Investir dans une start-up : Conseils & Explications
Tu as envie d’investir dans une start-up, mais tu ne sais pas par où commencer ? Tu te demandes quels sont les avantages, les risques et les opportunités de ce type d’investissement ? Tu cherches à connaître les meilleures stratégies et les pièges à éviter ? Alors, cet article est fait pour toi !
Qu’est-ce qu’une start-up et ses particularités
Une start-up est une jeune entreprise qui se lance sur un marché avec une idée novatrice, souvent basée sur les nouvelles technologies. Elle se caractérise par une forte croissance potentielle, mais aussi par une grande incertitude quant à sa rentabilité et sa pérennité. En effet, une start-up doit faire face à de nombreux défis, tels que :
- Valider son produit ou service auprès des clients, en répondant à un besoin réel et non satisfait.
- Trouver son modèle économique, c’est-à-dire la façon dont elle va générer des revenus et des profits.
- Se différencier de la concurrence, en proposant une valeur ajoutée unique et difficile à imiter.
- Se financer, en levant des fonds auprès d’investisseurs, de partenaires ou de clients.
- Recruter et fidéliser des talents, en créant une culture d’entreprise forte et attractive.
- Se développer, en conquérant de nouveaux marchés, en diversifiant son offre ou en s’associant à d’autres acteurs.
Pour relever ces défis, une start-up adopte une approche agile, c’est-à-dire qu’elle teste rapidement ses hypothèses, qu’elle s’adapte en permanence aux retours des utilisateurs et qu’elle cherche à optimiser ses ressources. Une start-up est donc une entreprise qui apprend vite, qui innove constamment et qui vise à créer un impact positif sur la société.
Le cycle de vie d’une start-up : de l’idée à la scale-up
Une start-up ne reste pas toujours une start-up. En effet, elle suit un cycle de vie qui comporte plusieurs étapes, chacune correspondant à un niveau de maturité et à des objectifs spécifiques. Voici les principales étapes du cycle de vie d’une start-up :
- L’idéation : c’est la phase où l’entrepreneur a une idée de produit ou de service, qu’il va formaliser et valider grâce à des outils comme le lean canvas ou le business model canvas. Il va également réaliser une étude de marché, pour identifier son segment de clientèle, son marché potentiel et ses concurrents.
- Le prototypage : c’est la phase où l’entrepreneur va développer un prototype de son produit ou de son service, qu’il va tester auprès de ses premiers utilisateurs. Il va ainsi recueillir des feedbacks, mesurer des indicateurs clés de performance (KPI) et améliorer son offre en fonction des besoins et des attentes des clients.
- Le lancement : c’est la phase où l’entrepreneur va lancer officiellement son produit ou son service sur le marché, en utilisant des canaux de distribution et de communication adaptés. Il va chercher à acquérir et à fidéliser des clients, à générer du chiffre d’affaires et à se faire connaître.
- La traction : c’est la phase où l’entrepreneur va chercher à accélérer sa croissance, en augmentant son nombre de clients, son chiffre d’affaires et sa part de marché. Il va également chercher à lever des fonds auprès d’investisseurs, pour financer son développement et renforcer son équipe.
- La consolidation : c’est la phase où l’entrepreneur va consolider sa position sur le marché, en optimisant son modèle économique, en renforçant sa valeur ajoutée et en fidélisant ses clients. Il va également chercher à diversifier son offre, à se développer à l’international ou à nouer des partenariats stratégiques.
- La scale-up : c’est la phase où l’entrepreneur va passer d’une start-up à une entreprise établie, en atteignant une taille critique, une rentabilité durable et une notoriété forte. Il va également chercher à innover en continu, à se transformer numériquement et à avoir un impact social et environnemental positif.
Il faut savoir que toutes les start-ups ne franchissent pas toutes ces étapes. Certaines peuvent échouer, pivoter, fusionner ou être rachetées en cours de route. D’autres peuvent rester des start-ups pendant longtemps, sans jamais devenir des scale-ups. C’est pourquoi il est important de bien connaître le stade de développement d’une start-up avant d’investir dans celle-ci.
L’intérêt d’investir dans une start-up
Les avantages d’investir dans l’innovation
Investir dans une start-up, c’est investir dans l’innovation, c’est-à-dire dans des produits ou des services qui apportent une valeur ajoutée au marché, qui répondent à des besoins non satisfaits ou qui créent de nouveaux usages. C’est donc une opportunité de soutenir des projets porteurs de sens, qui visent à améliorer la vie des gens, à résoudre des problèmes sociaux ou environnementaux, ou à créer de nouvelles opportunités d’affaires.
Investir dans l’innovation, c’est aussi investir dans le futur, c’est-à-dire dans des secteurs d’activité qui ont un fort potentiel de croissance, qui sont en phase avec les tendances actuelles ou qui anticipent les besoins de demain. C’est donc une façon de se positionner sur des marchés porteurs, qui offrent des perspectives de rentabilité intéressantes, mais aussi de se tenir informé des évolutions technologiques, économiques et sociétales.
