Analyse de la conjoncture actuelle des marchés financiers
Impact des tensions géopolitiques sur les indices boursiers
Les tensions géopolitiques sont des sources de risque et d’incertitude pour les investisseurs, qui peuvent réduire leur appétit pour le risque et se tourner vers des actifs plus sûrs, comme l’or, le franc suisse ou les obligations d’État. Les conflits armés, les sanctions économiques, les crises diplomatiques, les élections controversées, les mouvements sociaux ou les catastrophes naturelles sont autant d’événements qui peuvent affecter la confiance des marchés et la croissance économique mondiale.
Par exemple, la situation au Moyen-Orient reste au cœur des préoccupations des investisseurs, comme en témoigne la hausse du prix du pétrole, qui a dépassé les 100 dollars le baril en raison des craintes d’une escalade militaire entre l’Iran et Israël. Le CAC 40 a atteint jeudi son plus bas niveau depuis le début de l’année, en reculant de 1,5% à 6 950 points. Les autres indices européens ont également baissé, comme le DAX allemand (-1,3%) ou le FTSE 100 britannique (-1,1%). Les marchés américains ont clôturé la séance de jeudi sur une note négative, avec un repli de 0,8% du Dow Jones et de 1,1% du Nasdaq. Les investisseurs craignent que les tensions au Moyen-Orient ne dégénèrent en un conflit régional, voire mondial, qui pourrait perturber l’approvisionnement en pétrole et affecter la reprise économique post-pandémique.
Réactions des marchés aux dernières annonces économiques
Les marchés financiers sont également sensibles aux annonces économiques, qui peuvent avoir un impact sur les anticipations des investisseurs, les politiques monétaires des banques centrales, les taux d’intérêt, les taux de change, les profits des entreprises et la valorisation des actifs. Les indicateurs macroéconomiques, comme le produit intérieur brut (PIB), l’inflation, le chômage, la balance commerciale, la confiance des consommateurs ou des chefs d’entreprise, sont autant de données qui reflètent la santé et la dynamique d’une économie. Les résultats d’entreprise, comme le chiffre d’affaires, le bénéfice net, la marge opérationnelle, le dividende ou les perspectives de croissance, sont autant d’éléments qui permettent d’évaluer la performance et la rentabilité d’une société.
Par exemple, les marchés ont réagi positivement aux dernières statistiques économiques publiées aux États-Unis, qui ont montré une croissance robuste au troisième trimestre, avec un PIB en hausse de 6,7% en rythme annualisé. L’inflation a également ralenti, avec un indice des prix à la consommation (IPC) en progression de 5,4% sur un an en septembre, contre 5,3% en août Le taux de chômage a reculé à 4,8% en septembre, contre 5,2% en août. Ces chiffres ont rassuré les investisseurs sur la vigueur de la reprise économique américaine, malgré la propagation du variant Delta du coronavirus et les difficultés budgétaires du gouvernement Biden. Le Dow Jones a gagné 1,6% sur la semaine, tandis que le Nasdaq a progressé de 1,8% Les marchés espèrent que la Réserve fédérale américaine (Fed) maintiendra sa politique monétaire accommodante, en repoussant le début du tapering, c’est-à-dire la réduction de ses achats d’actifs, à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine.
Mouvements sectoriels et performances d’entreprise
Les secteurs en hausse malgré la volatilité
Si l’on regarde l’évolution des indices sectoriels de la bourse de Paris depuis le début de l’année, on constate que certains secteurs ont affiché une performance nettement supérieure à celle du CAC 40, qui a progressé de 5,5% sur la période. Il s’agit principalement des secteurs suivants :
- Le secteur des technologies, qui a gagné 11,8%, porté par la forte demande en matière de digitalisation, de cloud, de cybersécurité, de e-commerce, de jeux vidéo ou de semi-conducteurs. Parmi les valeurs phares de ce secteur, on peut citer Dassault Systèmes, Atos, Ubisoft, Soitec ou STMicroelectronics.
- Le secteur des télécommunications, qui a grimpé de 10,9%, soutenu par la croissance du trafic internet, du streaming, du télétravail ou de la 5G. Les principaux acteurs de ce secteur sont Orange, Iliad, Bouygues ou Altice.
- Le secteur des matériaux de base, qui a augmenté de 10,1%, bénéficiant de la reprise de l’activité industrielle, de la hausse des prix des métaux ou du boom des énergies renouvelables. Les leaders de ce secteur sont ArcelorMittal, Eramet, Imerys ou Vallourec.
Ces secteurs ont su profiter des changements structurels ou conjoncturels induits par la pandémie de Covid-19, qui ont accéléré certaines tendances de fond ou créé de nouvelles opportunités de marché. Ils ont également bénéficié de l’effet de rattrapage après avoir été fortement pénalisés par la crise en 2020.
Performances des entreprises leaders et des challengers
Au sein de chaque secteur, il existe des entreprises qui se distinguent par leur capacité à innover, à se différencier, à gagner des parts de marché ou à améliorer leur rentabilité. Ces entreprises sont souvent considérées comme des leaders ou des challengers dans leur domaine, et attirent l’attention des investisseurs. Voici quelques exemples de ces entreprises, ainsi que leurs performances boursières depuis le début de l’année :
- Dans le secteur des technologies, Dassault Systèmes a affiché une hausse de 25,4%, grâce à son offre de logiciels 3D, de simulation, de gestion du cycle de vie des produits ou de cloud, qui répond aux besoins de nombreux secteurs comme l’aéronautique, l’automobile, la santé ou l’énergie. Le groupe a également profité de l’acquisition de Medidata, spécialiste des solutions cloud pour le secteur de la santé, qui lui a permis de renforcer sa présence aux États-Unis et de diversifier ses sources de revenus.
- Dans le secteur des télécommunications, Iliad a bondi de 36,9%, porté par le succès de sa filiale Free, qui a gagné des abonnés dans le mobile et le fixe, notamment grâce à son offre de fibre optique et à sa nouvelle box Pop. Le groupe a également annoncé son entrée sur le marché polonais, avec le rachat de Play, le premier opérateur mobile du pays, ce qui lui ouvre de nouvelles perspectives de croissance.
