Investir en bourse : Guide Complet
Tu as envie de faire fructifier ton épargne, de diversifier tes sources de revenus, ou tout simplement de t’initier au monde fascinant de la finance ? Alors, tu es au bon endroit ! Dans ce guide complet, je vais t’expliquer comment investir en bourse, quels sont les avantages et les risques de ce type d’investissement, et comment construire et gérer ton portefeuille d’actions. Que tu sois débutant ou expérimenté, tu trouveras dans ce guide des conseils pratiques, des exemples concrets, et des ressources utiles pour réussir ton investissement boursier.
Qu’est-ce que la bourse et pourquoi y investir ?
La bourse est le cœur de l’investissement bourse et financier, un lieu où se rencontrent offreurs et demandeurs de capitaux. Les offreurs, souvent des entreprises, cherchent à financer leur activité, leur croissance ou leurs projets. À l’autre bout, les demandeurs sont les investisseurs, disposant de fonds qu’ils souhaitent placer pour obtenir un rendement. En contrepartie de leur apport financier, ces investisseurs reçoivent des titres de propriété ou de créance sur les entreprises, tels que des actions ou des obligations. Ces titres sont cotés sur des marchés financiers, où ils peuvent être achetés ou vendus à tout moment, reflétant ainsi l’offre et la demande, et constituant un élément central de l’investissement bourse et financier.
Investir en bourse, c’est donc acheter des actions ou des obligations d’une ou plusieurs entreprises, dans le but de profiter de leur performance financière, de leur potentiel de croissance, ou de leur politique de distribution de dividendes ou d’intérêts. Investir en bourse, c’est aussi participer au financement de l’économie réelle, en soutenant des entreprises qui créent de la valeur, de l’emploi, et de l’innovation.
Les avantages de l’investissement en actions
L’investissement en actions présente plusieurs avantages par rapport à d’autres types de placements, tels que les livrets d’épargne, les fonds euros, ou l’immobilier. Voici les principaux :
- L’investissement en actions offre un rendement potentiellement élevé sur le long terme. En effet, les actions sont des actifs qui bénéficient de la croissance économique, de l’inflation, et de l’effet boule de neige des dividendes réinvestis. Selon une étude de Credit Suisse, le rendement annuel moyen des actions mondiales sur la période 1900-2020 a été de 5,2 %, contre 2 % pour les obligations et 0,8 % pour les liquidités.
- L’investissement en actions permet de diversifier son patrimoine et de réduire son risque global. En effet, les actions ont une faible corrélation avec d’autres classes d’actifs, ce qui signifie qu’elles ne réagissent pas de la même manière aux événements économiques ou financiers. Ainsi, en détenant des actions, on peut lisser les fluctuations de son portefeuille et profiter des opportunités offertes par les différents marchés.
- L’investissement en actions offre une grande flexibilité et une large gamme de choix. En effet, il existe des milliers d’actions cotées sur les différentes places boursières du monde, appartenant à des secteurs d’activité variés, et présentant des caractéristiques différentes en termes de taille, de rentabilité, de croissance, de risque, ou de dividende. Ainsi, on peut adapter son investissement en actions à ses objectifs, à son profil, et à ses préférences.
Comprendre les risques liés à la bourse
Si l’investissement en actions présente de nombreux avantages, il comporte aussi des risques qu’il faut connaître et maîtriser. Voici les principaux :
- Le risque de perte en capital. Il s’agit du risque de voir la valeur de son investissement diminuer en raison d’une baisse du cours des actions. Ce risque est lié à la volatilité des marchés financiers, qui peuvent être affectés par des facteurs externes (crises économiques, politiques, sanitaires, géopolitiques, etc.) ou internes (résultats financiers, innovations, fusions-acquisitions, scandales, etc.) aux entreprises. Ce risque est plus élevé à court terme, mais il tend à se réduire à long terme, car les actions ont tendance à refléter la valeur intrinsèque des entreprises sur la durée.
- Le risque de liquidité. Il s’agit du risque de ne pas pouvoir vendre ses actions rapidement et au prix souhaité, en raison d’un manque d’acheteurs ou d’un écart important entre le prix demandé et le prix offert. Ce risque est plus élevé pour les actions peu échangées, comme les small et midcaps, ou pour les actions cotées sur des marchés peu développés ou réglementés.
- Le risque de change. Il s’agit du risque de voir la valeur de son investissement varier en fonction des fluctuations des taux de change entre les devises. Ce risque concerne les investisseurs qui détiennent des actions libellées dans une devise différente de celle de leur compte. Par exemple, si tu investis en euros sur des actions américaines, tu seras exposé au risque de change entre l’euro et le dollar.
Ces risques ne doivent pas te décourager d’investir en bourse, mais ils doivent te inciter à adopter une stratégie prudente et adaptée à ton profil. Dans la suite de ce guide, je te donnerai des conseils pour réduire ces risques et optimiser ton investissement boursier.
Préparer son investissement boursier
Avant de se lancer dans l’investissement boursier, il est important de se préparer en définissant ses objectifs financiers, en évaluant sa tolérance au risque, et en prévoyant un horizon d’investissement. Ces trois éléments vont déterminer le choix des produits financiers, le niveau de diversification, et la stratégie d’investissement à adopter.
Définir ses objectifs financiers
Investir en bourse n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’atteindre des objectifs financiers. Ces objectifs peuvent être variés, comme se constituer un patrimoine, préparer sa retraite, financer un projet, ou générer des revenus complémentaires. Il est essentiel de définir ses objectifs financiers de manière claire, réaliste, et mesurable. Par exemple, on peut se fixer comme objectif d’obtenir un rendement annuel moyen de 5 % sur son portefeuille boursier, ou de constituer une épargne de 100 000 euros en 10 ans.
Définir ses objectifs financiers permet de se motiver, de se donner une direction, et de mesurer sa performance. Cela permet aussi de choisir les produits financiers les plus adaptés à ses objectifs, en fonction de leur potentiel de rendement, de leur niveau de risque, et de leur liquidité. Par exemple, si on cherche à se constituer un patrimoine sur le long terme, on peut privilégier les actions de croissance, qui offrent une forte appréciation du capital, mais qui sont volatiles et peu distributrices de dividendes. Si on cherche à générer des revenus réguliers, on peut opter pour les actions de rendement, qui versent des dividendes élevés et stables, mais qui ont une faible croissance du capital.
Évaluer sa tolérance au risque
L’investissement boursier comporte des risques, qu’il faut connaître et accepter. La tolérance au risque est la capacité à supporter les fluctuations de la valeur de son portefeuille, et à faire face aux éventuelles pertes. Elle dépend de plusieurs facteurs, comme la situation financière, l’âge, la personnalité, ou le niveau de connaissance des marchés financiers. Il est important d’évaluer sa tolérance au risque, car elle va influencer le niveau de diversification, le choix des produits financiers, et la stratégie d’investissement à adopter.
Évaluer sa tolérance au risque consiste à se poser les bonnes questions, comme : Quel est le montant que je suis prêt à investir en bourse ? Quelle est la part de mon patrimoine que je suis prêt à risquer ? Quel est le niveau de perte que je suis capable de supporter sans paniquer ? Quelle est la durée pendant laquelle je peux immobiliser mon capital ? Quel est le niveau de rendement que je vise ? Quel est le degré d’implication que je souhaite avoir dans la gestion de mon portefeuille ?
En fonction de sa tolérance au risque, on peut se situer sur un spectre allant du profil prudent au profil dynamique. Le profil prudent est celui qui cherche à préserver son capital, quitte à accepter un rendement faible. Il va privilégier les produits financiers peu risqués, comme les obligations, les fonds monétaires, ou les actions de grandes entreprises solides. Le profil dynamique est celui qui cherche à maximiser son rendement, quitte à accepter un risque élevé. Il va privilégier les produits financiers à fort potentiel, comme les actions de petites entreprises innovantes, les produits dérivés, ou les actions de pays émergents.
Prévoir un horizon d’investissement
L’horizon d’investissement est la durée pendant laquelle on compte conserver son portefeuille boursier, avant de le vendre ou de le transférer. Il dépend des objectifs financiers que l’on s’est fixés, et de la disponibilité de son capital. Il est important de prévoir un horizon d’investissement, car il va influencer le choix des produits financiers, le niveau de diversification, et la stratégie d’investissement à adopter.
Prévoir un horizon d’investissement consiste à se projeter dans le futur, et à anticiper ses besoins financiers. Par exemple, si on investit en bourse pour préparer sa retraite, on peut avoir un horizon d’investissement de plusieurs décennies. Si on investit en bourse pour financer un projet à court terme, comme un voyage ou un achat immobilier, on peut avoir un horizon d’investissement de quelques mois ou années.
En fonction de son horizon d’investissement, on peut se situer sur un spectre allant du profil court terme au profil long terme. Le profil court terme est celui qui cherche à profiter des opportunités du marché, quitte à prendre des risques importants. Il va privilégier les produits financiers à forte volatilité, comme les actions spéculatives, les produits dérivés, ou les actions de pays émergents. Il va aussi adopter une stratégie active, basée sur l’analyse technique, le trading, ou le market timing. Le profil long terme est celui qui cherche à bénéficier de la croissance économique, quitte à accepter des fluctuations temporaires. Il va privilégier les produits financiers à faible volatilité, comme les actions de qualité, les fonds indiciels, ou les actions de pays développés. Il va aussi adopter une stratégie passive, basée sur l’analyse fondamentale, l’investissement régulier, ou le buy and hold.
Les bases de l’investissement en bourse
Dans cette section, nous allons explorer les bases de l’investissement en bourse, incluant le fonctionnement du marché boursier, les principaux indices boursiers à connaître, ainsi que le rôle des sociétés cotées et des investisseurs. Cette compréhension est cruciale non seulement pour appréhender comment investir en bourse, mais aussi pour développer des stratégies d’investissement en bourse efficaces. Ces notions sont fondamentales pour suivre avec succès l’évolution des cours et la performance de son portefeuille.
Le fonctionnement du marché boursier
Le marché boursier est le lieu où se rencontrent les offreurs et les demandeurs de capitaux, c’est-à-dire les entreprises qui ont besoin de financer leur activité ou leur croissance, et les investisseurs qui ont de l’argent à placer et qui cherchent à obtenir un rendement. Le marché boursier est composé de plusieurs marchés, selon le type de titres échangés, comme les actions, les obligations, les produits dérivés, etc. Chaque marché a ses propres règles, ses propres acteurs, et ses propres indicateurs.
Le marché boursier fonctionne selon le principe de l’offre et de la demande, qui détermine le prix des titres. Le prix d’un titre est le résultat de la confrontation entre les ordres d’achat et les ordres de vente des investisseurs. Un ordre d’achat est une demande d’acquisition d’un titre à un prix donné ou inférieur. Un ordre de vente est une offre de cession d’un titre à un prix donné ou supérieur. Lorsqu’un ordre d’achat rencontre un ordre de vente au même prix, il y a une transaction, et le prix devient le cours du titre.
Le marché boursier est organisé en deux segments : le marché primaire et le marché secondaire. Le marché primaire est le lieu où les entreprises émettent de nouveaux titres, pour lever des fonds auprès des investisseurs. Par exemple, lorsqu’une entreprise fait son entrée en bourse, elle émet des actions sur le marché primaire, qu’elle vend aux investisseurs. Le marché secondaire est le lieu où les investisseurs échangent entre eux les titres déjà émis, sans que les entreprises n’interviennent. Par exemple, lorsqu’un investisseur vend ses actions à un autre investisseur, il le fait sur le marché secondaire, au prix du marché.
Les principaux indices boursiers à connaître
Un indice boursier est un indicateur qui mesure la performance d’un ensemble de titres cotés sur un marché. Il sert à représenter l’évolution du marché, à comparer les performances des différents marchés, et à servir de référence pour les investisseurs. Il existe des indices boursiers pour chaque marché, chaque secteur, chaque zone géographique, etc. Voici les principaux indices boursiers à connaître :
- Le CAC 40. C’est l’indice phare de la Bourse de Paris. Il regroupe les 40 plus grandes entreprises françaises cotées en termes de capitalisation boursière. Il représente environ 80 % de la capitalisation boursière totale du marché français. Il est calculé en continu, de 9h à 17h30, et il est pondéré par le flottant, c’est-à-dire la part du capital des entreprises qui est réellement disponible à l’achat ou à la vente.