Rendements potentiels et diversification du portefeuille
Investir dans une start-up, c’est investir dans une entreprise qui a une forte croissance potentielle, mais aussi une grande incertitude quant à sa rentabilité et sa pérennité. C’est donc un investissement à risque, mais qui peut offrir des rendements très élevés, si la start-up réussit à se développer, à se différencier, à se financer, à se rentabiliser et à se valoriser.
Investir dans une start-up, c’est aussi investir dans une classe d’actifs qui n’est pas corrélée aux marchés financiers traditionnels, comme les actions, les obligations ou les fonds indiciels. C’est donc une façon de diversifier son portefeuille, c’est-à-dire de réduire son exposition au risque global, en répartissant son capital sur différents types d’investissement, qui ne réagissent pas de la même façon aux fluctuations du marché.
Les impacts socio-économiques : soutenir l’entrepreneuriat et l’emploi
Investir dans une start-up, c’est investir dans un projet entrepreneurial, c’est-à-dire dans une aventure humaine, qui repose sur la vision, la passion, la créativité et la détermination d’un ou plusieurs entrepreneurs. C’est donc une façon de soutenir l’entrepreneuriat, qui est un moteur de l’innovation, de la compétitivité et de la croissance économique.
Investir dans une start-up, c’est aussi investir dans une entreprise qui crée de l’emploi, directement ou indirectement, en recrutant des collaborateurs, en faisant appel à des prestataires, en nouant des partenariats ou en générant des effets d’entraînement. C’est donc une façon de contribuer au développement social, en favorisant l’insertion professionnelle, la formation, la diversité et le bien-être au travail.
Évaluation des risques et opportunités
Comprendre les risques inhérents à l’investissement start-up
Investir dans une start-up, c’est prendre le risque de perdre tout ou partie de son capital. En effet, selon les statistiques, environ 90 % des start-ups échouent dans les cinq ans qui suivent leur création. Les causes d’échec sont multiples, mais on peut citer par exemple :
- Un produit ou un service qui ne répond pas à un besoin réel ou qui n’est pas adapté au marché visé.
- Une concurrence trop forte ou trop agressive, qui empêche la start-up de se différencier ou de fidéliser ses clients.
- Un manque de financement, qui limite le développement de la start-up ou qui la rend dépendante de ses investisseurs.
- Un problème de gestion, de stratégie, de recrutement ou de culture d’entreprise, qui affecte la performance ou la cohésion de l’équipe.
- Un changement de réglementation, de technologie ou de comportement des consommateurs, qui rend la start-up obsolète ou inadaptée.
Investir dans une start-up, c’est aussi prendre le risque de ne pas pouvoir récupérer son argent facilement. En effet, il n’existe pas de marché secondaire pour revendre ses parts dans une start-up, sauf si celle-ci est cotée en bourse, ce qui est rare. Il faut donc attendre qu’un événement de liquidité se produise, c’est-à-dire qu’une opportunité de sortie se présente, comme par exemple :
- Une introduction en bourse (IPO), qui permet à la start-up de lever des fonds sur les marchés financiers et aux investisseurs de vendre leurs parts au prix du marché.
- Une acquisition, qui consiste en le rachat de la start-up par une autre entreprise, généralement plus grande ou plus établie, et qui entraîne le versement d’une somme aux investisseurs.
- Un rachat par les fondateurs ou les salariés, qui permet à la start-up de redevenir indépendante et aux investisseurs de récupérer leur mise.
- Une liquidation, qui correspond à la cessation d’activité de la start-up et à la vente de ses actifs, qui sont ensuite répartis entre les créanciers et les investisseurs.
Ces événements de liquidité sont rares et aléatoires, et peuvent prendre plusieurs années avant de se réaliser. Il faut donc être patient et accepter de bloquer son argent pendant une durée indéterminée, sans garantie de rentabilité.
Critères pour évaluer le potentiel d’une start-up
Investir dans une start-up, c’est aussi saisir l’opportunité de participer à un projet innovant, qui peut avoir un impact positif sur la société et générer des rendements exceptionnels. Pour cela, il faut être capable d’évaluer le potentiel d’une start-up, en analysant différents critères, tels que :
- Le produit ou le service : il doit répondre à un besoin réel et non satisfait, apporter une valeur ajoutée unique et difficile à imiter, et être facile à utiliser et à diffuser.
- Le marché : il doit être suffisamment grand et accessible, présenter des opportunités de croissance et de diversification, et être peu ou mal desservi par la concurrence.
- L’équipe : elle doit être composée de personnes compétentes, complémentaires, motivées et engagées, qui partagent une vision commune et une culture d’entreprise forte.
- La traction : elle correspond au degré d’adoption du produit ou du service par les utilisateurs, qui se mesure à travers des indicateurs clés de performance (KPI), tels que le nombre de clients, le chiffre d’affaires, la part de marché, le taux de rétention, etc.
- Le modèle économique : il décrit la façon dont la start-up génère des revenus et des profits, en tenant compte de ses sources de revenus, de ses coûts, de ses marges, de ses canaux de distribution, etc.