- Dans le secteur des matériaux de base, Eramet a flambé de 88,5%, soutenu par la forte demande et la hausse des prix du nickel, du manganèse et des alliages, qui sont utilisés dans la fabrication des batteries, des aciers inoxydables ou des pièces aéronautiques. Le groupe a également bénéficié de son plan de réduction des coûts, de son désendettement et de la cession de sa filiale Aubert & Duval.
Ces entreprises ont su se démarquer de leurs concurrents par leur stratégie, leur positionnement, leur innovation ou leur capacité d’adaptation. Elles ont également bénéficié de facteurs externes favorables, comme la reprise économique, la transition énergétique ou la digitalisation.
Les indicateurs clés qui influencent la bourse
Evolutions des taux d’intérêt et politiques des banques centrales
Les taux d’intérêt sont le prix de l’argent, c’est-à-dire le coût du crédit ou la rémunération de l’épargne. Ils ont une influence majeure sur la bourse, car ils affectent la demande et l’offre de capitaux, le coût du financement des entreprises, la valorisation des actifs financiers, le comportement des consommateurs et des investisseurs, et le taux de change des devises. Les taux d’intérêt sont déterminés par les forces du marché, mais aussi par les politiques des banques centrales, qui fixent le taux directeur, c’est-à-dire le taux auquel elles prêtent aux banques commerciales. Les banques centrales ont pour mission de maintenir la stabilité des prix, c’est-à-dire de contrôler l’inflation, et de soutenir la croissance économique, en fonction de la situation conjoncturelle et des anticipations.
En général, les banques centrales baissent leurs taux directeurs lorsque l’économie est en récession ou en ralentissement, afin de stimuler la demande, l’investissement, l’emploi et la croissance. À l’inverse, elles relèvent leurs taux directeurs lorsque l’économie est en expansion ou en surchauffe, afin de freiner la demande, l’investissement, l’emploi et la croissance, et de prévenir l’inflation. Ces variations des taux directeurs se répercutent sur les taux du marché, c’est-à-dire les taux auxquels les agents économiques se prêtent ou s’empruntent de l’argent. Les taux du marché influencent à leur tour les cours de la bourse, selon une logique inverse : lorsque les taux baissent, la bourse monte, et lorsque les taux montent, la bourse baisse.
La raison est simple : lorsque les taux baissent, le crédit devient moins cher, ce qui favorise le financement des entreprises et des ménages, et stimule la consommation et l’investissement. Les entreprises voient leurs coûts diminuer, leurs marges augmenter, leurs bénéfices s’améliorer et leurs perspectives de croissance s’éclaircir. Les ménages voient leur pouvoir d’achat augmenter, leur épargne se dévaloriser, leur endettement se réduire et leur confiance se renforcer. Les investisseurs voient les actifs financiers devenir plus attractifs, les rendements obligataires baisser, les dividendes versés par les entreprises augmenter et les valorisations boursières s’apprécier. Tous ces facteurs soutiennent la demande et l’offre d’actions, et font monter les cours de la bourse.
À l’inverse, lorsque les taux montent, le crédit devient plus cher, ce qui freine le financement des entreprises et des ménages, et ralentit la consommation et l’investissement. Les entreprises voient leurs coûts augmenter, leurs marges diminuer, leursMAINTENANTJECOMMENCE
Les indicateurs clés qui influencent la bourse
- Le produit intérieur brut (PIB)
- L’inflation
- Le taux de chômage
- La balance commerciale
- Le taux de change
- Le taux d’intérêt
Le produit intérieur brut (PIB)
Le produit intérieur brut (PIB) est la valeur de l’ensemble des biens et services produits dans un pays pendant une période donnée, généralement un trimestre ou une année. Il permet de mesurer la richesse, la croissance et la compétitivité d’une économie. Il se calcule en additionnant la consommation des ménages, l’investissement des entreprises, les dépenses publiques et la balance commerciale (exportations moins importations). Le PIB peut être exprimé en valeur nominale, c’est-à-dire aux prix courants, ou en valeur réelle, c’est-à-dire aux prix constants, en tenant compte de l’inflation. Le PIB peut également être rapporté au nombre d’habitants, ce qui donne le PIB par habitant, un indicateur du niveau de vie moyen d’un pays.
Le PIB influence la bourse de plusieurs manières. D’abord, il reflète la demande globale, qui est un moteur de l’activité et des profits des entreprises. Plus le PIB est élevé, plus les entreprises sont susceptibles de réaliser de bonnes performances, ce qui se traduit par une hausse de leur valorisation boursière. Ensuite, il indique la dynamique de la croissance, qui est un facteur de confiance pour les investisseurs. Plus le PIB est en croissance, plus les perspectives sont favorables, ce qui incite les investisseurs à prendre des risques et à se tourner vers les actifs financiers. Enfin, il influence la politique monétaire des banques centrales, qui ont pour objectif de soutenir la croissance tout en maîtrisant l’inflation. Plus le PIB est faible, plus les banques centrales sont susceptibles de baisser les taux d’intérêt ou d’injecter des liquidités, ce qui stimule la demande et réduit le coût du financement, ce qui est positif pour la bourse.
L’inflation
L’inflation est la hausse généralisée et durable des prix des biens et services dans une économie. Elle se mesure à l’aide d’indices, qui sont des paniers de produits représentatifs de la consommation moyenne des ménages. Le plus connu est l’indice des prix à la consommation (IPC), qui regroupe des produits de différentes catégories, comme l’alimentation, le logement, le transport, la santé, l’éducation ou les loisirs. L’inflation se calcule en comparant l’évolution de l’indice d’une période à l’autre, généralement d’un mois ou d’un an à l’autre. L’inflation peut êtreOK, je continue. Voici la suite de l’article :
Les indicateurs clés qui influencent la bourse
Le produit intérieur brut (PIB)
Le produit intérieur brut (PIB) est la valeur de l’ensemble des biens et services produits dans un pays ou une zone géographique donnée pendant une période donnée, généralement un trimestre ou une année. Il permet de mesurer la richesse et la croissance d’une économie, ainsi que son niveau de développement et de compétitivité. Le PIB est souvent exprimé en taux de variation par rapport à la période précédente, en termes réels (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) ou en termes nominaux (c’est-à-dire sans tenir compte de l’inflation). Le PIB est l’un des indicateurs les plus suivis par les investisseurs, car il reflète la demande globale, la production, les revenus et les dépenses d’un pays ou d’une région. Un PIB élevé ou en hausse signale une économie dynamique et prospère, qui stimule la confiance des marchés et favorise la hausse des cours boursiers. Un PIB faible ou en baisse signale une économie en difficulté ou en récession, qui pèse sur le moral des marchés et entraîne la baisse des cours boursiers.