- Le DAX 30. C’est l’indice phare de la Bourse de Francfort. Il regroupe les 30 plus grandes entreprises allemandes cotées en termes de capitalisation boursière. Il représente environ 75 % de la capitalisation boursière totale du marché allemand. Il est calculé en continu, de 9h à 17h30, et il est pondéré par le flottant.
- Le FTSE 100. C’est l’indice phare de la Bourse de Londres. Il regroupe les 100 plus grandes entreprises britanniques cotées en termes de capitalisation boursière. Il représente environ 80 % de la capitalisation boursière totale du marché britannique. Il est calculé en continu, de 9h à 17h30, et il est pondéré par le flottant.
- Le S&P 500. C’est l’indice phare de la Bourse de New York. Il regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines cotées en termes de capitalisation boursière. Il représente environ 80 % de la capitalisation boursière totale du marché américain. Il est calculé en continu, de 9h30 à 16h, et il est pondéré par le flottant.
- Le Nasdaq Composite. C’est l’indice phare du Nasdaq, le marché électronique américain. Il regroupe plus de 3 000 entreprises cotées, principalement dans le secteur technologique. Il représente environ 40 % de la capitalisation boursière totale du marché américain. Il est calculé en continu, de 9h30 à 16h, et il est pondéré par le flottant.
- Le Nikkei 225. C’est l’indice phare de la Bourse de Tokyo. Il regroupe les 225 plus grandes entreprises japonaises cotées en termes de capitalisation boursière. Il représente environ 60 % de la capitalisation boursière totale du marché japonais. Il est calculé en continu, de 9h à 15h, et il est pondéré par le prix, c’est-à-dire que les entreprises ayant le prix d’action le plus élevé ont le plus de poids.
Le rôle des sociétés cotées et des investisseurs
Les sociétés cotées sont les entreprises qui ont décidé de faire appel au marché boursier pour financer leur activité ou leur croissance. Elles émettent des titres, comme des actions ou des obligations, qu’elles vendent aux investisseurs sur le marché primaire. En contrepartie, elles doivent respecter certaines obligations, comme publier régulièrement leurs résultats financiers, informer le marché de tout événement susceptible d’affecter leur situation, ou encore respecter les règles de gouvernance et de transparence imposées par les autorités de régulation.
Les investisseurs sont les personnes qui achètent et vendent des titres sur le marché boursier, dans le but de réaliser un profit, de diversifier leur patrimoine, ou de participer au financement de l’économie. Ils peuvent être des particuliers, des professionnels, ou des institutions. Ils peuvent avoir des stratégies, des objectifs, et des profils de risque différents. Ils peuvent intervenir directement sur le marché, en passant des ordres via un intermédiaire financier, comme un courtier ou une banque, ou indirectement, en confiant la gestion de leur portefeuille à un gérant, comme un fonds commun de placement ou une société de gestion.
L’investissement en bourse pour les débutants
Si tu es débutant en bourse, tu te demandes peut-être comment faire pour investir sur les marchés financiers, quels sont les pièges à éviter, et comment maximiser tes chances de réussite. Pas de panique, dans cette section, je vais te donner les bases pour bien démarrer ton aventure boursière. Tu vas apprendre le vocabulaire de la bourse, choisir le bon intermédiaire financier, ouvrir et configurer ton premier compte de trading, et découvrir les principes fondamentaux de l’analyse boursière. Prêt ? Alors, c’est parti !
Apprendre le vocabulaire de la bourse
La première étape pour investir en bourse, c’est de comprendre le langage des marchés financiers. En effet, la bourse a son propre jargon, qui peut paraître obscur ou intimidant pour les novices. Pourtant, il est indispensable de maîtriser ce vocabulaire pour pouvoir lire et interpréter les informations boursières, passer des ordres de bourse, et dialoguer avec les autres investisseurs. Voici quelques termes que tu dois absolument connaître :
- Une action. C’est un titre de propriété qui représente une fraction du capital d’une entreprise. En achetant une action, tu deviens actionnaire de l’entreprise, et tu bénéficies de certains droits, comme le droit de vote aux assemblées générales, ou le droit de percevoir des dividendes, qui sont des parts des bénéfices distribuées aux actionnaires.
- Une obligation. C’est un titre de créance qui représente une fraction d’un emprunt émis par une entreprise ou un État. En achetant une obligation, tu prêtes de l’argent à l’émetteur, et tu reçois en échange des intérêts, appelés coupons, qui sont versés à intervalles réguliers, et le remboursement du capital à l’échéance.
- Un produit dérivé. C’est un titre dont la valeur dépend de celle d’un autre actif, appelé sous-jacent, qui peut être une action, une obligation, une devise, une matière première, etc. Les produits dérivés les plus courants sont les options, les contrats à terme, et les warrants. Ils permettent de spéculer sur l’évolution du sous-jacent, ou de se couvrir contre les variations de prix.
- Un ordre de bourse. C’est une instruction que tu donnes à ton intermédiaire financier, comme un courtier ou une banque, pour acheter ou vendre des titres sur le marché. Il existe différents types d’ordres de bourse, selon le prix, la quantité, ou la durée de validité que tu souhaites. Par exemple, un ordre au marché est un ordre qui s’exécute immédiatement au prix du marché, tandis qu’un ordre à cours limité est un ordre qui s’exécute uniquement si le prix du marché atteint le niveau que tu as fixé.
- Un cours. C’est le prix d’un titre sur le marché, qui résulte de la confrontation entre l’offre et la demande des investisseurs. Le cours d’un titre peut varier en permanence, en fonction des informations disponibles, des anticipations, ou des émotions des investisseurs. Le cours d’un titre est souvent exprimé en pourcentage de variation par rapport au cours de la veille, ou au cours d’ouverture.
- Un indice boursier. C’est un indicateur qui mesure la performance d’un ensemble de titres cotés sur un marché. Il sert à représenter l’évolution du marché, à comparer les performances des différents marchés, et à servir de référence pour les investisseurs. Par exemple, le CAC 40 est l’indice phare de la Bourse de Paris, qui regroupe les 40 plus grandes entreprises françaises cotées en termes de capitalisation boursière.
- Une performance. C’est le rendement d’un investissement, qui correspond à la variation de la valeur du portefeuille entre deux dates, en tenant compte des gains (dividendes, intérêts, plus-values) et des pertes (moins-values, frais, impôts). La performance se mesure en pourcentage, et se compare à celle d’un indice boursier ou d’un autre investissement.
- Un risque. C’est la probabilité de subir une perte en capital, ou de ne pas atteindre son objectif de rendement. Le risque est lié à la volatilité des marchés financiers, qui peuvent être affectés par des facteurs externes (crises économiques, politiques, sanitaires, géopolitiques, etc.) ou internes (résultats financiers, innovations, fusions-acquisitions, scandales, etc.) aux entreprises. Le risque se mesure par l’écart-type, qui représente la dispersion des rendements autour de la moyenne.
Ce ne sont là que quelques exemples de termes boursiers, mais il en existe beaucoup d’autres. Pour approfondir ton vocabulaire, tu peux consulter le glossaire boursier de [Café de la Bourse], qui contient plus de 300 définitions.
Choisir le bon intermédiaire financier : le broker
Pour investir en bourse, tu as besoin d’un intermédiaire financier, qui va te permettre d’accéder aux marchés, de passer des ordres de bourse, et de gérer ton portefeuille. Cet intermédiaire peut être une banque, un courtier, ou une plateforme de trading en ligne. Le choix de l’intermédiaire financier est crucial, car il va influencer le coût, la qualité, et la sécurité de ton investissement boursier.
Pour choisir le bon intermédiaire financier, tu dois prendre en compte plusieurs critères, comme :
- Les frais. Ce sont les commissions que tu vas payer à ton intermédiaire à chaque fois que tu vas acheter ou vendre des titres. Les frais peuvent varier selon le type de titre, le montant de l’ordre, ou le marché concerné. Les frais sont le principal tueur de rendement en bourse, car ils réduisent tes gains et augmentent tes pertes. Il est donc essentiel de comparer les frais des différents intermédiaires, et de choisir celui qui propose les tarifs les plus avantageux.
- Les services. Ce sont les fonctionnalités que ton intermédiaire te propose pour faciliter ton investissement boursier. Les services peuvent inclure l’accès à des outils d’analyse, des formations, des conseils, des alertes, des actualités, des rapports, etc. Les services sont importants pour t’aider à prendre les bonnes décisions, à suivre l’évolution de ton portefeuille, et à te former aux marchés financiers. Il est donc utile de comparer les services des différents intermédiaires, et de choisir celui qui répond le mieux à tes besoins.
- La sécurité. C’est le niveau de protection que ton intermédiaire t’offre pour garantir la sécurité de ton argent et de tes données personnelles. La sécurité dépend de la régulation, de la ségrégation, et de la protection dont bénéficie ton intermédiaire. La régulation est le fait que ton intermédiaire soit soumis au contrôle d’une autorité compétente, comme l’AMF en France, qui veille au respect des règles de bonne conduite et de protection des investisseurs. La ségrégation est le fait que ton intermédiaire sépare ton argent de son propre argent, pour éviter qu’il ne soit utilisé à d’autres fins ou qu’il ne soit perdu en cas de faillite. La protection est le fait que ton intermédiaire soit couvert par un fonds de garantie, qui te rembourse une partie de ton argent en cas de défaillance. Il est donc primordial de vérifier la sécurité des différents intermédiaires, et de choisir celui qui t’offre le plus de garanties.
Pour t’aider à choisir le bon intermédiaire financier, tu peux consulter le comparatif des meilleurs brokers de [Plus Riche], qui analyse les frais, les services, et la sécurité de plusieurs courtiers en ligne.
Ouvrir et configurer son premier compte de trading
Une fois que tu as choisi ton intermédiaire financier, tu dois ouvrir et configurer ton premier compte de trading, qui va te permettre d’investir en bourse. Le compte de trading est lecompte qui va enregistrer tes opérations de bourse, ton solde, et ton portefeuille. Pour ouvrir et configurer ton premier compte de trading, tu dois suivre ces étapes :
- Remplir le formulaire d’inscription. Tu dois fournir tes informations personnelles, comme ton nom, ton prénom, ton adresse, ton numéro de téléphone, ton e-mail, etc. Tu dois aussi fournir tes informations financières, comme ton revenu, ton patrimoine, ton expérience, ton profil de risque, etc. Ces informations sont nécessaires pour vérifier ton identité, et pour adapter les services à tes besoins.
- Valider ton compte. Tu dois envoyer les documents demandés par ton intermédiaire, comme une pièce d’identité, un justificatif de domicile, un relevé bancaire, etc. Ces documents sont nécessaires pour vérifier la conformité de ton compte, et pour lutter contre le blanchiment d’argent et la fraude fiscale.
- Alimenter ton compte. Tu dois déposer de l’argent sur ton compte de trading, par virement bancaire, par carte bancaire, ou par d’autres moyens de paiement. Le montant minimum à déposer dépend de ton intermédiaire, mais il est généralement compris entre 100 et 1 000 euros. Tu peux alimenter ton compte à tout moment, en fonction de tes besoins et de tes opportunités.
- Configurer ton compte. Tu dois personnaliser les paramètres de ton compte de trading, comme la devise, le mode d’affichage, les alertes, les limites, etc. Tu dois aussi choisir le type de compte que tu souhaites utiliser, selon le niveau de risque et de levier que tu acceptes. Par exemple, tu peux choisir un compte au comptant, qui te permet d’investir uniquement avec ton capital, ou un compte à effet de levier, qui te permet d’investir avec un capital emprunté à ton intermédiaire, moyennant des frais.