- La stratégie : elle définit les objectifs à court, moyen et long terme de la start-up, ainsi que les moyens mis en œuvre pour les atteindre, en tenant compte de son positionnement, de sa proposition de valeur, de son plan de développement, etc.
- Le financement : il correspond aux besoins et aux sources de financement de la start-up, qui peuvent être internes (autofinancement, crowdfunding, etc.) ou externes (subventions, prêts, capital-risque, etc.).
- La valorisation : elle correspond à la valeur estimée de la start-up, qui se base sur des méthodes d’évaluation, telles que le multiple de revenus, le multiple d’EBITDA, le taux d’actualisation, etc.
Ces critères ne sont pas exhaustifs, ni suffisants pour garantir le succès d’une start-up. Il faut également faire preuve d’intuition, de curiosité et de bon sens, et se renseigner auprès de sources fiables, comme les fondateurs, les investisseurs, les clients, les experts, etc. Il faut aussi être conscient que l’évaluation d’une start-up n’est pas une science exacte, mais plutôt un art, qui repose sur des hypothèses, des estimations et des projections, qui peuvent évoluer au fil du temps.
Stratégie d’investissement et choix de la start-up
Investir dans une start-up, c’est faire un pari sur l’avenir, mais c’est aussi faire un choix personnel, qui doit correspondre à vos objectifs, à votre profil et à vos valeurs. Dans cette partie, nous allons voir comment déterminer votre stratégie d’investissement personnel, et comment identifier et sélectionner les start-ups prometteuses.
Déterminer sa stratégie d’investissement personnel
Avant d’investir dans une start-up, il est important de définir votre stratégie d’investissement personnel, c’est-à-dire la façon dont vous allez répartir votre capital, choisir vos projets et gérer vos risques. Pour cela, vous devez prendre en compte plusieurs éléments, tels que :
- Votre budget : il correspond à la somme que vous êtes prêt à investir dans une start-up, en tenant compte de votre situation financière, de vos revenus, de vos dépenses et de votre épargne. Il est recommandé de ne pas investir plus de 10 % de votre patrimoine dans les start-ups, pour ne pas mettre en péril votre équilibre financier.
- Votre horizon de placement : il correspond à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à bloquer votre argent dans une start-up, sans pouvoir le récupérer facilement. Il est conseillé de prévoir un horizon de placement de 5 à 10 ans, voire plus, pour investir dans une start-up, car il faut du temps pour qu’un projet se développe et se valorise.
- Votre profil de risque : il correspond à votre tolérance au risque, c’est-à-dire à votre capacité à accepter les fluctuations de la valeur de votre investissement, et à supporter les pertes éventuelles. Il est conseillé d’avoir un profil de risque élevé, voire très élevé, pour investir dans une start-up, car il s’agit d’un investissement très volatile et incertain.
- Vos objectifs : ils correspondent à ce que vous attendez de votre investissement, en termes de rendement, de diversification, d’impact ou de plaisir. Il est conseillé d’avoir des objectifs clairs et réalistes, et de ne pas investir dans une start-up uniquement pour le profit, mais aussi pour le sens et la passion.
- Vos valeurs : elles correspondent à ce qui vous anime, à ce qui vous inspire, à ce qui vous motive. Il est conseillé d’investir dans une start-up qui partage vos valeurs, qui correspond à vos centres d’intérêt, à vos domaines de compétence, à vos convictions personnelles ou à vos engagements citoyens.
En fonction de ces éléments, vous pourrez déterminer votre stratégie d’investissement personnel, qui vous permettra de sélectionner les start-ups qui vous correspondent le mieux, et de répartir votre capital de façon optimale.
Identifier et sélectionner les start-ups prometteuses
- Les plateformes d’investissement en start-up : elles vous permettent d’accéder à un large choix de projets, de consulter les dossiers de présentation, de poser des questions aux entrepreneurs, et de souscrire en ligne à leur capital. Il existe plusieurs plateformes d’investissement en start-up, comme WiSeed, Anaxago ou Sowefund .
- Les réseaux de business angels : ils vous permettent de rejoindre une communauté d’investisseurs, de bénéficier de leur expérience, de leur expertise et de leur accompagnement, et de co-investir dans des start-ups sélectionnées. Il existe plusieurs réseaux de business angels, comme France Angels, Femmes Business Angels ou Investessor .
- Les événements dédiés aux start-ups : ils vous permettent de rencontrer directement les entrepreneurs, de découvrir leurs produits ou services, de les écouter pitcher, et de nouer des contacts. Il existe plusieurs événements dédiés aux start-ups, comme Viva Technology Web Summit ou Startup Weekend
Pour sélectionner les start-ups prometteuses, vous devez évaluer leur potentiel, en analysant différents critères, tels que le produit ou le service, le marché, l’équipe, la traction, le modèle économique, la stratégie, le financement et la valorisation. Nous avons vu ces critères dans la partie précédente, et nous vous invitons à les revoir si besoin.
