arrogance ou l’orgueil, qui peuvent conduire à des erreurs, comme le sur-trading, le sous-trading, ou le déni de réalité. Il vaut mieux être humble et reconnaître ses erreurs, ses limites, et ses faiblesses.
Conclusion : Préparer l’avenir à travers l’investissement en actions
Dans cet article, nous avons vu comment et pourquoi investir en actions, comment analyser une action avant investissement, quels sont les taxes et les frais associés aux transactions boursières, quels sont les outils et les ressources pour les investisseurs en actions, quelles sont les tendances actuelles sur le marché des actions, et quelles sont les erreurs courantes à éviter lors du trading d’actions. Nous allons maintenant conclure en abordant les points suivants :
Investissement à long terme vs. spéculation à court terme
L’investissement à long terme et la spéculation à court terme sont deux approches différentes du trading d’actions, qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. L’investissement à long terme consiste à acheter et à conserver des actions pendant une durée minimale de 8 à 10 ans, en se basant sur les fondamentaux et les perspectives des entreprises. L’investissement à long terme permet de réduire les risques, de bénéficier d’un rendement plus stable et prévisible, et de profiter d’une fiscalité plus avantageuse. La spéculation à court terme consiste à acheter et à vendre des actions dans un délai très court, parfois même en quelques secondes, en se basant sur les mouvements et les signaux du marché. La spéculation à court terme permet de profiter des opportunités, d’obtenir un rendement plus élevé, et de s’adapter rapidement aux changements. Il n’y a pas de meilleure approche que l’autre, tout dépend de son profil, de ses objectifs, de sa tolérance au risque, et de sa stratégie. Il est possible de combiner les deux approches, en allouant une partie de son portefeuille à l’investissement à long terme, et une autre partie à la spéculation à court terme.
L’évolution constante du monde de la bourse
Le monde de la bourse est en évolution constante, en fonction de l’actualité économique et géopolitique, des innovations technologiques, des changements de comportement des investisseurs, etc. Il est donc important de se tenir informé, de se former, et de se remettre en question en permanence. Le trading d’actions est une activité qui requiert des connaissances, des compétences, et des qualités, qui ne s’acquièrent pas du jour au lendemain. Il faut donc être humble, discipliné, et rigoureux, pour réussir à préparer l’avenir à travers l’investissement en actions. L’investissement en actions est une opportunité de se constituer un patrimoine, de diversifier ses sources de revenus, et de participer au financement de l’économie réelle. Il faut donc en profiter, tout en étant conscient des risques et des responsabilités que cela implique.