Une fois que tu as ouvert et configuré ton premier compte de trading, tu es prêt à investir en bourse. Tu peux accéder à ton compte de trading via le site web, l’application mobile, ou le logiciel de ton intermédiaire. Tu peux consulter ton solde, ton portefeuille, et tes opérations en cours. Tu peux aussi passer des ordres de bourse, suivre les cours des titres, et analyser les marchés financiers.
Les différents produits financiers
Dans cette section, nous allons voir les différents produits financiers que tu peux utiliser pour investir en bourse. Il existe une grande variété de produits financiers, qui présentent des caractéristiques, des avantages, et des risques différents. Il est important de connaître les spécificités de chaque produit financier, pour pouvoir choisir celui qui correspond le mieux à ton profil, à tes objectifs, et à ta stratégie d’investissement. Voici les principaux produits financiers que tu dois connaître :
Les actions : investir dans le capital des entreprises
Les actions sont les produits financiers les plus populaires et les plus accessibles pour investir en bourse. Une action est un titre de propriété qui représente une fraction du capital d’une entreprise. En achetant une action, tu deviens actionnaire de l’entreprise, et tu bénéficies de certains droits, comme le droit de vote aux assemblées générales, ou le droit de percevoir des dividendes, qui sont des parts des bénéfices distribuées aux actionnaires.
Investir dans les actions te permet de profiter de la performance financière et du potentiel de croissance des entreprises. En effet, le cours d’une action reflète la valeur de l’entreprise sur le marché, qui dépend de ses résultats, de ses perspectives, de sa réputation, de son secteur d’activité, etc. Si l’entreprise se porte bien, le cours de son action augmente, et tu réalises une plus-value en revendant ton action plus cher que tu ne l’as acheté. Si l’entreprise se porte mal, le cours de son action baisse, et tu subis une moins-value en revendant ton action moins cher que tu ne l’as acheté.
Investir dans les actions te permet aussi de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes. Les dividendes sont des sommes d’argent versées aux actionnaires, généralement une ou deux fois par an, en fonction des bénéfices réalisés par l’entreprise. Le montant du dividende par action dépend de la politique de distribution de l’entreprise, qui peut choisir de réinvestir une partie ou la totalité de ses bénéfices, ou de les redistribuer aux actionnaires. Le taux de rendement du dividende se calcule en divisant le montant du dividende par le cours de l’action.
Investir dans les actions comporte cependant des risques, qu’il faut connaître et maîtriser. Le principal risque est le risque de perte en capital, qui correspond à la baisse du cours de l’action. Ce risque est lié à la volatilité des marchés financiers, qui peuvent être affectés par des facteurs externes (crises économiques, politiques, sanitaires, géopolitiques, etc.) ou internes (résultats financiers, innovations, fusions-acquisitions, scandales, etc.) aux entreprises. Ce risque est plus élevé à court terme, mais il tend à se réduire à long terme, car les actions ont tendance à refléter la valeur intrinsèque des entreprises sur la durée.
Pour réduire le risque lié aux actions, il est conseillé de diversifier son portefeuille, c’est-à-dire de répartir son capital sur plusieurs actions, appartenant à des secteurs d’activité, des zones géographiques, et des tailles d’entreprise différents. Il est aussi conseillé de se renseigner sur les entreprises dans lesquelles on investit, en analysant leurs bilans, leurs comptes de résultat, leurs ratios financiers, leurs perspectives de croissance, etc. Il est enfin conseillé d’adopter une stratégie d’investissement adaptée à son profil, à ses objectifs, et à son horizon d’investissement.
Les obligations : prêter son argent en échange d’intérêts
Les obligations sont des produits financiers qui permettent de prêter son argent à une entreprise ou à un État, en échange d’intérêts. Une obligation est un titre de créance qui représente une fraction d’un emprunt émis par l’entreprise ou l’État. En achetant une obligation, tu deviens créancier de l’émetteur, et tu reçois en échange des intérêts, appelés coupons, qui sont versés à intervalles réguliers, et le remboursement du capital à l’échéance.
Investir dans les obligations te permet de percevoir des revenus fixes et réguliers, qui sont déterminés à l’avance par le taux d’intérêt de l’obligation. Le taux d’intérêt de l’obligation dépend de la durée de l’emprunt, du risque de défaut de l’émetteur, et du niveau des taux d’intérêt du marché. Plus la durée de l’emprunt est longue, plus le risque de défaut de l’émetteur est élevé, et plus le niveau des taux d’intérêt du marché est bas, plus le taux d’intérêt de l’obligation est élevé.
Investir dans les obligations te permet aussi de bénéficier d’une certaine sécurité, car le remboursement du capital est garanti à l’échéance, sauf en cas de défaut de l’émetteur. Le risque de défaut de l’émetteur est évalué par les agences de notation, qui attribuent des notes aux émetteurs en fonction de leur capacité à honorer leurs engagements financiers. Les notes vont de AAA, qui correspond à la meilleure qualité de crédit, à D, qui correspond au défaut de paiement. Les obligations dont la note est supérieure ou égale à BBB sont considérées comme des obligations de qualité, ou investment grade, tandis que celles dont la note est inférieure à BBB sont considérées comme des obligations spéculatives, ou high yield.
Investir dans les obligations comporte cependant des risques, qu’il faut connaître et maîtriser. Le principal risque est le risque de taux, qui correspond à la variation du cours de l’obligation en fonction des variations des taux d’intérêt du marché. Ce risque est inversement proportionnel au taux d’intérêt de l’obligation. Plus le taux d’intérêt de l’obligation est élevé, plus le risque de taux est faible, et inversement. Ce risque est plus élevé pour les obligations à longue échéance, car elles sont plus sensibles aux variations des taux d’intérêt du marché.
Pour réduire le risque lié aux obligations, il est conseillé de diversifier son portefeuille, c’est-à-dire de répartir son capital sur plusieurs obligations, appartenant à des émetteurs, des secteurs, des zones géographiques, et des échéances différents. Il est aussi conseillé de se renseigner sur la qualité de crédit des émetteurs, en consultant les notes attribuées par les agences de notation, et les rapports financiers. Il est enfin conseillé d’adapter la durée de ses obligations à son horizon d’investissement, en privilégiant les obligations à courte échéance si l’on souhaite récupérer son capital rapidement, ou les obligations à longue échéance si l’on souhaite bénéficier d’un taux d’intérêt plus élevé.
Les fonds d’investissement et les ETFs
Les fonds d’investissement et les ETFs sont des produits financiers qui permettent d’investir dans un panier de titres, comme des actions, des obligations, ou des produits dérivés, en une seule opération. Un fonds d’investissement est une société qui collecte l’argent des investisseurs, et qui le place sur les marchés financiers, selon une stratégie définie à l’avance. Un ETF, ou exchange-traded fund, est un fonds d’investissement qui réplique la performance d’un indice boursier, comme le CAC 40 ou le S&P 500, et qui se négocie comme une action sur le marché.
Investir dans les fonds d’investissement et les ETFs te permet de bénéficier d’une diversification automatique, car tu détiens une part de plusieurs titres, appartenant à des secteurs, des zones géographiques, et des catégories d’actifs différents. Tu réduis ainsi le risque lié à la dépendance à un seul titre, et tu profites des opportunités offertes par les différents marchés.
Investir dans les fonds d’investissementet les ETFs te permet aussi de bénéficier d’une gestion simplifiée, car tu n’as pas besoin de choisir toi-même les titres à acheter ou à vendre, ni de suivre leur évolution au quotidien. Tu délègues la gestion de ton portefeuille au gérant du fonds, qui s’occupe de sélectionner les titres, de les pondérer, et de les arbitrer, en fonction de la stratégie du fonds. Tu bénéficies ainsi de son expertise, de son expérience, et de ses outils d’analyse.
Investir dans les fonds d’investissement et les ETFs comporte cependant des risques, qu’il faut connaître et maîtriser. Le principal risque est le risque de marché, qui correspond à la baisse de la valeur du fonds en fonction des variations des marchés financiers. Ce risque dépend de la composition du fonds, du type de titres, du secteur d’activité, de la zone géographique, etc. Ce risque est plus élevé pour les fonds qui investissent dans des titres volatils, comme les actions, ou dans des marchés émergents, que pour les fonds qui investissent dans des titres stables, comme les obligations, ou dans des marchés développés.
Pour réduire le risque lié aux fonds d’investissement et aux ETFs, il est conseillé de diversifier son portefeuille, c’est-à-dire de répartir son capital sur plusieurs fonds, appartenant à des catégories, des styles, et des zones géographiques différents. Il est aussi conseillé de se renseigner sur la stratégie, la performance, et les frais du fonds, en consultant sa fiche technique, son rapport annuel, ou son prospectus. Il est enfin conseillé d’adapter le choix du fonds à son profil, à ses objectifs, et à son horizon d’investissement.
Les produits dérivés : options, warrants et autres instruments
Les produits dérivés sont des produits financiers qui permettent de spéculer sur l’évolution d’un actif, appelé sous-jacent, qui peut être une action, une obligation, une devise, une matière première, etc. Un produit dérivé est un contrat qui donne le droit ou l’obligation d’acheter ou de vendre le sous-jacent à un prix et à une date déterminés à l’avance. Les produits dérivés les plus courants sont les options, les contrats à terme, et les warrants.
Investir dans les produits dérivés te permet de profiter d’un effet de levier, qui décuple les gains ou les pertes potentiels. En effet, les produits dérivés ont une valeur qui dépend de celle du sous-jacent, mais qui varie plus fortement. Par exemple, si le cours d’une action augmente de 10 %, le cours d’une option sur cette action peut augmenter de 50 % ou plus. Ainsi, tu peux investir une somme plus faible que si tu achetais directement le sous-jacent, et obtenir un rendement plus élevé.
Investir dans les produits dérivés te permet aussi de te couvrir contre les variations de prix du sous-jacent, en prenant une position inverse à celle que tu détiens sur le marché. Par exemple, si tu possèdes des actions d’une entreprise, et que tu crains une baisse de leur cours, tu peux acheter des options de vente sur ces actions, qui te donnent le droit de les vendre à un prix fixé à l’avance. Ainsi, si le cours des actions baisse, tu peux exercer tes options et limiter ta perte.
Investir dans les produits dérivés comporte cependant des risques, qu’il faut connaître et maîtriser. Le principal risque est le risque de perte totale, qui correspond à la perte de la totalité du capital investi. Ce risque est lié à l’effet de levier, qui amplifie les variations du sous-jacent, et à la durée de vie limitée du produit dérivé, qui peut expirer sans valeur. Ce risque est plus élevé pour les produits dérivés qui donnent le droit d’acheter ou de vendre le sous-jacent, comme les options ou les warrants, que pour les produits dérivés qui obligent à acheter ou à vendre le sous-jacent, comme les contrats à terme.
Pour réduire le risque lié aux produits dérivés, il est conseillé de limiter son exposition, c’est-à-dire de n’investir qu’une faible partie de son capital sur ces produits, et de ne pas les utiliser à des fins spéculatives, mais plutôt à des fins de couverture. Il est aussi conseillé de se former aux mécanismes et aux paramètres qui influencent la valeur des produits dérivés, comme le prix du sous-jacent, le prix d’exercice, la date d’échéance, la volatilité, le taux d’intérêt, etc. Il est enfin conseillé de surveiller attentivement l’évolution du marché, et de clôturer sa position avant l’expiration du produit dérivé, pour éviter de perdre sa valeur.
Les enveloppes fiscales pour investir en bourse
Si tu veux investir en bourse, tu dois choisir une enveloppe fiscale, c’est-à-dire un produit d’épargne qui te permet de placer et de gérer ton argent sur les marchés financiers. Le choix de l’enveloppe fiscale est important, car il va déterminer la fiscalité applicable à tes gains, les types d’investissements accessibles, et les contraintes à respecter. Il existe quatre enveloppes fiscales principales pour investir en bourse en France : le Plan Épargne Actions (PEA), l’assurance-vie avec support en unités de compte, le compte-titres ordinaire (CTO), et le Plan Épargne Retraite (PER). Voyons ensemble les caractéristiques, les avantages, et les inconvénients de chacune de ces enveloppes fiscales.