L’approche financière : investir malin
Les différents véhicules d’investissement dans une start-up
Pour investir dans une start-up, vous pouvez choisir entre plusieurs types de véhicules d’investissement, qui ont chacun leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs inconvénients. Voici les principaux véhicules d’investissement dans une start-up :
- Les actions : il s’agit de titres de propriété qui vous donnent le droit de participer aux décisions de la start-up, de percevoir des dividendes et de bénéficier de la plus-value en cas de revente. Les actions sont émises lors d’une augmentation de capital, qui correspond à la création de nouvelles parts sociales ou actions, en vue d’accueillir de nouveaux investisseurs. Les actions sont le véhicule d’investissement le plus courant, mais aussi le plus risqué, car vous pouvez perdre la totalité de votre mise si la start-up fait faillite.
- Les obligations convertibles : il s’agit de titres de créance qui vous donnent le droit de prêter de l’argent à la start-up, de percevoir des intérêts et de convertir vos obligations en actions à un prix préférentiel, à une date ou à un événement déterminé. Les obligations convertibles sont émises lors d’un emprunt obligataire, qui correspond à l’émission de titres de dette, en vue de financer les besoins de la start-up. Les obligations convertibles sont un véhicule d’investissement intermédiaire, qui vous permet de limiter votre risque, tout en profitant du potentiel de croissance de la start-up.
- Les bons de souscription d’actions (BSA) : il s’agit de titres optionnels qui vous donnent le droit d’acheter des actions à un prix fixé à l’avance, pendant une période définie. Les BSA sont émis lors d’une opération financière, qui peut être une augmentation de capital, un emprunt obligataire ou une levée de fonds. Les BSA sont un véhicule d’investissement flexible, qui vous permet de bénéficier de la hausse du cours de l’action, sans avoir à investir immédiatement.
Il existe d’autres véhicules d’investissement dans une start-up, comme les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), les fonds d’investissement de proximité (FIP) ou les sociétés d’investissement de business angels (SIBA), qui sont des fonds d’investissement spécialisés dans les start-ups et les PME, et qui vous permettent de diversifier votre portefeuille, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
Les incitations fiscales et avantages associés
Investir dans une start-up, c’est aussi profiter d’incitations fiscales et d’avantages associés, qui visent à encourager l’investissement dans l’innovation et l’entrepreneuriat. Voici les principales incitations fiscales et avantages associés à l’investissement dans une start-up :
- La réduction d’impôt sur le revenu (IR) : il s’agit d’une réduction d’impôt égale à 25 % du montant investi dans une start-up, dans la limite de 50 000 € pour une personne seule et de 100 000 € pour un couple. Pour bénéficier de cette réduction, il faut investir directement ou via un fonds dans une start-up éligible, c’est-à-dire une PME de moins de 7 ans, qui exerce une activité innovante, qui est domiciliée dans l’Union européenne, et qui n’est pas cotée en bourse. Il faut également conserver ses titres pendant au moins 5 ans.
- La réduction d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) : il s’agit d’une réduction d’impôt égale à 50 % du montant investi dans une start-up, dans la limite de 45 000 €. Pour bénéficier de cette réduction, il faut investir directement ou via un fonds dans une start-up éligible, c’est-à-dire une PME de moins de 7 ans, qui exerce une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, qui est domiciliée dans l’Union européenne, et qui n’est pas cotée en bourse. Il faut également conserver ses titres pendant au moins 5 ans.
- La réduction d’impôt sur les sociétés (IS) : il s’agit d’une réduction d’impôt égale à 15 % du montant investi dans une start-up, dans la limite de 225 000 € par exercice. Pour bénéficier de cette réduction, il faut investir directement ou via un fonds dans une start-up éligible, c’est-à-dire une PME de moins de 7 ans, qui exerce une activité innovante, qui est domiciliée dans l’Union européenne, et qui n’est pas cotée en bourse. Il faut également conserver ses titres pendant au moins 5 ans.
- La réduction d’impôt sur les plus-values : il s’agit d’une réduction d’impôt égale à 50 % ou 85 % du montant de la plus-value réalisée lors de la cession de titres de start-up, sous réserve de réinvestir le produit de la cession dans une autre start-up éligible, dans les 12 mois suivant la cession. Pour bénéficier de cette réduction, il faut avoir détenu les titres cédés pendant au moins 5 ans, et réinvestir dans une start-up éligible, c’est-à-dire une PME de moins de 10 ans, qui exerce une activité innovante, qui est domiciliée dans l’Union européenne, et qui n’est pas cotée en bourse.
- L’exonération d’impôt sur les dividendes : il s’agit d’une exonération d’impôt sur les dividendes perçus au titre des titres de start-up, sous réserve de les réinvestir dans la même start-up ou dans une autre start-up éligible, dans les 3 mois suivant leur perception. Pour bénéficier de cette exonération, il faut détenir les titres de la start-up depuis au moins 3 ans, et réinvestir dans une start-up éligible, c’est-à-dire une PME de moins de 10 ans, qui exerce une activité innovante, qui est domiciliée dans l’Union européenne, et qui n’est pas cotée en bourse.
Ces incitations fiscales et avantages associés sont soumis à des conditions et à des plafonds, qui peuvent varier selon les années et les lois de finances. Il est donc conseillé de se renseigner auprès d’un professionnel avant de réaliser un investissement dans une start-up.