L’inflation
L’inflation est la hausse généralisée et durable du niveau des prix des biens et services dans un pays ou une zone géographique donnée. Elle se mesure à l’aide d’indices, comme l’indice des prix à la consommation (IPC), qui compare le coût d’un panier de biens et services représentatifs de la consommation moyenne d’un ménage à différentes périodes. L’inflation est souvent exprimée en taux de variation sur un an, c’est-à-dire en comparant le niveau des prix d’un mois donné à celui du même mois de l’année précédente. L’inflation est un indicateur clé pour les investisseurs, car elle affecte le pouvoir d’achat, les profits des entreprises, les taux d’intérêt, les taux de change et la valeur réelle des actifs financiers. Une inflation modérée ou stable signale une économie saine et équilibrée, qui soutient la croissance et la rentabilité des entreprises, et qui incite les investisseurs à prendre des risques. Une inflation trop faible ou négative (déflation) signale une économie en panne ou en dépression, qui freine la demande et la production, et qui décourage les investisseurs. Une inflation trop élevée ou incontrôlée signale une économie surchauffée ou en crise, qui érode le pouvoir d’achat, réduit les marges des entreprises, pousse les banques centrales à augmenter les taux d’intérêt, déprécie la monnaie et dévalorise les actifs financiers.
Investissements et stratégies en vogue
Dans cette partie, je vais te présenter les principaux investissements et stratégies en vogue sur les marchés financiers, en mettant en lumière les tendances émergentes ou confirmées qui attirent l’attention des investisseurs. Ces investissements et stratégies sont liés aux évolutions économiques, sociales, environnementales ou technologiques qui influencent la bourse. Je vais notamment aborder l’essor des investissements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et les stratégies des investisseurs face à la stagflation.
L’essor des investissements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance)
Les investissements ESG sont des placements qui tiennent compte de critères liés à l’environnement, au social et à la gouvernance des entreprises dans lesquelles ils investissent. Ces critères peuvent concerner, par exemple, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le respect des droits humains, la diversité des équipes dirigeantes ou la lutte contre la corruption. Les investissements ESG visent à concilier la performance financière et l’impact positif sur la société et la planète. Ils s’inscrivent dans une démarche d’investissement responsable, durable ou éthique, qui répond aux attentes croissantes des investisseurs, notamment les plus jeunes, qui souhaitent donner du sens à leur épargne.
Les investissements ESG connaissent un essor spectaculaire depuis quelques années, notamment grâce à la multiplication des offres et des labels qui permettent aux investisseurs de choisir les fonds ou les produits qui correspondent le mieux à leurs valeurs et à leurs objectifs. Selon le Global Sustainable Investment Review 2020, les actifs gérés selon des principes ESG ont atteint 35 300 milliards de dollars à la fin 2020, soit une hausse de 15% par rapport à 2018. L’Europe représente plus de la moitié de ce montant, avec 18 800 milliards de dollars, suivie par les États-Unis, avec 17 100 milliards de dollars.
Les investissements ESG présentent plusieurs avantages pour les investisseurs. D’une part, ils permettent de diversifier leur portefeuille et de réduire leur risque, en sélectionnant des entreprises qui sont plus résilientes face aux chocs économiques, sociaux ou environnementaux. D’autre part, ils offrent des opportunités de rendement, en profitant de la croissance des secteurs liés à la transition écologique, à l’innovation sociale ou à la bonne gouvernance. Enfin, ils contribuent à financer des projets qui ont un impact positif sur la société et la planète, en accord avec les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies ou l’Accord de Paris sur le climat.
Stratégies des investisseurs face à la stagflation
La stagflation est une situation économique caractérisée par une faible croissance, un fort chômage et une forte inflation. Elle représente un défi majeur pour les investisseurs, car elle réduit le pouvoir d’achat, les profits des entreprises, les taux d’intérêt réels, les taux de change et la valeur des actifs financiers. La stagflation est souvent causée par un choc d’offre, comme une hausse soudaine du prix du pétrole ou des matières premières, qui entraîne une augmentation des coûts de production et une baisse de la demande. La stagflation est difficile à combattre, car les politiques monétaires ou budgétaires qui visent à stimuler la croissance ou à réduire le chômage peuvent aggraver l’inflation, et vice versa.
Les investisseurs doivent adapter leur stratégie face à la stagflation, en privilégiant les actifs qui offrent une protection contre l’inflation, une résistance à la récession ou une diversification du portefeuille. Voici quelques exemples de ces actifs :
- L’or, qui est considéré comme une valeur refuge en période de crise, et qui conserve son pouvoir d’achat face à la dépréciation de la monnaie.
- Les matières premières, qui profitent de la hausse de la demande et des prix, et qui sont corrélées positivement avec l’inflation.
- Les actions de qualité, qui appartiennent à des entreprises solides, rentables, innovantes et leaders dans leur secteur, et qui sont capables de maintenir ou d’augmenter leurs marges et leurs dividendes.
- Les obligations indexées sur l’inflation, qui ajustent leur coupon et leur valeur nominale en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation, et qui préservent le pouvoir d’achat des investisseurs.
- Les devises fortes, qui résistent à la dévaluation de la monnaie locale, et qui permettent de diversifier le portefeuille et de réduire le risque de change.
Ces actifs peuvent aider les investisseurs à faire face à la stagflation, en limitant les pertes, en générant des revenus ou en saisissant des opportunités. Toutefois, ils ne sont pas sans risque, et ils doivent être sélectionnés avec prudence, en tenant compte du profil de risque, de l’horizon de placement et des objectifs de chaque investisseur.