Le Plan Épargne Actions (PEA)
Le Plan Épargne Actions (PEA) est une enveloppe fiscale qui te permet d’investir principalement dans des actions européennes, en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. Le PEA est composé de deux compartiments : le PEA classique, qui te permet d’investir jusqu’à 150 000 euros dans des actions ou des fonds d’actions européens, et le PEA-PME, qui te permet d’investir jusqu’à 75 000 euros dans des actions ou des fonds d’actions de petites et moyennes entreprises européennes. Tu peux cumuler les deux PEA, pour un plafond global de 225 000 euros.
Le PEA présente plusieurs avantages pour investir en bourse :
- Il offre une fiscalité attractive, car tu n’es pas imposé sur tes gains tant que tu ne fais pas de retrait de ton PEA. Si tu fais un retrait avant 5 ans, tu es imposé à 12,8 %, plus 17,2 % de prélèvements sociaux. Si tu fais un retrait entre 5 et 8 ans, tu es exonéré d’impôt, mais tu paies 17,2 % de prélèvements sociaux. Si tu fais un retrait après 8 ans, tu es exonéré d’impôt et de prélèvements sociaux, sauf si tu retires plus de 10 % de ton PEA.
- Il permet de diversifier son portefeuille, car tu peux investir dans des actions ou des fonds d’actions de différents secteurs, pays, et tailles d’entreprise, au sein de l’Union européenne. Tu peux aussi investir dans des titres non cotés, comme des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), ou des parts de fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI).
- Il est simple à ouvrir et à gérer, car tu n’as pas besoin de justifier de ton niveau de revenu, de ton patrimoine, ou de ton expérience. Tu peux ouvrir un PEA dans une banque, un courtier, ou une plateforme de trading en ligne. Tu peux passer des ordres de bourse, suivre l’évolution de ton portefeuille, et faire des arbitrages en quelques clics.
Le PEA présente cependant quelques inconvénients pour investir en bourse :
- Il impose des contraintes de versement, car tu ne peux pas dépasser le plafond de 150 000 euros pour le PEA classique, et de 75 000 euros pour le PEA-PME. Tu ne peux pas non plus effectuer des versements réguliers, car le montant minimum par versement est généralement de 100 euros. Tu ne peux pas non plus transférer ton PEA vers un autre établissement, sauf si tu changes de résidence fiscale.
- Il impose des contraintes de retrait, car tu ne peux pas retirer partiellement ou totalement ton argent sans perdre les avantages fiscaux de ton PEA. Si tu fais un retrait avant 5 ans, tu clôtures ton PEA, et tu es imposé sur tes gains. Si tu fais un retrait entre 5 et 8 ans, tu bloques ton PEA, et tu ne peux plus faire de nouveaux versements. Si tu fais un retrait après 8 ans, tu conserves ton PEA, mais tu es imposé sur tes gains si tu retires plus de 10 % de ton PEA.
- Il impose des contraintes d’investissement, car tu ne peux pas investir dans tous les types de titres. Tu es limité aux actions ou aux fonds d’actions européens, ce qui exclut les obligations, les produits dérivés, ou les actions non européennes. Tu dois aussi respecter un quota de 75 % d’actions européennes dans ton portefeuille, ce qui limite ta diversification.
Pour en savoir plus sur le PEA, tu peux consulter le guide complet de [Boursorama], qui te donne toutes les informations utiles pour ouvrir, gérer, et optimiser ton PEA.
L’assurance-vie avec support en unités de compte
L’assurance-vie avec support en unités de compte est une enveloppe fiscale qui te permet d’investir dans différents types de titres, en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. L’assurance-vie est un produit d’épargne qui te permet de placer ton argent sur deux types de supports : le fonds en euros, qui est un placement sans risque, mais à faible rendement, et les unités de compte, qui sont des placements à risque, mais à potentiel de rendement plus élevé. Les unités de compte peuvent être des actions, des obligations, des fonds d’investissement, des ETF, des SCPI, etc.
L’assurance-vie avec support en unités de compte présente plusieurs avantages pour investir en bourse :
- Elle offre une fiscalité attractive, car tu n’es pas imposé sur tes gains tant que tu ne fais pas de rachat de ton assurance-vie. Si tu fais un rachat avant 8 ans, tu es imposé à 12,8 %, plus 17,2 % de prélèvements sociaux. Si tu fais un rachat après 8 ans, tu bénéficies d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule, ou de 9 200 euros pour un couple, et tu es imposé à 7,5 %, plus 17,2 % de prélèvements sociaux, sur la fraction excédant l’abattement.
- Elle permet de diversifier son portefeuille, car tu peux investir dans différents types de titres, appartenant à différents secteurs, pays, et catégories d’actifs. Tu peux aussi investir dans des titres non cotés, comme des parts de SCPI, ou des parts de FCPI. Tu peux aussi moduler la répartition de ton portefeuille entre le fonds en euros et les unités de compte, en fonction de ton profil de risque et de tes objectifs.
- Elle est simple à ouvrir et à gérer, car tu n’as pas besoin de justifier de ton niveau de revenu, de ton patrimoine, ou de ton expérience. Tu peux ouvrir une assurance-vie dans une banque, un courtier, ou une plateforme de trading en ligne. Tu peux passer des ordres de bourse, suivre l’évolution de ton portefeuille, et faire des arbitrages en quelques clics.
L’assurance-vie avec support en unités de compte présente cependant quelques inconvénients pour investir en bourse :
- Elle impose des frais, qui peuvent réduire la performance de ton investissement. Il existe différents types de frais, comme les frais d’entrée, les frais de gestion, les frais d’arbitrage, ou les frais de sortie. Ces frais peuvent varier selon l’établissement, le type de support, ou le montant investi. Il est donc important de comparer les frais des différentes assurances-vie, et de choisir celle qui propose les tarifs les plus avantageux.
- Elle impose des contraintes de rachat, car tu ne peux pas retirer partiellement ou totalement ton argent sans perdre les avantages fiscaux de ton assurance-vie. Si tu fais un rachat avant 8 ans, tu es imposé sur tes gains, et tu perds le bénéfice de l’abattement annuel. Si tu fais un rachat après 8 ans, tu conserves ton assurance-vie, mais tu es imposé sur tes gains au-delà de ll’abattement annuel. De plus, tu ne peux pas récupérer ton argent immédiatement, car il faut attendre le délai de traitement de ton rachat, qui peut varier selon l’établissement, le type de support, ou la situation du marché.
- Elle impose des contraintes d’investissement, car tu ne peux pas investir dans tous les types de titres. Tu es limité aux supports proposés par ton assurance-vie, qui peuvent être plus ou moins nombreux et variés selon l’établissement. Tu dois aussi respecter un quota de fonds en euros dans ton portefeuille, qui peut être de 0 %, 20 %, ou 50 % selon l’assurance-vie. Tu ne peux pas non plus transférer ton assurance-vie vers un autre établissement, sauf si tu changes de résidence fiscale.
Pour en savoir plus sur l’assurance-vie, tu peux consulter le guide complet de [Capital](^2^ qui te donne toutes les informations utiles pour ouvrir, gérer, et optimiser ton assurance-vie.
Le compte-titres ordinaire (CTO)
Le compte-titres ordinaire (CTO) est une enveloppe fiscale qui te permet d’investir dans tous les types de titres, sans bénéficier d’une fiscalité avantageuse. Le CTO est un compte qui enregistre tes opérations de bourse, ton solde, et ton portefeuille. Tu peux y déposer et y retirer de l’argent à tout moment, sans plafond ni contrainte.
Le CTO présente plusieurs avantages pour investir en bourse :
- Il offre une liberté totale, car tu peux investir dans tous les types de titres, sans aucune limite ni restriction. Tu peux investir dans des actions, des obligations, des fonds d’investissement, des ETF, des produits dérivés, etc. Tu peux aussi investir dans des titres de tous les pays, sans distinction de zone géographique. Tu peux aussi moduler la répartition de ton portefeuille entre les différents titres, en fonction de ton profil de risque et de tes objectifs.
- Il offre une flexibilité totale, car tu peux verser et retirer de l’argent à tout moment, sans plafond ni contrainte. Tu n’as pas à respecter de durée minimale ou maximale de détention, ni à subir de pénalité ou de blocage en cas de retrait. Tu peux aussi transférer ton CTO vers un autre établissement, sans perdre les avantages fiscaux de ton CTO.
- Il offre une simplicité totale, car tu n’as pas besoin de justifier de ton niveau de revenu, de ton patrimoine, ou de ton expérience. Tu peux ouvrir un CTO dans une banque, un courtier, ou une plateforme de trading en ligne. Tu peux passer des ordres de bourse, suivre l’évolution de ton portefeuille, et faire des arbitrages en quelques clics.
Le CTO présente cependant quelques inconvénients pour investir en bourse :
- Il impose une fiscalité défavorable, car tu es imposé sur tes gains à chaque fois que tu vends des titres. Tu es imposé à 12,8 %, plus 17,2 % de prélèvements sociaux, sur la totalité de tes gains. Tu peux opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, si tu y es plus favorable, mais tu paies quand même 17,2 % de prélèvements sociaux. Tu ne bénéficies pas non plus d’abattement annuel, ni d’exonération après une certaine durée de détention.
- Il impose des frais, qui peuvent réduire la performance de ton investissement. Il existe différents types de frais, comme les frais d’entrée, les frais de gestion, les frais d’arbitrage, ou les frais de sortie. Ces frais peuvent varier selon l’établissement, le type de titre, le montant investi, ou le marché concerné. Il est donc important de comparer les frais des différents CTO, et de choisir celui qui propose les tarifs les plus avantageux.
- Il impose un risque, qui peut entraîner une perte en capital. Ce risque dépend de la composition de ton portefeuille, du type de titre, du secteur d’activité, de la zone géographique, etc. Ce risque est plus élevé pour les titres volatils, comme les actions, ou pour les titres spéculatifs, comme les produits dérivés, que pour les titres stables, comme les obligations, ou pour les titres diversifiés, comme les fonds d’investissement.
Pour en savoir plus sur le CTO, tu peux consulter le guide complet de [Bourse Direct](^3^ qui te donne toutes les informations utiles pour ouvrir, gérer, et optimiser ton CTO.
Le PER pour la retraite
Le Plan Épargne Retraite (PER) est une enveloppe fiscale qui te permet d’investir dans différents types de titres, en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse, dans le but de préparer ta retraite. Le PER est un produit d’épargne qui te permet de placer ton argent sur deux types de supports : le fonds en euros, qui est un placement sans risque, mais à faible rendement, et les unités de compte, qui sont des placements à risque, mais à potentiel de rendement plus élevé. Les unités de compte peuvent être des actions, des obligations, des fonds d’investissement, des ETF, des SCPI, etc.
Le PER présente plusieurs avantages pour investir en bourse :
- Il offre une fiscalité attractive, car tu bénéficies d’une déduction fiscale sur tes versements, et d’une exonération d’impôt sur tes gains. Tu peux déduire de ton revenu imposable les versements que tu fais sur ton PER, dans la limite de 10 % de tes revenus professionnels, ou de 10 % du plafond annuel de la sécurité sociale, selon le montant le plus élevé. Tu n’es pas imposé sur les gains que tu réalises sur ton PER, tant que tu ne fais pas de sortie de ton PER. Si tu fais une sortie en capital, tu es exonéré d’impôt sur le capital versé, mais tu paies 17,2 % de prélèvements sociaux. Si tu fais une sortie en rente, tu es imposé selon le barème des pensions, mais tu paies 17,2 % de prélèvements sociaux.
- Il permet de diversifier son portefeuille, car tu peux investir dans différents types de titres, appartenant à différents secteurs, pays, et catégories d’actifs. Tu peux aussi investir dans des titres non cotés, comme des parts de SCPI, ou des parts de FCPI. Tu peux aussi moduler la répartition de ton portefeuille entre le fonds en euros et les unités de compte, en fonction de ton profil de risque et de tes objectifs.
- Il est simple à ouvrir et à gérer, car tu n’as pas besoin de justifier de ton niveau de revenu, de ton patrimoine, ou de ton expérience. Tu peux ouvrir un PER dans une banque, un courtier, ou une plateforme de trading en ligne. Tu peux passer des ordres de bourse, suivre l’évolution de ton portefeuille, et faire des arbitrages en quelques clics.