Les étapes clés pour investir
Investir dans une start-up, c’est s’engager dans une relation de long terme avec un projet et une équipe, qui nécessite de la confiance, de la transparence et de la communication. Dans cette partie, nous allons voir quelles sont les étapes clés pour investir dans une start-up, de la prise de contact à l’entrée au capital, en passant par les documents et processus incontournables, et la gestion de l’investissement et le suivi de la start-up.
De la prise de contact à l’entrée au capital
La première étape pour investir dans une start-up est de prendre contact avec l’entrepreneur ou l’équipe, afin de découvrir le projet, d’échanger sur la vision, les objectifs, les besoins et les attentes de chacun. Il existe plusieurs moyens de prendre contact avec une start-up, comme par exemple :
- Les plateformes d’investissement en start-up, qui vous permettent de consulter les dossiers de présentation, de poser des questions aux entrepreneurs, et de souscrire en ligne à leur capital.
- Les réseaux de business angels, qui vous permettent de rejoindre une communauté d’investisseurs, de bénéficier de leur expérience, de leur expertise et de leur accompagnement, et de co-investir dans des start-ups sélectionnées.
- Les événements dédiés aux start-ups, qui vous permettent de rencontrer directement les entrepreneurs, de découvrir leurs produits ou services, de les écouter pitcher, et de nouer des contacts.
La deuxième étape pour investir dans une start-up est de réaliser une due diligence, c’est-à-dire une analyse approfondie du projet, de l’équipe, du marché, du modèle économique, de la stratégie, du financement et de la valorisation de la start-up. L’objectif est de vérifier la cohérence, la viabilité et le potentiel du projet, ainsi que de s’assurer de l’absence de risques juridiques, financiers ou opérationnels. La due diligence peut être réalisée par vous-même, ou par un tiers de confiance, comme un expert-comptable, un avocat ou un conseil en investissement.
La troisième étape pour investir dans une start-up est de négocier les termes de l’investissement, c’est-à-dire le montant, le prix, la forme, les droits et les obligations de chaque partie. Il s’agit de trouver un équilibre entre les intérêts de l’entrepreneur, qui cherche à lever des fonds tout en conservant le contrôle de son projet, et les vôtres, qui cherchez à maximiser votre retour sur investissement tout en minimisant votre risque. La négociation peut se faire directement avec l’entrepreneur, ou via un intermédiaire, comme une plateforme d’investissement ou un réseau de business angels.
La quatrième étape pour investir dans une start-up est de formaliser l’investissement, c’est-à-dire de signer les documents juridiques qui vont acter votre entrée au capital de la start-up, et qui vont définir les règles de fonctionnement et de gouvernance de la société. Il s’agit notamment de :
- La lettre d’intention, qui résume les principaux termes de l’investissement, et qui engage les parties à poursuivre les discussions de bonne foi.
- Le pacte d’actionnaires, qui fixe les droits et les obligations des actionnaires, notamment en matière de gouvernance, de répartition des bénéfices, de sortie, de préemption, d’agrément, etc.
- Les statuts de la société, qui déterminent la forme juridique, la dénomination sociale, l’objet social, le capital social, les modalités de prise de décision, etc.
- Le bulletin de souscription, qui matérialise votre participation à l’augmentation de capital, et qui précise le nombre et le prix des actions souscrites.
Ces documents doivent être rédigés avec soin, et en accord avec la réglementation en vigueur. Il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel du droit, comme un avocat ou un notaire, pour s’assurer de la validité et de la sécurité de l’opération.
Les documents et processus incontournables
Investir dans une start-up, c’est aussi respecter des documents et des processus incontournables, qui visent à assurer le bon déroulement de l’investissement, et à protéger les intérêts de chaque partie. Voici les principaux documents et processus incontournables à connaître :
- Le business plan, qui présente le projet de la start-up, son marché, son équipe, sa stratégie, son modèle économique, ses besoins financiers, ses prévisions de chiffre d’affaires, de rentabilité et de trésorerie. Il s’agit d’un document clé pour évaluer le potentiel et le risque du projet, et pour convaincre les investisseurs de financer la start-up.
- Le pitch deck, qui résume le business plan de la start-up, sous la forme d’une présentation visuelle, concise et percutante. Il s’agit d’un outil de communication essentiel pour capter l’attention des investisseurs, et pour les inciter à en savoir plus sur le projet.
- Le term sheet, qui détaille les termes de l’investissement, sous la forme d’un document non contraignant, qui sert de base à la négociation et à la rédaction des documents juridiques. Il s’agit d’un élément important pour clarifier les attentes et les engagements de chaque partie, et pour éviter les malentendus ou les conflits ultérieurs.
- Le closing, qui correspond à la finalisation de l’investissement, sous la forme d’un acte juridique, qui constate la réalisation des conditions suspensives, la libération des fonds, et la modification du capital social. Il s’agit d’une étape cruciale pour officialiser l’entrée des investisseurs dans la start-up, et pour démarrer la relation de confiance et de partenariat entre les parties.