Analyse technique : repérer les tendances et anticiper les mouvements
L’analyse technique est une méthode d’analyse des marchés financiers qui se base sur l’étude des graphiques de prix, des volumes et des indicateurs techniques. L’analyse technique permet de repérer les tendances, les supports, les résistances, les figures chartistes et les signaux de trading. L’analyse technique permet également d’anticiper les mouvements futurs des cours, en utilisant des outils de prévision, tels que les retracements, les extensions, les projections ou les objectifs de cours. Dans cette partie, je vais te présenter les principales notions d’analyse technique, en mettant l’accent sur les figures chartistes et les indicateurs techniques.
Les figures chartistes à connaître
Les figures chartistes sont des configurations techniques reliant des points hauts / bas sur un graphique de prix. Ces sommets et creux permettent de tracer des lignes de tendance, de support ou de résistance. C’est le franchissement de ces niveaux qui donne des signaux d’achat ou de vente. Les figures chartistes permettent de trouver non seulement la tendance, mais aussi les points de retournement ou de continuation du marché. Il existe deux types de figures chartistes : les figures de retournement et les figures de continuation.
Les figures de retournement sont des configurations qui annoncent un changement de tendance. Elles apparaissent généralement à la fin d’une tendance haussière ou baissière, et indiquent que le rapport de force entre les acheteurs et les vendeurs s’est inversé. Les figures de retournement les plus connues sont la tête et épaules, le double sommet, le double creux, le triple sommet, le triple creux, l’épaule-tête-épaule inversée, le diamant, le biseau ascendant ou descendant, le rectangle ou le triangle symétrique. Voici un exemple de figure de retournement en tête et épaules sur le CAC 40 .
Les figures de continuation sont des configurations qui confirment la poursuite de la tendance en cours. Elles apparaissent généralement au cours d’une tendance haussière ou baissière, et indiquent que le mouvement n’est pas terminé, mais qu’il connaît une pause ou une consolidation. Les figures de continuation les plus connues sont le drapeau, le fanion, le triangle ascendant ou descendant, le rectangle ou le canal. Voici un exemple de figure de continuation en triangle ascendant sur le CAC 40 .
Utilisation des indicateurs techniques pour les prévisions boursières
Les indicateurs techniques sont des formules mathématiques basées sur l’étude des prix et/ou des volumes permettant de tirer profit d’une situation de marché. Ils permettent de visualiser graphiquement l’évolution de la vitesse et de la qualité d’un mouvement sur une période donnée. Les indicateurs techniques permettent de prédire l’évolution future des cours, en utilisant des méthodes de calcul, de lissage, de moyennage ou de normalisation. Il existe différents types d’indicateurs techniques : les indicateurs de tendance, les indicateurs de momentum, les indicateurs de volatilité, les indicateurs de volume ou les oscillateurs.
Les indicateurs de tendance sont des indicateurs qui permettent d’identifier la direction et la force du mouvement des prix. Ils permettent de filtrer les fluctuations de court terme et de se concentrer sur la tendance de fond. Les indicateurs de tendance les plus utilisés sont les moyennes mobiles, les bandes de Bollinger, le parabolic SAR, l’Ichimoku ou le SuperTrend. Voici un exemple d’utilisation des moyennes mobiles pour identifier la tendance du CAC 40 .
Les indicateurs de momentum sont des indicateurs qui permettent de mesurer la vitesse et l’accélération du mouvement des prix. Ils permettent de détecter les changements de dynamique du marché et les points de retournement potentiels. Les indicateurs de momentum les plus utilisés sont le RSI, le stochastique, le MACD, l’ADX ou le CCI. Voici un exemple d’utilisation du RSI pour détecter les zones de surachat et de survente du CAC 40 .
Comprendre l’évolution du marché des matières premières
Dans cette partie, je vais te présenter les principaux facteurs qui influencent l’évolution du marché des matières premières, en mettant l’accent sur le rôle de l’or et des autres métaux précieux en période d’incertitude, et sur les fluctuations des prix pétroliers et leurs conséquences. Ces facteurs sont liés à la demande et à l’offre, aux événements géopolitiques, aux politiques monétaires, aux anticipations des investisseurs, etc.
Rôle de l’or et des autres métaux précieux en période d’incertitude
L’or et les autres métaux précieux, comme l’argent, le platine ou le palladium, sont considérés comme des valeurs refuges, c’est-à-dire des actifs qui conservent ou augmentent leur valeur en période d’incertitude ou de crise. Ces actifs offrent une protection contre les risques de déflation, d’inflation, de dévaluation monétaire, de défaut souverain, de conflit armé, etc. Ils sont également peu corrélés aux autres classes d’actifs, comme les actions ou les obligations, ce qui permet de diversifier le portefeuille et de réduire le risque global.
L’or est le métal précieux le plus recherché et le plus échangé sur le marché. Il bénéficie d’une forte demande, tant de la part des investisseurs que des banques centrales, des bijoutiers ou des industriels. Il est coté en dollars américains sur le London Bullion Market, le principal marché de référence, mais aussi sur d’autres places financières, comme New York, Zurich, Hong Kong ou Tokyo. Le cours de l’or est influencé par plusieurs facteurs, tels que la demande physique, les taux d’intérêt, le taux de change du dollar, les tensions géopolitiques, les anticipations des investisseurs, etc. En général, l’or a tendance à s’apprécier lorsque les taux d’intérêt réels sont bas ou négatifs, lorsque le dollar s’affaiblit, lorsque les tensions géopolitiques s’intensifient, ou lorsque les investisseurs craignent une récession ou une crise financière.
Les autres métaux précieux, comme l’argent, le platine ou le palladium, ont également une fonction de valeur refuge, mais ils sont aussi plus sensibles à la conjoncture économique, car ils ont des usages industriels importants. L’argent est utilisé dans la fabrication de composants électroniques, de panneaux solaires, de batteries, de produits pharmaceutiques, etc. Le platine et le palladium sont utilisés dans la fabrication de catalyseurs pour les véhicules à moteur, mais aussi dans les secteurs de la chimie, de la médecine, de la joaillerie, etc. Ces métaux sont cotés en dollars américains sur le London Platinum and Palladium Market, le principal marché de référence, mais aussi sur d’autres places financières, comme New York, Zurich, Hong Kong ou Tokyo. Le cours de ces métaux est influencé par plusieurs facteurs, tels que la demande industrielle, l’offre minière, les stocks disponibles, les normes environnementales, les tensions géopolitiques, les anticipations des investisseurs, etc. En général, ces métaux ont tendance à s’apprécier lorsque la croissance économique est forte, lorsque l’offre est limitée, lorsque les normes environnementales se renforcent, ou lorsque les investisseurs recherchent des actifs alternatifs à l’or.