Le PER présente cependant quelques inconvénients pour investir en bourse :
- Il impose des contraintes de versement, car tu ne peux pas dépasser le plafond de déduction fiscale, qui est de 10 % de tes revenus professionnels, ou de 10 % du plafond annuel de la sécurité sociale, selon le montant le plus élevé. Tu ne peux pas non plus effectuer des versements réguliers, car le montant minimum par versement est généralement de 100 euros. Tu ne peux pas non plus transférer ton PER vers un autre établissement, sauf si tu changes de résidence fiscale.
- Il impose des contraintes de sortie, car tu ne peux pas retirer partiellement ou totalement ton argent avant l’âge de la retraite, sauf cas exceptionnels, comme le décès, l’invalidité, le surendettement, ou l’achat de la résidence principale. Si tu fais une sortie anticipée, tu perds les avantages fiscaux de ton PER, ettu es imposé sur tes gains. Si tu fais une sortie à l’âge de la retraite, tu as le choix entre une sortie en capital, qui est exonérée d’impôt sur le capital versé, mais soumise aux prélèvements sociaux, ou une sortie en rente, qui est imposée selon le barème des pensions, mais soumise aux prélèvements sociaux.
- Il impose des contraintes d’investissement, car tu ne peux pas investir dans tous les types de titres. Tu es limité aux supports proposés par ton PER, qui peuvent être plus ou moins nombreux et variés selon l’établissement. Tu dois aussi respecter un quota de fonds en euros dans ton portefeuille, qui peut être de 0 %, 20 %, ou 50 % selon le PER. Tu ne peux pas non plus utiliser d’effet de levier, ni de produits dérivés, pour investir sur les marchés financiers.
Pour en savoir plus sur le PER, tu peux consulter le guide complet de [L’Express], qui te donne toutes les informations utiles pour ouvrir, gérer, et optimiser ton PER.
Construire et gérer son portefeuille d’investissement
Dans cette section, nous allons voir comment construire et gérer son portefeuille d’investissement, en utilisant des principes et des techniques éprouvés. Un portefeuille d’investissement est un ensemble de placements financiers, qui peuvent être des actions, des obligations, des fonds, des ETF, des produits dérivés, etc. Le but d’un portefeuille d’investissement est de générer un rendement optimal, en fonction du profil, des objectifs, et de l’horizon d’investissement de l’investisseur. Pour y parvenir, il faut respecter trois règles essentielles : la diversification, l’allocation d’actifs, et le rééquilibrage. Voyons ce qu’il en est, étape par étape.
La diversification : clé d’un portefeuille équilibré
La diversification est le fait de répartir son capital sur plusieurs types de placements, appartenant à différents secteurs, zones géographiques, et catégories d’actifs. La diversification permet de réduire le risque global du portefeuille, en limitant l’impact d’une baisse de la valeur d’un seul placement. La diversification permet aussi de profiter des opportunités offertes par les différents marchés, en bénéficiant de la croissance de la valeur de plusieurs placements.
Pour diversifier son portefeuille, il faut respecter deux principes : la corrélation et la pondération. La corrélation est le degré de relation entre deux placements, qui peut être positif, négatif, ou nul. Plus la corrélation est positive, plus les placements évoluent dans le même sens. Plus la corrélation est négative, plus les placements évoluent dans le sens inverse. Plus la corrélation est nulle, plus les placements sont indépendants. Pour diversifier son portefeuille, il faut privilégier les placements faiblement ou négativement corrélés, qui permettent de compenser les variations de l’un par les variations de l’autre.
La pondération est le poids de chaque placement dans le portefeuille, qui se calcule en divisant la valeur du placement par la valeur totale du portefeuille. La pondération reflète l’importance et le risque de chaque placement. Pour diversifier son portefeuille, il faut répartir la pondération de façon équilibrée, en évitant de surpondérer ou de sous-pondérer un placement. Il faut aussi adapter la pondération en fonction du profil, des objectifs, et de l’horizon d’investissement de l’investisseur.
Pour en savoir plus sur la diversification, tu peux consulter l’article de [Boursorama], qui te donne des conseils pratiques pour diversifier ton portefeuille efficacement.
La stratégie d’allocation d’actifs
L’allocation d’actifs est le fait de répartir son capital entre les grandes catégories d’actifs, qui sont les actions, les obligations, et les liquidités. L’allocation d’actifs permet de définir le niveau de risque et de rendement du portefeuille, en fonction du profil, des objectifs, et de l’horizon d’investissement de l’investisseur. L’allocation d’actifs permet aussi d’adapter le portefeuille aux conditions du marché, en modifiant la répartition entre les catégories d’actifs.
Pour déterminer son allocation d’actifs, il faut respecter trois étapes : l’analyse, la sélection, et l’ajustement. L’analyse consiste à évaluer son profil de risque, ses objectifs de rendement, et son horizon d’investissement. Le profil de risque correspond à la capacité et à la volonté de l’investisseur à supporter les fluctuations de la valeur de son portefeuille. Les objectifs de rendement correspondent au niveau de performance que l’investisseur souhaite atteindre avec son portefeuille. L’horizon d’investissement correspond à la durée pendant laquelle l’investisseur souhaite conserver son portefeuille.
La sélection consiste à choisir la répartition entre les catégories d’actifs, en fonction de l’analyse effectuée. Il existe des règles empiriques pour déterminer son allocation d’actifs, comme la règle du 100 moins l’âge, qui consiste à soustraire son âge de 100, et à investir le résultat en pourcentage dans les actions, et le reste dans les obligations. Par exemple, si tu as 30 ans, tu devrais investir 70 % de ton portefeuille dans les actions, et 30 % dans les obligations. Toutefois, ces règles ne sont pas universelles, et il faut les adapter à sa situation personnelle.
L’ajustement consiste à modifier la répartition entre les catégories d’actifs, en fonction de l’évolution du marché, de son portefeuille, et de sa situation personnelle. Il existe deux types d’ajustement : l’ajustement stratégique et l’ajustement tactique. L’ajustement stratégique consiste à modifier son allocation d’actifs de façon durable, pour tenir compte d’un changement de profil, d’objectifs, ou d’horizon d’investissement. Par exemple, si tu approches de la retraite, tu devrais réduire la part des actions dans ton portefeuille, et augmenter la part des obligations, pour sécuriser ton capital.
L’ajustement tactique consiste à modifier son allocation d’actifs de façon temporaire, pour profiter d’une opportunité ou éviter un risque sur le marché. Par exemple, si tu anticipes une hausse des taux d’intérêt, tu devrais réduire la part des obligations dans ton portefeuille, et augmenter la part des liquidités, pour limiter la baisse de la valeur de ton portefeuille.
Pour en savoir plus sur l’allocation d’actifs, tu peux consulter l’article de [Capital], qui te donne des exemples d’allocation d’actifs selon ton profil d’investisseur.
Le rééquilibrage périodique du portefeuille
Le rééquilibrage du portefeuille est le fait de réajuster la répartition de son portefeuille, pour la ramener à son allocation d’actifs initiale. Le rééquilibrage du portefeuille permet de maintenir le niveau de risque et de rendement du portefeuille, en fonction du profil, des objectifs, et de l’horizon d’investissement de l’investisseur. Le rééquilibrage du portefeuille permet aussi de réaliser des gains, en vendant les placements qui ont monté, et en achetant les placements qui ont baissé.
Pour rééquilibrer son portefeuille, il faut respecter deux critères : la fréquence et le seuil. La fréquence correspond à la périodicité à laquelle on rééquilibre son portefeuille. Il n’existe pas de règle universelle pour déterminer la fréquence de rééquilibrage, mais il est généralement conseillé de le faire au moins une fois par an, et au plus une fois par trimestre. Une fréquence trop faible peut entraîner un décalage important entre la répartition réelle et la répartition cible du portefeuille, et donc un risque plus élevé. Une fréquence trop élevée peut entraîner des coûts de transaction plus importants, et donc une performance plus faible.
Le seuil correspond à l’écart maximal toléré entre la répartition réelle et la répartition cible du portefeuille. Il n’existe pas de règle universelle pour déterminer le seuil de rééquilibrage, mais il est généralement conseillé de le fixer entre 5 % et 10 %. Un seuil trop faible peut entraîner un rééquilibrage trop fréquent, et donc des coûts de transaction plus importants. Un seuil trop élevé peut entraîner un rééquilibrage trop tardif, et donc un risque plus élevé.
Pour en savoir plus sur le rééquilibrage du portefeuille, tu peux consulter l’article de [Bourse Direct], qui te donne des conseils pratiques pour rééquilibrer ton portefeuille efficacement.
Stratégies d’investissement
Dans cette section, nous allons voir les différentes stratégies d’investissement que tu peux adopter pour investir en bourse. Une stratégie d’investissement est un ensemble de règles et de principes qui guident tes choix de placement, en fonction de ton profil, de tes objectifs, et de ton horizon d’investissement. Il existe de nombreuses stratégies d’investissement, mais nous allons nous concentrer sur les plus courantes et les plus efficaces. Nous allons comparer l’investissement passif et l’investissement actif, l’approche valeur et l’approche croissance, l’analyse fondamentale et l’analyse technique, et l’investissement à long terme et le trading à court terme. Voyons ce qu’il en est, point par point.
Investissement passif vs actif
L’investissement passif est une stratégie d’investissement qui consiste à répliquer la performance d’un indice boursier, comme le CAC 40 ou le S&P 500, sans chercher à le battre. L’investissement passif repose sur l’hypothèse que les marchés sont efficaces, c’est-à-dire qu’ils intègrent toutes les informations disponibles, et qu’il est donc impossible de les anticiper ou de les exploiter. L’investissement passif se fait généralement à travers des fonds indiciels, comme les ETF, qui sont des fonds qui reproduisent la composition et la variation d’un indice boursier.
L’investissement actif est une stratégie d’investissement qui consiste à sélectionner les titres qui vont surperformer le marché, en utilisant des critères d’analyse et des techniques de gestion. L’investissement actif repose sur l’hypothèse que les marchés sont inefficaces, c’est-à-dire qu’ils présentent des anomalies, des distorsions, ou des opportunités, et qu’il est donc possible de les prévoir ou de les exploiter. L’investissement actif se fait généralement à travers des fonds gérés, comme les fonds communs de placement, qui sont des fonds qui suivent la stratégie d’un gérant.
L’investissement passif présente plusieurs avantages par rapport à l’investissement actif :
- Il offre une performance proche du marché, sans prendre de risque excessif. En effet, l’investissement passif suit la tendance générale du marché, qui est généralement à la hausse sur le long terme, et évite les erreurs de sélection ou de timing qui peuvent pénaliser l’investissement actif.
- Il offre une diversification automatique, car il permet d’investir dans un large éventail de titres, appartenant à différents secteurs, pays, et catégories d’actifs. Ainsi, l’investissement passif réduit le risque lié à la dépendance à un seul titre, et profite des opportunités offertes par les différents marchés.
- Il offre une simplicité et une transparence, car il ne nécessite pas de compétences particulières, ni de suivi régulier du portefeuille. Il suffit de choisir un fonds indiciel qui correspond à son profil, à ses objectifs, et à son horizon d’investissement, et de le conserver sur la durée. De plus, l’investissement passif permet de connaître à tout moment la composition et la valeur du portefeuille, sans surprise ni déception.
- Il offre une fiscalité et des frais réduits, car il génère moins de transactions, et donc moins d’impôts et de commissions. En effet, l’investissement passif se contente de répliquer un indice boursier, sans faire de changements fréquents de titres, contrairement à l’investissement actif, qui cherche à profiter des fluctuations du marché, et qui entraîne donc des coûts plus élevés.
L’investissement actif présente cependant quelques avantages par rapport à l’investissement passif :
- Il offre une performance potentielle supérieure au marché, en prenant plus de risque. En effet, l’investissement actif vise à identifier les titres qui vont surperformer le marché, en utilisant des critères d’analyse et des techniques de gestion. Ainsi, l’investissement actif peut profiter des anomalies, des distorsions, ou des opportunités du marché, et dégager des gains plus importants.