- Le reporting, qui consiste à fournir aux investisseurs des informations régulières sur l’activité, la performance, la situation financière, et les perspectives de la start-up. Il s’agit d’une pratique indispensable pour assurer la transparence, le suivi, et le dialogue entre les parties, et pour anticiper ou résoudre les éventuels problèmes.
Gestion de l’investissement et suivi de la start-up
Investir dans une start-up, c’est aussi s’impliquer dans la gestion de l’investissement et le suivi de la start-up, afin de maximiser vos chances de succès, et de minimiser vos risques de perte. Voici quelques conseils pour gérer votre investissement et suivre votre start-up :
- Participez aux assemblées générales, qui sont des réunions annuelles ou extraordinaires, qui permettent aux actionnaires de prendre des décisions importantes, comme l’approbation des comptes, la nomination des dirigeants, la modification des statuts, etc. Vous pourrez ainsi exercer votre droit de vote, et faire valoir votre opinion.
- Restez en contact avec l’équipe, qui est le moteur de la start-up, et qui a besoin de votre soutien, de votre conseil, et de votre réseau. Vous pourrez ainsi apporter votre valeur ajoutée, et renforcer votre relation de confiance et de partenariat.
- Suivez les indicateurs clés, qui sont des mesures quantitatives ou qualitatives, qui permettent d’évaluer la performance, la croissance, et la rentabilité de la start-up. Vous pourrez ainsi mesurer l’impact de votre investissement, et ajuster votre stratégie si nécessaire.
- Anticipez les événements de liquidité, qui sont des opportunités de sortie, qui vous permettent de récupérer votre argent, et de réaliser une plus-value. Vous pourrez ainsi préparer votre sortie, et négocier les meilleures conditions.
Investir dans une start-up est une aventure passionnante, mais aussi exigeante, qui demande de la patience, de la rigueur, et de la prudence. Nous espérons que cet article vous aura éclairé sur les enjeux, les modalités, et les bonnes pratiquesNous espérons que cet article vous aura éclairé sur les enjeux, les modalités, et les bonnes pratiques de l’investissement dans une start-up. Nous vous invitons à poursuivre votre lecture avec la suite de cet article, qui abordera les sujets suivants :- Quand et comment sortir de son investissement ?- S’appuyer sur des plateformes et réseaux d’investissement- Conseils pratiques et pièges à éviter- ConclusionNous vous souhaitons une bonne lecture et un bon investissement !
Quand et comment sortir de son investissement ?
Investir dans une start-up, c’est espérer un jour récupérer son argent, avec une plus-value. Mais quand et comment sortir de son investissement ? Quelles sont les différentes formes de sorties possibles pour un investisseur ? Comment anticiper et préparer sa stratégie de sortie ? Dans cette partie, nous allons répondre à ces questions, et vous donner quelques conseils pour réussir votre sortie.
Les différentes formes de sorties possibles pour un investisseur
Une sortie, ou exit, est un événement qui permet à un investisseur de céder tout ou partie de sa participation dans une start-up, et de réaliser un profit ou une perte. Il existe plusieurs formes de sorties possibles pour un investisseur, selon le type de véhicule d’investissement choisi, le stade de développement de la start-up, et les opportunités du marché. Voici les principales formes de sorties possibles pour un investisseur :
- L’introduction en bourse (IPO) : il s’agit de l’opération qui consiste à faire coter les actions de la start-up sur un marché boursier, comme Euronext, Nasdaq ou NYSE. L’IPO permet à la start-up de lever des fonds auprès du public, et aux investisseurs de vendre leurs actions au prix du marché. L’IPO est une forme de sortie prestigieuse, qui témoigne du succès et de la notoriété de la start-up, mais qui est aussi complexe, coûteuse et réglementée.
- La vente de l’entreprise (trade sale) : il s’agit de l’opération qui consiste à céder la totalité ou une partie du capital de la start-up à un acquéreur, qui peut être une autre start-up, une entreprise plus grande ou plus établie, ou un fonds d’investissement. La vente de l’entreprise permet à la start-up de bénéficier des synergies, des ressources ou du réseau de l’acquéreur, et aux investisseurs de recevoir une somme en échange de leurs actions. La vente de l’entreprise est une forme de sortie courante, qui peut se faire à différents stades de développement de la start-up, mais qui nécessite une bonne négociation et une bonne valorisation.
- Le rachat par les fondateurs ou les salariés (buy-back) : il s’agit de l’opération qui consiste à racheter les actions détenues par les investisseurs, par les fondateurs ou les salariés de la start-up. Le rachat par les fondateurs ou les salariés permet à la start-up de redevenir indépendante, et aux investisseurs de récupérer leur mise. Le rachat par les fondateurs ou les salariés est une forme de sortie rare, qui peut se faire à l’initiative des investisseurs ou des entrepreneurs, mais qui nécessite un accord entre les parties et un financement suffisant.
- La liquidation de l’entreprise (write-off) : il s’agit de l’opération qui consiste à mettre fin à l’activité de la start-up, et à vendre ses actifs, qui sont ensuite répartis entre les créanciers et les actionnaires. La liquidation de l’entreprise est une forme de sortie forcée, qui intervient lorsque la start-up n’est plus viable, et qui entraîne généralement une perte totale ou partielle pour les investisseurs.