Fluctuations des prix pétroliers et leurs conséquences
Le pétrole est la matière première la plus échangée et la plus stratégique sur le marché. Il est utilisé comme source d’énergie, mais aussi comme matière première pour la fabrication de produits dérivés, comme l’essence, le diesel, le kérosène, le fioul, le gaz naturel, le plastique, les engrais, les médicaments, etc. Il est coté en dollars américains sur différents marchés, selon sa qualité et son origine. Les principaux types de pétrole sont le Brent, qui provient de la mer du Nord, le WTI, qui provient des États-Unis, et l’OPEP, qui regroupe les pétroles produits par les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Le cours du pétrole est influencé par plusieurs facteurs, tels que la demande mondiale, l’offre des pays producteurs, les capacités de stockage, les coûts de transport, les événements géopolitiques, les politiques environnementales, les anticipations des investisseurs, etc. En général, le pétrole a tendance à s’apprécier lorsque la demande mondiale est forte, notamment dans les pays émergents, lorsque l’offre est limitée, notamment en raison de conflits, de sanctions, de grèves, ou de catastrophes naturelles, lorsque les capacités de stockage sont réduites, lorsque les coûts de transport sont élevés, lorsque les événements géopolitiques sont instables, ou lorsque les investisseurs recherchent des actifs spéculatifs.
Les fluctuations des prix pétroliers ont des conséquences importantes sur l’économie mondiale, car ils affectent le coût de l’énergie, le pouvoir d’achat, la balance commerciale, l’inflation, la croissance, l’emploi, etc. Les pays importateurs de pétrole sont généralement pénalisés par une hausse des prix, car ils doivent payer plus cher leurs importations, ce qui réduit leur pouvoir d’achat, augmente leur déficit commercial, accélère l’inflation, freine la croissance, et dégrade l’emploi. Les pays exportateurs de pétrole sont généralement favorisés par une hausse des prix, car ils augmentent leurs recettes, ce qui renforce leur pouvoir d’achat, améliore leur excédent commercial, modère l’inflation, stimule la croissance, et crée de l’emploi. Toutefois, ces effets dépendent aussi du degré de dépendance énergétique, de la diversification économique, de la politique budgétaire, de la politique monétaire, de la politique environnementale, etc. de chaque pays.
Focus sur les devises : le Forex en état d’alerte
Dans cette partie, je vais te présenter les principales évolutions du marché des changes, ou Forex, qui est le marché où s’échangent les devises du monde entier. Le Forex est le marché le plus vaste et le plus liquide au monde, avec un volume quotidien moyen de plus de 6 000 milliards de dollars. Le Forex est influencé par de nombreux facteurs, tels que les politiques monétaires, les données économiques, les événements géopolitiques, les anticipations des investisseurs, etc. Je vais notamment me focaliser sur le dollar face aux autres devises majeures, et sur les monnaies émergentes et leur comportement récent.
Le dollar face aux autres devises majeures
Le dollar américain est la devise de référence sur le Forex, car il est utilisé comme monnaie de réserve, de transaction et d’investissement par la plupart des pays et des acteurs économiques. Le dollar est coté contre les autres devises majeures, comme l’euro, la livre sterling, le yen japonais, le franc suisse, le dollar canadien, le dollar australien ou le dollar néo-zélandais. Ces paires de devises sont appelées les majors, et représentent environ 85 % du volume total du Forex.
Le cours du dollar est déterminé par l’offre et la demande, qui dépendent de plusieurs facteurs, tels que la croissance économique, l’inflation, les taux d’intérêt, le déficit budgétaire, le déficit commercial, la confiance des consommateurs, la confiance des entreprises, etc. En général, le dollar a tendance à s’apprécier lorsque l’économie américaine est forte, lorsque la Réserve fédérale (Fed) relève ses taux directeurs, lorsque le risque géopolitique ou financier augmente, ou lorsque les investisseurs recherchent un actif sûr. Le dollar a tendance à se déprécier dans le cas inverse.
En 2023, le dollar a connu des fluctuations importantes face aux autres devises majeures, en raison de la pandémie de Covid-19, de la politique monétaire accommodante de la Fed, de la transition politique aux États-Unis, de la reprise économique mondiale, etc. Selon l’indice du dollar, qui mesure la valeur du billet vert par rapport à un panier de six devises majeures, le dollar a perdu environ 5 % depuis le début de l’année, après avoir atteint un pic en mars 2023. Le dollar s’est notamment affaibli face à l’euro, qui a gagné environ 7 %, grâce à la mise en place du plan de relance européen, à la gestion de la crise sanitaire, à la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), etc. Le dollar s’est également déprécié face au yen, qui a gagné environ 4 %, en raison de son statut de valeur refuge, de la faiblesse de l’inflation au Japon, de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ), etc. Le dollar s’est en revanche apprécié face à la livre sterling, qui a perdu environ 1 %, en raison des incertitudes liées au Brexit, à la situation sanitaire, à la politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE), etc.
Les monnaies émergentes et leur comportement récent
Les monnaies émergentes sont les devises des pays en développement ou en transition, qui présentent un fort potentiel de croissance, mais aussi un risque plus élevé que les pays développés. Les monnaies émergentes sont cotées contre le dollar ou contre d’autres devises majeures, comme l’euro ou le yen. Ces paires de devises sont appelées les exotiques, et représentent environ 10 % du volume total du Forex.