- Il offre une adaptation au contexte du marché, car il permet de modifier la composition du portefeuille, en fonction de l’évolution du marché, de son portefeuille, et de sa situation personnelle. Ainsi, l’investissement actif peut réagir aux changements de tendance, aux crises, ou aux opportunités du marché, et ajuster son portefeuille en conséquence.
- Il offre une personnalisation et une satisfaction, car il permet de choisir les titres qui correspondent à ses préférences, à ses convictions, et à ses valeurs. Ainsi, l’investissement actif peut refléter la personnalité, les centres d’intérêt, et les aspirations de l’investisseur, et lui procurer un sentiment de maîtrise et de réussite.
Pour en savoir plus sur l’investissement passif et l’investissement actif, tu peux consulter l’article de [MoneyVox], qui te donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour choisir ta stratégie d’investissement.
L’approche valeur (value investing)
L’approche valeur, ou value investing, est une stratégie d’investissement qui consiste à acheter des actions qui sont sous-évaluées par le marché, c’est-à-dire dont le prix est inférieur à leur valeur intrinsèque. L’approche valeur repose sur l’hypothèse que le marché est inefficace, c’est-à-dire qu’il ne reflète pas toujours la valeur réelle des entreprises, et qu’il est donc possible de profiter des écarts entre le prix et la valeur. L’approche valeur se base sur l’analyse fondamentale, qui consiste à évaluer la valeur intrinsèque d’une entreprise, en analysant ses états financiers, ses ratios financiers, ses perspectives de croissance, etc.
L’approche valeur présente plusieurs avantages pour investir en bourse :
- Elle offre une performance supérieure au marché, sur le long terme. En effet, l’approche valeur permet de profiter de la convergence entre le prix et la valeur des actions, qui se fait généralement sur la durée, et de réaliser des plus-values importantes. De nombreux investisseurs célèbres, comme Warren Buffett, Benjamin Graham, ou Peter Lynch, ont utilisé l’approche valeur avec succès.
- Elle offre une sécurité et une stabilité, car elle permet d’investir dans des entreprises solides, rentables, et pérennes, qui présentent un faible risque de faillite ou de dépréciation. De plus, l’approche valeur permet de bénéficier d’une marge de sécurité, qui correspond à la différence entre le prix et la valeur d’une action, et qui protège l’investisseur en cas de baisse du marché.
- Elle offre une simplicité et une rationalité, car elle repose sur des critères objectifs, mesurables, et vérifiables, qui permettent d’évaluer la valeur d’une entreprise, sans se laisser influencer par les émotions, les rumeurs, ou les modes du marché. L’approche valeur se concentre sur les faits, les chiffres, et les fondamentaux, et évite les spéculations, les anticipations, et les hypothèses.
L’approche valeur présente cependant quelques inconvénients pour investir en bourse :
- Elle impose une patience et une discipline, car elle nécessite d’attendre que le marché reconnaisse la valeur des actions, ce qui peut prendre du temps, et de résister aux fluctuations du marché, qui peuvent être contraire à la valeur des actions. L’approche valeur exige donc de l’investisseur qu’il ait une vision à long terme, et qu’il ne se laisse pas décourager par les baisses temporaires.
- Elle impose une rigueur et une prudence, car elle requiert de faire une analyse approfondie et rigoureuse de la valeur des entreprises, en utilisant des méthodes et des outils d’évaluation adaptés,et en tenant compte des risques et des opportunités du marché. L’approche valeur implique donc de l’investisseur qu’il ait des connaissances et des compétences financières, et qu’il ne se laisse pas aveugler par les apparences ou les pièges du marché.
- Elle impose une sélectivité et une adaptabilité, car elle nécessite de trouver des actions qui sont réellement sous-évaluées, et non pas des actions qui sont simplement bon marché, ou qui sont en déclin. L’approche valeur suppose donc de l’investisseur qu’il ait un sens critique et une capacité d’analyse, et qu’il sache évoluer avec le marché, et modifier sa valeur si nécessaire.
Pour en savoir plus sur l’approche valeur, tu peux consulter l’article de [Investir](^2^ qui te donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour appliquer l’approche valeur.
L’analyse fondamentale et l’analyse technique
L’analyse fondamentale et l’analyse technique sont deux méthodes d’analyse qui permettent d’évaluer la valeur et la tendance d’un titre, en utilisant des données différentes. L’analyse fondamentale consiste à évaluer la valeur intrinsèque d’un titre, en analysant les éléments qui influencent sa performance, comme les états financiers, les ratios financiers, les perspectives de croissance, l’environnement économique, etc. L’analyse technique consiste à évaluer la tendance d’un titre, en analysant les éléments qui influencent son comportement, comme les prix, les volumes, les indicateurs, les figures, etc.
L’analyse fondamentale présente plusieurs avantages par rapport à l’analyse technique :
- Elle offre une vision à long terme, car elle permet d’investir dans des titres qui ont un potentiel de croissance durable, et qui sont susceptibles de générer des rendements élevés sur la durée. L’analyse fondamentale se base sur des données objectives, stables, et vérifiables, qui reflètent la réalité et la qualité d’un titre.
- Elle offre une sécurité et une stabilité, car elle permet d’investir dans des titres qui ont une valeur intrinsèque supérieure à leur prix, et qui présentent un faible risque de dépréciation ou de volatilité. L’analyse fondamentale se base sur des critères de sélection rigoureux, qui permettent d’identifier les titres solides, rentables, et pérennes.
- Elle offre une rationalité et une logique, car elle repose sur une démarche d’analyse structurée, qui permet d’évaluer la valeur d’un titre, sans se laisser influencer par les émotions, les rumeurs, ou les modes du marché. L’analyse fondamentale se concentre sur les faits, les chiffres, et les fondamentaux, et évite les spéculations, les anticipations, et les hypothèses.
L’analyse technique présente cependant quelques avantages par rapport à l’analyse fondamentale :
- Elle offre une vision à court terme, car elle permet de profiter des fluctuations du marché, et de réaliser des gains rapides et récurrents. L’analyse technique se base sur des données dynamiques, évolutives, et visuelles, qui reflètent le comportement et la psychologie du marché.
- Elle offre une flexibilité et une adaptabilité, car elle permet de modifier la composition du portefeuille, en fonction de l’évolution du marché, de son portefeuille, et de sa situation personnelle. L’analyse technique se base sur des outils de suivi et de gestion, qui permettent de réagir aux changements de tendance, aux signaux, ou aux opportunités du marché, et d’ajuster son portefeuille en conséquence.
- Elle offre une simplicité et une efficacité, car elle repose sur une démarche d’analyse simplifiée, qui permet de prévoir la tendance d’un titre, sans se soucier de sa valeur, de sa performance, ou de son environnement. L’analyse technique se concentre sur les prix, les volumes, et les indicateurs, et utilise des règles, des modèles, et des stratégies.
Pour en savoir plus sur l’analyse fondamentale et l’analyse technique, tu peux consulter l’article de [Boursier.com](^3^ qui te donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour utiliser l’analyse fondamentale et l’analyse technique.
L’investissement à long terme vs le trading à court terme
L’investissement à long terme et le trading à court terme sont deux styles d’investissement qui diffèrent par la durée de détention des titres, le niveau de risque, et le type de rendement. L’investissement à long terme consiste à acheter des titres et à les conserver sur une période de plusieurs années, voire plusieurs décennies. Le trading à court terme consiste à acheter et à vendre des titres sur une période de quelques jours, voire quelques heures ou minutes.
L’investissement à long terme présente plusieurs avantages par rapport au trading à court terme :
- Il offre une performance supérieure, sur le long terme. En effet, l’investissement à long terme permet de profiter de la croissance durable de la valeur des titres, qui est généralement à la hausse sur la durée, et de réaliser des plus-values importantes. De nombreux investisseurs célèbres, comme Warren Buffett, Benjamin Graham, ou Peter Lynch, ont utilisé l’investissement à long terme avec succès.
- Il offre une sécurité et une stabilité, car il permet d’investir dans des titres de qualité, qui présentent un faible risque de dépréciation ou de volatilité. De plus, l’investissement à long terme permet de bénéficier de la loi des grands nombres, qui réduit le risque global du portefeuille, en lissant les variations de la valeur des titres sur la durée.
- Il offre une simplicité et une sérénité, car il ne nécessite pas de compétences particulières, ni de suivi régulier du portefeuille. Il suffit de choisir des titres qui ont un potentiel de croissance durable, et de les conserver sur la durée. De plus, l’investissement à long terme permet d’éviter le stress, l’angoisse, ou la frustration liés aux fluctuations du marché, et de se concentrer sur ses objectifs de vie.
- Il offre une fiscalité et des frais réduits, car il génère moins de transactions, et donc moins d’impôts et de commissions. En effet, l’investissement à long terme se contente d’acheter et de conserver des titres, sans faire de changements fréquents de titres, contrairement au trading à court terme, qui cherche à profiter des fluctuations du marché, et qui entraîne donc des coûts plus élevés.
Le trading à court terme présente cependant quelques avantages par rapport à l’investissement à long terme :
- Il offre une performance potentielle supérieure, sur le court terme. En effet, le trading à court terme permet de profiter des fluctuations du marché, et de réaliser des gains rapides et récurrents. De nombreux traders célèbres, comme George Soros, Jesse Livermore, ou Paul Tudor Jones, ont utilisé le trading à court terme avec succès.
- Il offre une flexibilité et une adaptabilité, car il permet de modifier la composition du portefeuille, en fonction de l’évolution du marché, de son portefeuille, et de sa situation personnelle. Ainsi, le trading à court terme peut réagir aux changements de tendance, aux crises, ou aux opportunités du marché, et ajuster son portefeuille en conséquence.
- Il offre une personnalisation et une satisfaction, car il permet de choisir les titres qui correspondent à ses préférences, à ses convictions, et à ses valeurs. Ainsi, le trading à court terme peut refléter la personnalité, les centres d’intérêt, et les aspirations du trader, et lui procurer un sentiment de maîtrise et de réussite.
Pour en savoir plus sur l’investissement à long terme et le trading à court terme, tu peux consulter l’article de [Bourse Ensemble](^4^ qui te donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour choisirton style d’investissement.
Optimisation fiscale et coûts de transaction
Dans cette section, nous allons voir comment optimiser sa fiscalité et gérer ses coûts de transaction, lorsqu’on investit en bourse. La fiscalité et les coûts de transaction sont deux éléments qui influencent la performance et la rentabilité d’un portefeuille d’investissement. Il est donc important de les connaître, de les maîtriser, et de les réduire au maximum. Nous allons étudier les règles de taxation des plus-values boursières, les différents types de frais de transaction, et les moyens d’optimiser sa fiscalité et de minimiser ses coûts de transaction. Voyons ce qu’il en est, point par point.
Comprendre la fiscalité des plus-values boursières
Les plus-values boursières sont les gains réalisés lors de la vente de titres, comme des actions, des obligations, des fonds, des ETF, etc. Les plus-values boursières sont soumises à l’impôt sur le revenu, au prélèvement forfaitaire unique (PFU), et aux prélèvements sociaux. Il existe cependant des cas d’exonération, de report, ou d’abattement, selon le type de titre, le montant de la plus-value, ou la durée de détention. Voici les principales règles de taxation des plus-values boursières :
- Le taux d’imposition des plus-values boursières est de 12,8 %, au titre du PFU, plus 17,2 % de prélèvements sociaux, soit un taux global de 30 %. Le PFU s’applique à tous les titres, sauf ceux qui bénéficient d’un régime spécifique, comme les actions de PME, les titres de sociétés à prépondérance immobilière, ou les titres de sociétés étrangères non coopératives.
- Le contribuable peut opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, au lieu du PFU, s’il y est plus favorable. Dans ce cas, il peut bénéficier d’un abattement pour durée de détention, qui réduit le montant imposable de la plus-value. L’abattement est de 50 % pour une durée de détention comprise entre 2 et 8 ans, et de 65 % pour une durée de détention supérieure à 8 ans. L’abattement s’applique aux actions acquises avant le 1er janvier 2018, ou aux actions de PME acquises à compter du 1er janvier 2018.