Ces formes de sorties ne sont pas exclusives, et peuvent se combiner entre elles. Par exemple, un investisseur peut vendre une partie de ses actions lors d’une IPO, et conserver le reste jusqu’à une vente de l’entreprise. Il peut aussi racheter des actions lors d’un buy-back, et les revendre lors d’une IPO ou d’une trade sale. Il peut également participer à plusieurs tours de financement, et sortir progressivement de son investissement.
Anticipation et stratégie de sortie
Pour réussir sa sortie, il est important de l’anticiper, et de définir sa stratégie de sortie. Il s’agit de déterminer à l’avance le moment, le mode et le prix de sa sortie, en tenant compte de ses objectifs, de son profil de risque, et des opportunités du marché. Voici quelques conseils pour anticiper et préparer sa stratégie de sortie :
- Fixez-vous un horizon de placement : il correspond à la durée pendant laquelle vous souhaitez rester investi dans la start-up, en fonction de vos objectifs, de votre budget, et de votre profil de risque. Il peut varier de quelques mois à plusieurs années, selon le stade de développement de la start-up, et le type de véhicule d’investissement choisi. Il est conseillé de prévoir un horizon de placement de 5 à 10 ans, voire plus, pour investir dans une start-up, car il faut du temps pour qu’un projet se développe et se valorise.
- Suivez l’évolution de la start-up : il s’agit de rester informé de l’activité, de la performance, de la situation financière, et des perspectives de la start-up, en consultant les rapports, les indicateurs, les newsletters, ou en échangeant avec l’équipe. Vous pourrez ainsi mesurer l’impact de votre investissement, et ajuster votre stratégie de sortie en fonction des résultats et des opportunités.
- Identifiez les événements de liquidité : il s’agit de repérer les opportunités de sortie, qui peuvent se présenter sous la forme d’une IPO, d’une vente de l’entreprise, d’un rachat par les fondateurs ou les salariés, ou d’une liquidation de l’entreprise. Vous pourrez ainsi préparer votre sortie, et négocier les meilleures conditions.
- Évaluez la valorisation de la start-up : il s’agit d’estimer la valeur de la start-up, et donc de votre participation, en utilisant des méthodes d’évaluation, comme le multiple de revenus, le multiple d’EBITDA, le taux d’actualisation, etc. Vous pourrez ainsi déterminer le prix de vente de vos actions, et calculer votre rentabilité.
- Choisissez le mode de sortie : il s’agit de choisir la forme de sortie qui vous convient le mieux, en fonction de vos objectifs, de votre profil de risque, et des opportunités du marché. Vous pouvez opter pour une sortie totale, qui consiste à vendre la totalité de vos actions, ou pour une sortie partielle, qui consiste à vendre une partie de vos actions, et à en conserver le reste. Vous pouvez aussi choisir entre une sortie immédiate, qui consiste à vendre vos actions dès que possible, ou une sortie différée, qui consiste à attendre un meilleur moment pour vendre vos actions.
Anticiper et préparer sa stratégie de sortie est essentiel pour optimiser son investissement, et pour éviter les mauvaises surprises ou les déceptions. Il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel, comme un conseil en investissement, un avocat ou un notaire, pour s’assurer de la validité et de la sécurité de la sortie.
S’appuyer sur des plateformes et réseaux d’investissement
Investir dans une start-up, c’est aussi s’appuyer sur des plateformes et des réseaux d’investissement, qui vous permettent de trouver des opportunités, de diversifier vos placements, de bénéficier d’un accompagnement, et de partager des expériences. Dans cette partie, nous allons vous présenter les principales plateformes de crowdfunding et d’investissement, ainsi que l’importance du réseau et du partage d’expériences.
Présentation des plateformes de crowdfunding et d’investissement
Les plateformes de crowdfunding et d’investissement sont des sites internet qui mettent en relation des porteurs de projets innovants, qui cherchent à lever des fonds, et des investisseurs particuliers ou professionnels, qui cherchent à financer des start-ups. Il existe plusieurs types de plateformes, selon le mode de financement proposé :
- Les plateformes de crowdequity, qui vous permettent d’investir en actions dans des start-ups, et de devenir actionnaire de la société. Vous pouvez ainsi participer aux décisions, percevoir des dividendes, et bénéficier de la plus-value en cas de revente. Exemples de plateformes de crowdequity : Anaxago, WiSeed, Sowefund .
- Les plateformes de crowdlending, qui vous permettent de prêter de l’argent à des start-ups, et de recevoir des intérêts en fonction du montant et de la durée du prêt. Vous pouvez ainsi soutenir des projets sans prendre de risque sur le capital, et profiter d’un rendement attractif. Exemples de plateformes de crowdlending : Lendopolis, Bolden, Unilend .