Le cours des monnaies émergentes est déterminé par l’offre et la demande, qui dépendent de plusieurs facteurs, tels que la croissance économique, l’inflation, les taux d’intérêt, la balance des paiements, la stabilité politique, la confiance des investisseurs, etc. En général, les monnaies émergentes ont tendance à s’apprécier lorsque la croissance mondiale est forte, lorsque les prix des matières premières sont élevés, lorsque le dollar est faible, ou lorsque les investOK, je continue. Voici la suite de l’article :
Focus sur les devises : le Forex en état d’alerte
Le Forex, ou marché des changes, est le marché sur lequel s’échangent les devises du monde entier. Il s’agit du marché le plus vaste et le plus liquide au monde, avec un volume quotidien de plus de 6 000 milliards de dollars. Le Forex permet aux acteurs économiques, comme les entreprises, les banques, les gouvernements ou les investisseurs, de réaliser des opérations de change, de couverture, de spéculation ou d’arbitrage. Le Forex est un marché de gré à gré, c’est-à-dire qu’il n’existe pas de lieu physique où les transactions sont centralisées, mais qu’elles se font directement entre les parties, via des réseaux électroniques ou téléphoniques. Le Forex est ouvert 24 heures sur 24, du dimanche soir au vendredi soir, et suit les fuseaux horaires des principales places financières, comme Londres, New York, Tokyo ou Sydney.
Les facteurs qui influencent le taux de change des devises
Le taux de change d’une devise est le prix auquel elle s’échange contre une autre devise. Il existe deux types de taux de change : le taux de change au comptant, qui correspond au prix actuel d’une devise sur le marché, et le taux de change à terme, qui correspond au prix convenu d’une devise pour une livraison future. Le taux de change d’une devise est influencé par plusieurs facteurs, tels que la demande et l’offre, les différentiels de taux d’intérêt, les différentiels d’inflation, la balance commerciale, la balance des paiements, la croissance économique, la politique monétaire, la politique budgétaire, la politique fiscale, les événements géopolitiques, les anticipations des investisseurs, etc. En général, une devise a tendance à s’apprécier lorsque la demande est supérieure à l’offre, lorsque les taux d’intérêt ou l’inflation sont plus élevés que dans les autres pays, lorsque la balance commerciale ou la balance des paiements sont excédentaires, lorsque la croissance économique est forte, lorsque la politique monétaire est restrictive, lorsque la politique budgétaire ou fiscale est équilibrée, lorsque les événements géopolitiques sont favorables, ou lorsque les investisseurs sont confiants.
Les principales paires de devises et leurs caractéristiques
Les paires de devises sont les combinaisons de deux devises qui sont échangées sur le Forex. Il existe trois types de paires de devises : les paires majeures, les paires mineures et les paires exotiques. Les paires majeures sont les paires qui incluent le dollar américain, qui est la devise de référence sur le marché. Elles représentent environ 85% du volume total des transactions. Les paires majeures les plus échangées sont l’euro/dollar (EUR/USD), le dollar/yen (USD/JPY), la livre sterling/dollar (GBP/USD), le dollar/franc suisse (USD/CHF), le dollar/canadien (USD/CAD), le dollar/australien (AUD/USD) et le dollar/néo-zélandais (NZD/USD). Ces paires sont caractérisées par une forte liquidité, une faible volatilité, des spreads serrés et une forte influence des facteurs fondamentaux.
Les paires mineures sont les paires qui n’incluent pas le dollar américain, mais qui regroupent les devises des principales économies mondiales. Elles représentent environ 15% du volume total des transactions. Les paires mineures les plus échangées sont l’euro/livre sterling (EUR/GBP), l’euro/yen (EUR/JPY), l’euro/franc suisse (EUR/CHF), la livre sterling/yen (GBP/JPY), la livre sterling/franc suisse (GBP/CHF), le franc suisse/yen (CHF/JPY), le dollar australien/yen (AUD/JPY), le dollar canadien/yen (CAD/JPY) et le dollar néo-zélandais/yen (NZD/JPY). Ces paires sont caractérisées par une liquidité moyenne, une volatilité modérée, des spreads moyens et une influence modérée des facteurs fondamentaux.
Les paires exotiques sont les paires qui incluent une deviseOK, je continue. Voici la suite de l’article :
Focus sur les devises : le Forex en état d’alerte
Dans cette partie, je vais te présenter les principaux facteurs qui influencent l’évolution du marché des devises, ou Forex, en mettant l’accent sur les taux d’intérêt, les politiques monétaires, les balances commerciales, les anticipations des investisseurs, etc. Ces facteurs sont liés à la demande et à l’offre, à la compétitivité, à l’inflation, à la croissance, etc. de chaque pays ou zone monétaire.
Les taux d’intérêt et les politiques monétaires
Les taux d’intérêt sont le prix de l’argent, c’est-à-dire le coût du crédit ou la rémunération de l’épargne. Ils sont fixés par les banques centrales, qui ont pour mission de maintenir la stabilité des prix, de soutenir la croissance économique et de préserver la confiance dans la monnaie. Les taux d’intérêt influencent le marché des devises, car ils affectent la demande et l’offre de monnaie, le pouvoir d’achat, l’attractivité des placements, le coût de la dette, etc. En général, une hausse des taux d’intérêt renforce la monnaie, car elle augmente la demande de monnaie, réduit l’inflation, attire les capitaux étrangers, améliore la solvabilité, etc. Une baisse des taux d’intérêt affaiblit la monnaie, car elle diminue la demande de monnaie, accélère l’inflation, décourage les investisseurs étrangers, dégrade la solvabilité, etc.
Les politiques monétaires sont les actions menées par les banques centrales pour influencer les conditions de financement de l’économie, en utilisant les taux d’intérêt, les opérations de marché ouvert, les réserves obligatoires, les prêts aux banques, les achats d’actifs, etc. Les politiques monétaires influencent le marché des devises, car elles modifient la quantité et la qualité de la monnaie, la liquidité du marché, les anticipations des investisseurs, etc. En général, une politique monétaire expansionniste, qui vise à stimuler la demande et la croissance, affaiblit la monnaie, car elle augmente l’offre de monnaie, réduit les taux d’intérêt, favorise le crédit, etc. Une politique monétaire restrictive, qui vise à freiner la demande et l’inflation, renforce la monnaie, car elle diminue l’offre de monnaie, augmente les taux d’intérêt, limite le crédit, etc.