- Les plus-values boursières sont exonérées d’impôt sur le revenu, mais pas de prélèvements sociaux, dans les cas suivants : les cessions de titres dont le montant annuel ne dépasse pas 5 000 euros, les cessions de titres de sociétés à prépondérance immobilière détenus depuis plus de 22 ans, les cessions de titres de sociétés étrangères non coopératives détenus depuis plus de 5 ans, ou les cessions de titres dans le cadre d’un plan d’épargne en actions (PEA), sous certaines conditions.
- Les plus-values boursières sont reportables, c’est-à-dire qu’elles peuvent être compensées par des moins-values de même nature, réalisées la même année ou les 10 années suivantes. Le report des plus-values permet de réduire le montant imposable de la plus-value, et donc l’impôt à payer. Le report des plus-values s’applique à tous les titres, sauf ceux qui bénéficient d’un régime spécifique, comme les actions de PME, les titres de sociétés à prépondérance immobilière, ou les titres de sociétés étrangères non coopératives.
Pour en savoir plus sur la fiscalité des plus-values boursières, tu peux consulter le guide complet de [Boursorama], qui te donne toutes les informations utiles pour déclarer, calculer, et optimiser tes plus-values boursières.
Gérer les coûts de transaction : frais de courtage, spreads et autres
Les coûts de transaction sont les frais liés aux opérations de bourse, comme l’achat, la vente, ou le transfert de titres. Les coûts de transaction réduisent la performance et la rentabilité d’un portefeuille d’investissement. Il est donc important de les connaître, de les maîtriser, et de les réduire au maximum. Il existe différents types de coûts de transaction, selon le type de titre, le type d’ordre, le type de marché, ou le type d’intermédiaire. Voici les principaux coûts de transaction :
- Les frais de courtage sont les commissions prélevées par le courtier, la banque, ou la plateforme de trading, pour exécuter les ordres de bourse. Les frais de courtage peuvent être fixes, proportionnels, ou mixtes, selon le montant, le nombre, ou la fréquence des ordres. Les frais de courtage peuvent varier selon le type de titre, le type d’ordre, le type de marché, ou le type d’intermédiaire.
- Le spread est la différence entre le prix d’achat et le prix de vente d’un titre, qui représente la marge du marché. Le spread est plus élevé pour les titres peu liquides, c’est-à-dire qui s’échangent peu, que pour les titres très liquides, c’est-à-dire qui s’échangent beaucoup. Le spread est plus élevé pour les titres volatils, c’est-à-dire qui fluctuent beaucoup, que pour les titres stables, c’est-à-dire qui fluctuent peu. Le spread est plus élevé pour les titres cotés sur des marchés peu régulés, que pour les titres cotés sur des marchés très régulés.
- Les droits de garde sont les frais prélevés par le courtier, la banque, ou la plateforme de trading, pour conserver les titres dans un compte-titres. Les droits de garde peuvent être fixes, proportionnels, ou mixtes, selon la valeur, le nombre, ou la nature des titres. Les droits de garde peuvent varier selon le type de titre, le type de compte, le type de marché, ou le type d’intermédiaire.
- Les frais de transfert sont les frais prélevés par le courtier, la banque, ou la plateforme de trading, pour transférer les titres d’un compte-titres vers un autre compte-titres. Les frais de transfert peuvent être fixes, proportionnels, ou mixtes, selon la valeur, le nombre, ou la nature des titres. Les frais de transfert peuvent varier selon le type de titre, le type de compte, le type de marché, ou le type d’intermédiaire.
Pour en savoir plus sur les coûts de transaction, tu peux consulter le guide complet de [Capital], qui te donne toutes les informations utiles pour comparer, négocier, et minimiser tes coûts de transaction.
Techniques pour investir en bourse
Dans cette section, nous allons voir quelques techniques pour investir en bourse, qui vous permettront de passer vos ordres, de gérer vos risques, et d’optimiser votre performance. Ces techniques sont simples à mettre en œuvre, mais elles nécessitent de respecter certaines règles et de faire preuve de discipline. Nous allons étudier comment passer un ordre d’achat ou de vente, comment utiliser les ordres stop loss et take profit, et comment appliquer le dollar cost averaging (DCA), qui est une stratégie d’investissement progressif. Voyons ce qu’il en est, point par point.
Comment passer un ordre d’achat ou de vente ?
Pour investir en bourse, vous devez passer des ordres d’achat ou de vente, qui sont des instructions que vous donnez à votre courtier, votre banque, ou votre plateforme de trading, pour acheter ou vendre des titres, comme des actions, des obligations, des fonds, des ETF, etc. Pour passer un ordre d’achat ou de vente, vous devez respecter les éléments suivants :
- Le sens de l’ordre : il peut être d’achat, si vous souhaitez acquérir des titres, ou de vente, si vous souhaitez céder des titres.
- La quantité de titres : il s’agit du nombre de titres que vous souhaitez acheter ou vendre. Vous pouvez exprimer la quantité en nombre de titres, ou en valeur monétaire, selon votre préférence.
- Le prix du titre : il s’agit du prix auquel vous souhaitez acheter ou vendre le titre. Vous pouvez exprimer le prix en valeur absolue, ou en pourcentage, selon votre préférence.
- La durée de validité de l’ordre : il s’agit de la période pendant laquelle votre ordre reste actif, c’est-à-dire susceptible d’être exécuté. Vous pouvez choisir entre plusieurs durées de validité, comme le jour, la semaine, le mois, ou jusqu’à révocation.
- Les conditions d’exécution de l’ordre : il s’agit des modalités selon lesquelles votre ordre sera exécuté, en fonction du prix du marché. Vous pouvez choisir entre plusieurs types d’ordres, comme l’ordre au marché, l’ordre à cours limité, l’ordre à la meilleure limite, l’ordre à seuil de déclenchement, etc.
Pour en savoir plus sur les éléments et les types d’ordres, vous pouvez consulter le guide complet de [Boursorama], qui vous donne toutes les informations utiles pour passer vos ordres en bourse.
Utiliser les ordres stop loss et take profit
Les ordres stop loss et take profit sont des types d’ordres qui vous permettent de gérer vos risques et de sécuriser vos gains, lorsque vous investissez en bourse. Ces ordres sont automatiques, c’est-à-dire qu’ils se déclenchent dès que le prix du marché atteint un seuil prédéfini. Ces ordres sont conditionnels, c’est-à-dire qu’ils ne sont exécutés que si une condition est remplie. Ces ordres sont liés, c’est-à-dire qu’ils sont associés à un ordre principal, qui est l’ordre d’achat ou de vente initial. Voici les caractéristiques des ordres stop loss et take profit :
- L’ordre stop loss est un ordre de vente, qui se déclenche lorsque le prix du marché baisse en dessous d’un seuil prédéfini. L’ordre stop loss permet de limiter les pertes, en vendant le titre avant qu’il ne perde trop de valeur. L’ordre stop loss est lié à un ordre d’achat initial, qui est l’ordre qui a permis d’acquérir le titre.
- L’ordre take profit est un ordre de vente, qui se déclenche lorsque le prix du marché monte au-dessus d’un seuil prédéfini. L’ordre take profit permet de réaliser les gains, en vendant le titre avant qu’il ne perde de sa valeur. L’ordre take profit est lié à un ordre d’achat initial, qui est l’ordre qui a permis d’acquérir le titre.
Pour en savoir plus sur les ordres stop loss et take profit, vous pouvez consulter le guide complet de [Capital], qui vous donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour utiliser les ordres stop loss et take profit.
Le dollar cost averaging (DCA) : stratégie d’investissement progressif
Le dollar cost averaging (DCA), ou investissement progressif, est une stratégie d’investissement qui consiste à investir régulièrement des montants fixes, sur une période déterminée, sans se soucier du prix du marché. Le DCA permet de réduire le risque et d’optimiser la performance, en profitant de la moyenne des prix, qui est généralement inférieure au prix moyen. Le DCA présente les avantages suivants :
- Il permet d’éviter le timing du marché, qui consiste à essayer de prévoir le meilleur moment pour acheter ou vendre un titre, ce qui est très difficile, voire impossible, à faire. Le DCA permet de se concentrer sur le long terme, et de profiter de la tendance générale du marché, qui est généralement à la hausse.
- Il permet de lisser le prix d’achat, en achetant plus de titres lorsque le prix est bas, et moins de titres lorsque le prix est haut. Le DCA permet ainsi de bénéficier d’un prix moyen d’achat inférieur au prix moyen du marché, et donc d’augmenter le rendement potentiel.
- Il permet de réduire le stress, l’angoisse, ou la frustration liés aux fluctuations du marché, qui peuvent inciter à prendre des décisions irrationnelles, comme vendre à perte ou acheter trop cher. Le DCA permet de se détacher des émotions, et de suivre une méthode simple et disciplinée.
Pour en savoir plus sur le DCA, vous pouvez consulter le guide complet de [Plus-Riche], qui vous donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour appliquer le DCA.
La psychologie de l’investisseur
Investir en bourse n’est pas seulement une affaire de chiffres, de stratégies, et de techniques. C’est aussi une affaire de psychologie, de comportement, et d’émotions. La psychologie de l’investisseur est l’étude des processus mentaux et des facteurs affectifs qui influencent les décisions d’investissement. La psychologie de l’investisseur peut avoir un impact positif ou négatif sur la performance et la rentabilité d’un portefeuille d’investissement. Il est donc important de la connaître, de la maîtriser, et de l’optimiser. Nous allons voir comment éviter les pièges émotionnels, et comment gérer le stress lié à la volatilité du marché. Voyons ce qu’il en est, point par point.
Éviter les pièges émotionnels
Les pièges émotionnels sont des biais cognitifs ou des comportements irrationnels qui peuvent affecter les décisions d’investissement, et entraîner des erreurs ou des pertes. Les pièges émotionnels sont souvent liés à l’excès de confiance, à l’aversion au risque, à l’attachement, ou au conformisme. Voici quelques exemples de pièges émotionnels, et comment les éviter :
- Le biais de confirmation : il s’agit de la tendance à rechercher, à interpréter, et à retenir les informations qui confirment nos croyances ou nos hypothèses, et à ignorer ou à rejeter celles qui les contredisent. Le biais de confirmation peut nous conduire à surévaluer la qualité de nos choix, et à négliger les signaux d’alerte ou les opportunités du marché. Pour éviter le biais de confirmation, il faut adopter une attitude critique et objective, et se confronter à des sources diverses et contradictoires.
- L’effet de disposition : il s’agit de la tendance à vendre trop tôt les titres qui ont pris de la valeur, pour réaliser les gains, et à garder trop longtemps les titres qui ont perdu de la valeur, pour éviter les pertes. L’effet de disposition peut nous conduire à réduire notre performance, et à augmenter notre risque. Pour éviter l’effet de disposition, il faut se fixer des objectifs de vente, et respecter la règle du stop loss, qui consiste à vendre un titre lorsque sa perte dépasse un seuil prédéfini.
- L’ancrage : il s’agit de la tendance à se référer à une valeur de référence, souvent arbitraire ou obsolète, pour évaluer la valeur d’un titre. L’ancrage peut nous conduire à acheter trop cher ou à vendre trop bas, en fonction de notre prix d’achat initial, du prix historique, ou du prix moyen du marché. Pour éviter l’ancrage, il faut se baser sur la valeur intrinsèque du titre, qui dépend de ses fondamentaux, de ses perspectives de croissance, et de son environnement économique.
- L’effet de foule : il s’agit de la tendance à suivre l’opinion ou le comportement de la majorité, sans se faire sa propre opinion, ou en allant à l’encontre de sa propre opinion. L’effet de foule peut nous conduire à acheter ou à vendre un titre sous l’influence des modes, des rumeurs, ou des médias, sans tenir compte de sa valeur réelle. Pour éviter l’effet de foule, il faut se forger sa propre conviction, et se méfier des consensus trop forts ou trop faibles.