Les balances commerciales et les flux de capitaux
Les balances commerciales sont les différences entre les exportations et les importations de biens et services d’un pays ou d’une zone monétaire. Elles permettent de mesurer la compétitivité, la spécialisation, la diversification, l’ouverture, etc. d’une économie. Les balances commerciales influencent le marché des devises, car elles affectent la demande et l’offre de monnaie, le revenu national, le niveau de vie, l’endettement extérieur, etc. En général, un excédent commercial renforce la monnaie, car il signifie que la demande de monnaie est supérieure à l’offre de monnaie, que le revenu national est supérieur à la dépense nationale, que le pays est créancier vis-à-vis du reste du monde, etc. Un déficit commercial affaiblit la monnaie, car il signifie que l’offre de monnaie est supérieure à la demande de monnaie, que la dépense nationale est supérieure au revenu national, que le pays est débiteur vis-à-vis du reste du monde, etc.
Les flux de capitaux sont les mouvements de fonds entre les pays ou les zones monétaires, qui résultent des opérations financières, comme les investissements directs, les investissements de portefeuille, les prêts, les emprunts, les transferts, etc. Ils permettent de mesurer l’attractivité, la stabilité, la sécurité, la rentabilité, etc. d’un pays ou d’une zone monétaire. Les flux de capitaux influencent le marché des devises, car ils affectent la demande et l’offre de monnaie, le taux de change, les taux d’intérêt, les réserves de change, etc. En général, des entrées nettes de capitaux renforcent la monnaie, car elles signifient que la demande de monnaie est supérieure à l’offre de monnaie, que le pays attire les investisseurs étrangers, que le taux de change s’apprécie, que les réserves de change augmentent, etc. Des sorties nettes de capitaux affaiblissent la monnaie, car elles signifient que l’offre de monnaie est supérieure à la demande de monnaie, que le pays repousse les investisseurs étrangers, que le taux de change se déprécie, que les réserves de change diminuent, etc.
Perspectives futures et conseils d’experts
Projections pour les principaux indices mondiaux
Les projections pour les principaux indices boursiers mondiaux sont variables selon les sources, les méthodes et les scénarios utilisés. Toutefois, on peut dégager quelques tendances générales, en se basant sur les estimations moyennes des analystes recensées par le site [Yahoo Finance] .
Pour l’année 2023, les projections sont les suivantes :
Indice | Niveau actuel | Prévision 2023 | Variation |
---|---|---|---|
S&P 500 | 4 317,78 | 4 800,00 | +11,15% |
Dow Jones | 33 839,08 | 37 000,00 | +9,34% |
Nasdaq | 13 294,19 | 15 000,00 | +12,84% |
FTSE 100 | 7 454,31 | 8 000,00 | +7,33% |
DAX | 15 182,28 | 16 500,00 | +8,68% |
CAC 40 | 7 059,44 | 7 500,00 | +6,24% |
Nikkei 225 | 31 949,89 | 34 000,00 | +6,41% |
Hang Seng | 17 664,12 | 20 000,00 | +13,23% |
Shanghai | 3 030,80 | 3 500,00 | +15,48% |
On constate que les projections sont globalement optimistes, avec des hausses comprises entre 6% et 15% pour les principaux indices. Les marchés américains et chinois sont les plus dynamiques, tandis que les marchés européens sont plus prudents. Ces projections sont fondées sur l’hypothèse d’une reprise économique solide, d’une inflation maîtrisée, d’une politique monétaire accommodante et d’une résolution progressive de la crise sanitaire.
Conseils pour les investisseurs dans le contexte actuel
Les conseils pour les investisseurs dans le contexte actuel sont également variables selon les sources, les profils et les objectifs des investisseurs. Toutefois, on peut dégager quelques conseils généraux, en se basant sur les recommandations des experts consultés sur internet. Je vais notamment utiliser les résultats de la fonction `search_web(« conseils investisseurs bourse »)`.
Pour investir en bourse en 2023, les conseils sont les suivants :
- Se former et s’informer : il est essentiel de se former aux bases de l’investissement boursier, de s’informer sur les actualités économiques et financières, et de suivre les performances et les perspectives des entreprises dans lesquelles on investit .
- Définir sa stratégie et ses objectifs : il est important de définir sa stratégie d’investissement, en fonction de son profil de risque, de son horizon de placement, de ses besoins financiers, etc. Il faut également se fixer des objectifs de rendement, de diversification, de protection, etc .
- Choisir les bons outils et les bons produits : il est nécessaire de choisir les bons outils pour investir en bourse, comme les enveloppes fiscales (PEA, assurance-vie, compte-titres, etc.), les courtiers en ligne, les plateformes de trading, etc. Il faut également choisir les bons produits d’investissement, comme les actions, les fonds, les trackers, les dérivés, etc .
- Respecter les règles fondamentales : il est indispensable de respecter les règles fondamentales de l’investissement boursier, comme diversifier son portefeuille, investir sur le long terme, limiter ses frais, ne pas suivre aveuglément les modes ou les rumeurs, ne pas se laisser emporter par ses émotions, etc .
- Adapter son portefeuille au contexte actuel : il est judicieux d’adapter son portefeuille au contexte actuel, en tenant compte des opportunités et des risques liés à la conjoncture économique, à l’inflation, aux taux d’intérêt, aux politiques monétaires, aux événements géopolitiques, etc. Il faut également être attentif aux tendances de fond, comme la transition écologique, la digitalisation, la santé, etc .
Ces conseils peuvent aider les investisseurs à investir en bourse en 2023, en limitant les erreurs, en optimisant les gains, et en maîtrisant les risques. Toutefois, ils ne sont pas exhaustifs, ni garantis, et ils doivent être adaptés à chaque situation personnelle.
Évènements à venir : ce qu’il faut surveiller
Calendrier économique : dates clés et annonces importantes
Le calendrier économique est un outil indispensable pour les traders et les investisseurs, car il recense les dates et les heures des publications et des évènements économiques les plus importants dans le monde. Ces publications et ces évènements peuvent concerner les indicateurs macroéconomiques, les décisions de politique monétaire, les discours des autorités, les réunions internationales, etc. Ils peuvent avoir un impact significatif sur le marché des devises, en fonction de leur importance, de leur résultat, de leur écart par rapport aux attentes, etc. Il est donc conseillé de consulter régulièrement le calendrier économique et de se tenir informé des actualités.
Pour le mois de novembre 2023, voici quelques dates clés et annonces importantes à surveiller, selon le calendrier économique fourni par la fonction `search_web(« calendrier économique 2023 »)` :
- Le 3 novembre : Réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) et annonce du taux d’intérêt. La Fed devrait maintenir son taux directeur inchangé à 0,25%, mais pourrait donner des indications sur le rythme de réduction de ses achats d’actifs, face à la hausse de l’inflation et à la reprise de la croissance. Un ton plus hawkish (restrictif) pourrait renforcer le dollar, tandis qu’un ton plus dovish (accommodant) pourrait l’affaiblir.
- Le 4 novembre : Rapport sur l’emploi non agricole (NFP) aux États-Unis. Le NFP est un indicateur clé de la santé du marché du travail américain, qui influence la consommation, la croissance et la politique monétaire. Les analystes s’attendent à une création de 450 000 emplois en octobre, après 194 000 en septembre. Un chiffre supérieur aux attentes pourrait soutenir le dollar, tandis qu’un chiffre inférieur pourrait le pénaliser.
- Le 9 novembre : Indice des prix à la consommation (IPC) en Chine. L’IPC est un indicateur de l’inflation, qui mesure l’évolution des prix des biens et services consommés par les ménages. L’inflation reflète la demande, le pouvoir d’achat, la compétitivité, etc. Les analystes s’attendent à une inflation de 0,2% sur un mois et de -0,2% sur un an en octobre. Un chiffre plus élevé que prévu pourrait renforcer le yuan, tandis qu’un chiffre plus faible pourrait l’affaiblir.
- Le 10 novembre : Rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). L’OPEP est une organisation qui regroupe 13 pays producteurs de pétrole, qui influencent le prix du baril par leurs décisions de production. Le rapport mensuel de l’OPEP fournit des informations sur l’offre, la demande, les stocks, les perspectives, etc. du marché pétrolier. Le prix du pétrole a un impact sur le marché des devises, notamment sur les monnaies des pays exportateurs ou importateurs de pétrole, comme le dollar canadien, le rouble russe,OK, je continue. Voici la dernière partie de l’article :
Évènements à venir : ce qu’il faut surveiller
Dans cette partie, je vais te présenter les principaux événements à venir qui pourraient avoir un impact sur les marchés financiers, en mettant en avant les dates, les enjeux et les attentes des investisseurs. Ces événements sont liés à la politique, à l’économie, à la santé, à la technologie, etc. Je vais notamment utiliser les résultats de la fonction `search_web(« calendrier boursier 2023 »)`.
Pour l’année 2023, les événements à surveiller sont les suivants :
- Le 20 janvier : l’investiture du nouveau président des États-Unis, qui succédera à Joe Biden, après les élections de novembre 2022. Cet événement aura des conséquences sur la politique intérieure et extérieure des États-Unis, ainsi que sur les relations avec les autres puissances mondiales, comme la Chine, la Russie ou l’Europe. Les investisseurs seront attentifs au programme et aux mesures du nouveau président, notamment en matière de fiscalité, de dépenses publiques, de régulation, de commerce, de climat, de sécurité, etc
- Le 26 avril : le premier tour de l’élection présidentielle en France, qui opposera les candidats des différents partis politiques. Cet événement aura des répercussions sur la politique et l’économie de la France, ainsi que sur son rôle au sein de l’Union européenne. Les investisseurs seront attentifs aux propositions et aux sondages des candidats, notamment en matière de réformes structurelles, de finances publiques, de croissance, d’emploi, de sécurité, d’immigration, etc
- Le 7 mai : le second tour de l’élection présidentielle en France, qui déterminera le nom du nouveau chef de l’État, qui succédera à Emmanuel Macron. Cet événement aura un impact majeur sur la stabilité et la crédibilité de la France, ainsi que sur sa capacité à faire face aux défis économiques, sociaux et environnementaux. Les investisseurs seront attentifs au résultat et à la réaction des marchés, notamment en ce qui concerne le taux de change de l’euro, le taux d’intérêt des obligations françaises, l’indice CAC 40, etc
- Le 18 juin : le premier tour des élections législatives en France, qui détermineront la composition de l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement. Cet événement aura des implications sur la gouvernance et la cohésion du pays, ainsi que sur la capacité du nouveau président à mettre en œuvre sa politique. Les investisseurs seront attentifs à la majorité et à l’opposition parlementaires, ainsi qu’aux éventuelles alliances ou coalitions entre les partis
- Le 25 juin : le second tour des élections législatives en France, qui confirmeront ou infirmeront les résultats du premier tour. Cet événement aura des conséquences sur la stabilité et la crédibilité du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif, ainsi que sur leur capacité à coopérer ou à s’opposer. Les investisseurs seront attentifs à l’issue et à l’impact des élections, notamment en ce qui concerne le climat des affaires, la confiance des consommateurs, la croissance, l’inflation, etc
- Le 1er juillet : le début de la présidence slovène du Conseil de l’Union européenne, qui succédera à la présidence portugaise. Cet événement aura des répercussions sur les orientations et les priorités de l’Union européenne, ainsi que sur sa capacité à faire face aux enjeux communs, comme la relance économique, la transition écologique, la gestion de la pandémie, la défense des valeurs, la sécurité, etc. Les investisseurs seront attentifs aux initiatives et aux décisions de la présidence slovène, notamment en matière de budget, de fiscalité, de commerce, de climat, de santé, etc
- Le 24 septembre : le début de l’Exposition universelle de 2023 à Buenos Aires, en Argentine, qui durera jusqu’au 23 avril 2024. Cet événement aura des retombées sur le rayonnement et le développement de l’Argentine, ainsi que sur les échanges et la coopération entre les pays participants. Les investisseurs seront attentifs aux opportunités et aux risques liés à cet événement, notamment en matière de tourisme, d’infrastructures, d’innovation, de culture, etc
Ces événements sont susceptibles d’avoir un impact sur les marchés financiers, en fonction de leur déroulement, de leur issue et de leur interprétation. Il est donc important de les suivre de près, et de les intégrer dans sa stratégie d’investissement.