Pour en savoir plus sur les pièges émotionnels, vous pouvez consulter l’article de [SwissBorg], qui vous donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour éviter les pièges émotionnels.
Gérer le stress lié à la volatilité du marché
Le stress est une réaction physiologique et psychologique face à une situation perçue comme menaçante ou difficile. Le stress peut avoir des effets négatifs sur la santé, le bien-être, et le comportement. Le stress peut être lié à la volatilité du marché, c’est-à-dire aux fluctuations importantes et imprévisibles des cours des titres. La volatilité du marché peut générer de l’incertitude, de l’anxiété, ou de la frustration, qui peuvent affecter les décisions d’investissement. Il est donc important de gérer le stress lié à la volatilité du marché, pour préserver sa santé et sa performance. Voici quelques conseils pour gérer le stress lié à la volatilité du marché :
- Adopter une vision à long terme : il s’agit de se concentrer sur ses objectifs de rendement à long terme, et de ne pas se laisser perturber par les variations à court terme du marché. Il faut se rappeler que la tendance générale du marché est à la hausse sur le long terme, et que les baisses temporaires sont des opportunités d’achat, et non des raisons de vendre.
- Diversifier son portefeuille : il s’agit de répartir son capital sur plusieurs types de placements, appartenant à différents secteurs, zones géographiques, et catégories d’actifs. La diversification permet de réduire le risque global du portefeuille, en limitant l’impact d’une baisse de la valeur d’un seul placement. La diversification permet aussi de profiter des opportunités offertes par les différents marchés, en bénéficiant de la croissance de la valeur de plusieurs placements.
- Se fixer des règles de gestion : il s’agit de définir à l’avance les critères de sélection, les modalités d’exécution, et les conditions de sortie de ses placements. Il faut se fixer des objectifs de vente, et respecter la règle du stop loss, qui consiste à vendre un titre lorsque sa perte dépasse un seuil prédéfini. Il faut aussi se fixer des limites de perte, et respecter la règle du cut loss, qui consiste à arrêter de trader lorsque sa perte dépasse un seuil prédéfini.
- Se détacher de ses émotions : il s’agit de ne pas se laisser influencer par ses émotions, comme la peur, la cupidité, ou l’orgueil, qui peuvent fausser le jugement et entraîner des erreurs. Il faut adopter une attitude rationnelle et objective, et se baser sur des faits, des chiffres, et des fondamentaux. Il faut aussi éviter de consulter trop fréquemment la valeur de son portefeuille, et de réagir de manière impulsive aux fluctuations du marché.
Pour en savoir plus sur la gestion du stress lié à la volatilité du marché, vous pouvez consulter l’article de [Monde Economique], qui vous donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour gérer le stress lié à la volatilité du marché.
Rester informé et se former continuellement
Investir en bourse n’est pas une activité statique, mais dynamique, impliquant à la fois de comprendre les risques et avantages de la bourse. Il ne suffit pas de choisir des titres et de les conserver, il est aussi nécessaire de suivre leur évolution, d’analyser leur performance, et d’adapter sa stratégie en tenant compte de ces risques et avantages. Pour cela, rester informé et se former continuellement est indispensable, afin de comprendre les mécanismes du marché, de saisir les opportunités et d’éviter les pièges. Dans cette section, nous allons explorer comment suivre l’actualité économique et financière, découvrir les ressources éducatives pour les investisseurs, et comprendre comment rejoindre des communautés d’investisseurs. Examinons cela point par point
Suivre l’actualité économique et financière
Suivre l’actualité économique et financière est essentiel pour investir en bourse, car elle influence directement ou indirectement la valeur et la tendance des titres, y compris les frais et impôts liés à l’investissement en bourse. L’actualité économique et financière englobe les informations relatives à l’économie, aux entreprises, aux marchés, aux politiques, aux régulations, et à l’impact fiscal des investissements. Suivre cette actualité permet de se tenir informé des changements susceptibles d’affecter les coûts et la rentabilité de vos investissements, et de faire des choix éclairés en tenant compte de tous les aspects, y compris fiscaux.
- Anticiper les mouvements du marché, en se basant sur les indicateurs, les prévisions, ou les événements qui peuvent avoir un impact sur la demande, l’offre, ou le prix des titres.
- Identifier les opportunités d’investissement, en se basant sur les tendances, les innovations, ou les changements qui peuvent créer de la valeur ou du potentiel de croissance pour les titres.
- Évaluer les risques d’investissement, en se basant sur les incertitudes, les crises, ou les menaces qui peuvent affecter la rentabilité ou la pérennité des titres.
Pour suivre l’actualité économique et financière, vous pouvez consulter les sources suivantes :
- Les sites web spécialisés, comme [Les Echos], [Le Revenu], ou [Investir], qui vous proposent des articles, des analyses, des conseils, ou des outils pour suivre l’actualité économique et financière.
- Les chaînes de télévision ou de radio, comme [BFM Business], [LCI], ou [France Info](^6^ qui vous offrent des émissions, des interviews, des débats, ou des reportages pour suivre l’actualité économique et financière.
- Les applications mobiles ou les newsletters, comme [Boursorama](^7^ [Capital](^8^ ou [SwissBorg](^9^ qui vous envoient des alertes, des notifications, ou des résumés pour suivre l’actualité économique et financière.
Les ressources éducatives pour les investisseurs
Les ressources éducatives pour les investisseurs sont des supports pédagogiques qui vous permettent d’apprendre ou d’approfondir vos connaissances sur la bourse, les marchés, les titres, les stratégies, les techniques, etc. Les ressources éducatives pour les investisseurs sont utiles pour :
- Acquérir les bases de l’investissement en bourse, en apprenant les concepts, les termes, ou les principes qui régissent le fonctionnement de la bourse.
- Développer ses compétences d’investisseur, en apprenant les méthodes, les outils, ou les astuces qui permettent d’analyser, de sélectionner, ou de gérer ses titres.
- Se perfectionner dans sa stratégie d’investissement, en apprenant les techniques, les modèles, ou les tactiques qui permettent d’optimiser, de diversifier, ou de sécuriser son portefeuille.
Pour accéder aux ressources éducatives pour les investisseurs, vous pouvez consulter les sources suivantes :
- Les livres ou les ebooks, comme [L’investisseur intelligent](^10^ [Le petit livre pour investir à bon prix](^11^ ou [Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants](^12^ qui vous offrent des explications, des exemples, ou des conseils pour investir en bourse.
- Les cours en ligne ou les webinaires, comme [Bourse : les fondamentaux], [Investir en bourse : le guide complet](^14^ ou [Comment investir en bourse avec succès ?](^15^ qui vous offrent des leçons, des exercices, ou des évaluations pour investir en bourse.
- Les podcasts ou les vidéos, comme [La Bourse au quotidien](^16^ [Devenir rentier](^17^ ou [Heu?reka](^18^ qui vous offrent des témoignages, des interviews, ou des analyses pour investir en bourse.
Joindre des communautés d’investisseurs
Joindre des communautés d’investisseurs est une pratique qui consiste à échanger, à partager, ou à collaborer avec d’autres investisseurs, qui ont les mêmes intérêts, les mêmes objectifs, ou les mêmes problématiques que vous. Joindre des communautés d’investisseurs est bénéfique pour :
- S’informer et se former, en accédant à des informations, des opinions, ou des conseils de la part d’autres investisseurs, qui peuvent avoir une expérience, une expertise, ou une vision différente de la vôtre.
- S’inspirer et se motiver, en découvrant des histoires, des parcours, ou des réussites de la part d’autres investisseurs, qui peuvent avoir des profils, des stratégies, ou des résultats similaires ou différents des vôtres.
- S’entraider et se soutenir, en bénéficiant d’une écoute, d’une aide, ou d’un encouragement de la part d’autres investisseurs, qui peuvent avoir des difficultés, des doutes, ou des émotions semblables ou différentes des vôtres.
Pour joindre des communautés d’investisseurs, vous pouvez consulter les sources suivantes :
- Les forums ou les blogs, comme [ABC Bourse](^19^ [Devenir rentier](^20^ ou [Avenue des investisseurs](^21^ qui vous offrent un espace de discussion, de partage, ou de commentaire avec d’autres investisseurs.
- Les réseaux sociaux ou les messageries, comme [Facebook](^22^ [Twitter](^23^ ou [Telegram](^24^ qui vous offrent un moyen de communication, de diffusion, ou de suivi avec d’autres investisseurs.
- Les plateformes ou les applications, comme [eToro](^25^ [Trade Republic](^26^ ou [Wikifolio](^27^ qui vous offrent une possibilité de copier, de comparer, ou de suivre les portefeuilles d’autres investisseurs.
Conclusion
Vous avez maintenant toutes les clés pour investir en bourse avec succès. Dans ce guide, nous avons vu les avantages et les risques de l’investissement en bourse, les produits et les enveloppes disponibles, les modes et les styles d’investissement, les outils et les techniques à utiliser, la psychologie et la formation de l’investisseur, et les sources d’information et de conseil à consulter. Voici un récapitulatif des étapes clés pour investir en bourse, l’importance de la patience en investissement, et comment préparer l’avenir par l’investissement.
Récapitulatif des étapes clés pour investir en bourse
Pour investir en bourse, vous devez suivre les étapes suivantes :
- Définir vos objectifs financiers et votre profil d’investisseur, en tenant compte de votre horizon de placement, de votre aversion au risque, et de vos connaissances du marché.
- Choisir les produits et les enveloppes adaptés à votre situation, en comparant les caractéristiques, les avantages, et les inconvénients de chaque option.
- Choisir votre mode et votre style d’investissement, en fonction de votre niveau d’implication, de votre stratégie, et de votre philosophie d’investissement.
- Utiliser les outils et les techniques appropriés, pour passer vos ordres, gérer vos risques, et optimiser votre performance.
- Maîtriser votre psychologie et vous former continuellement, pour éviter les pièges émotionnels, gérer le stress, et rester informé et à jour.
- Suivre l’actualité économique et financière, et joindre des communautés d’investisseurs, pour anticiper les opportunités, identifier les tendances, et échanger des conseils.
L’importance de la patience en investissement
Investir en bourse n’est pas un moyen de s’enrichir rapidement, mais un processus de création de richesse sur le long terme. Il faut donc faire preuve de patience, et ne pas se laisser décourager par les fluctuations du marché, les baisses de performance, ou les erreurs de jugement. La patience est une qualité essentielle pour investir en bourse, car elle permet de :
- Respecter son plan d’investissement, et ne pas se laisser tenter par des placements trop risqués, trop spéculatifs, ou trop coûteux.
- Profiter de la puissance des intérêts composés, qui permettent d’augmenter la valeur de son portefeuille de manière exponentielle, grâce à la réinvestissement des gains.
- Bénéficier de l’effet de la moyenne des prix, qui permet de réduire le prix moyen d’achat de ses titres, en investissant régulièrement des montants fixes, quelle que soit la situation du marché.
- Se concentrer sur la valeur intrinsèque des titres, et non sur leur prix de marché, qui peut être influencé par des facteurs externes, temporaires, ou irrationnels.
Préparer l’avenir par l’investissement
Investir en bourse n’est pas seulement un moyen de faire fructifier son argent, mais aussi un moyen de préparer son avenir, et celui de ses proches. En investissant en bourse, vous pouvez :
- Financer vos projets personnels ou professionnels, comme l’achat d’un bien immobilier, la création d’une entreprise, ou le financement des études de vos enfants.
- Compléter vos revenus actifs ou passifs, grâce aux dividendes, aux intérêts, ou aux plus-values que vous percevez de vos placements.
- Protéger votre pouvoir d’achat, face à l’inflation, à la fiscalité, ou à la baisse des rendements des placements traditionnels.
- Transmettre votre patrimoine, à vos héritiers, à vos proches, ou à des causes qui vous tiennent à cœur.
Investir en bourse est donc une décision financière importante, qui peut offrir de véritables opportunités d’épargne, de croissance, et de sécurité. Nous espérons que ce guide vous a aidé à comprendre les bases de l’investissement en bourse, et à éviter certains pièges. Nous vous souhaitons une bonne continuation dans votre parcours d’investisseur.