- Les plateformes de don, qui vous permettent de faire un don à des start-ups, sans contrepartie financière, mais avec une contrepartie en nature, comme un produit, un service, ou une reconnaissance. Vous pouvez ainsi contribuer à des projets qui ont du sens, et qui correspondent à vos valeurs. Exemples de plateformes de don : Ulule, KissKissBankBank HelloAsso
Les plateformes de crowdfunding et d’investissement vous offrent plusieurs avantages, tels que :
- Un large choix de projets, dans différents secteurs d’activité, à différents stades de développement, et avec différents niveaux de risque et de rendement.
- Une facilité d’accès, avec une inscription rapide, un ticket d’entrée faible, et une souscription en ligne.
- Une transparence, avec des informations détaillées sur les projets, les porteurs, les conditions de financement, et les risques associés.
- Une sécurité, avec des plateformes régulées par les autorités compétentes, comme l’AMF (Autorité des marchés financiers) ou l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance).
- Une fiscalité avantageuse, avec des réductions d’impôt sur le revenu, sur la fortune immobilière, ou sur les plus-values, selon le type de financement choisi.
L’importance du réseau et du partage d’expériences
Investir dans une start-up, c’est aussi faire partie d’un réseau et partager des expériences, qui vous permettent de vous enrichir, de vous former, et de vous entraider. Il existe plusieurs moyens de rejoindre un réseau et de partager des expériences, comme par exemple :
- Les clubs de business angels, qui sont des associations qui regroupent des investisseurs individuels, qui sélectionnent, financent, et accompagnent des start-ups. Vous pouvez ainsi bénéficier de l’expérience, de l’expertise, et du réseau des autres membres, et co-investir dans des projets prometteurs. Exemples de clubs de business angels : France Angels Investessor Femmes Business Angels
- Les événements dédiés aux start-ups, qui sont des occasions de rencontrer des entrepreneurs, des investisseurs, des experts, et des acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Vous pouvez ainsi découvrir des projets innovants, échanger des conseils, des contacts, et des opportunités, et vous inspirer des succès et des échecs des autres. Exemples d’événements dédiés aux start-ups : Viva Technology Web Summit Startup Weekend
- Les réseaux sociaux, qui sont des outils de communication et de veille, qui vous permettent de suivre l’actualité des start-ups, de partager vos opinions, vos questions, et vos retours d’expérience, et de vous connecter avec des personnes qui partagent vos centres d’intérêt. Exemples de réseaux sociaux : LinkedIn Twitter Facebook
Le réseau et le partage d’expériences sont essentiels pour investir dans une start-up, car ils vous permettent de vous informer, de vous former, et de vous améliorer, mais aussi de vous soutenir, de vous motiver, et de vous divertir. Il est conseillé de s’impliquer dans la vie du réseau, de participer aux événements, de solliciter et d’offrir de l’aide, et de respecter les règles de courtoisie et de confidentialité.
Conseils pratiques et pièges à éviter
Investir dans une start-up, c’est aussi savoir appliquer des conseils pratiques et éviter des pièges, qui peuvent faire la différence entre un investissement réussi et un investissement raté. Dans cette partie, nous allons vous donner quelques astuces d’experts, et vous mettre en garde contre les erreurs courantes des nouveaux investisseurs.
Mieux investir : astuces d’experts
Voici quelques conseils pratiques pour mieux investir dans une start-up, tirés de l’expérience de professionnels du secteur :
- Investissez dans ce que vous connaissez : il est plus facile d’évaluer le potentiel d’une start-up si vous avez une bonne connaissance du secteur d’activité, du marché, des technologies, ou des problématiques qu’elle adresse. Vous pourrez ainsi mieux comprendre le produit ou le service, la proposition de valeur, et le modèle économique de la start-up, et vous pourrez apporter votre expertise et votre réseau à l’équipe.
- Investissez dans l’équipe : le succès d’une start-up dépend en grande partie de la qualité de l’équipe fondatrice, qui doit être compétente, motivée, complémentaire, et résiliente. Vous devez donc évaluer la capacité de l’équipe à exécuter sa vision, à s’adapter aux changements, à gérer les conflits, et à surmonter les difficultés. Vous devez aussi vous assurer que vous partagez les mêmes valeurs, les mêmes objectifs, et la même vision que l’équipe.
- Investissez dans plusieurs start-ups : la diversification est une règle d’or de l’investissement, qui vous permet de réduire votre risque global, et d’augmenter vos chances de succès. Il est recommandé d’investir dans au moins 10 start-ups, de préférence dans des secteurs, des stades, et des géographies différents, afin de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier, et de profiter des opportunités variées.
- Investissez sur le long terme : l’investissement dans une start-up est une aventure de longue haleine, qui demande de la patience, de la persévérance, et de la fidélité. Il ne faut pas s’attendre à des retours rapides, ni à des résultats constants. Il faut plutôt se projeter sur le long terme, et accompagner la start-up dans ses différentes phases de développement, en étant prêt à faire face aux aléas, aux imprévus, et aux échecs.
- Investissez avec passion : l’investissement dans une start-up est aussi une affaire de passion, qui demande de l’implication, de l’enthousiasme, et de l’émotion. Il ne faut pas investir dans une start-up uniquement pour le profit, mais aussi pour le sens et le plaisir. Il faut investir dans une start-up qui vous inspire, qui vous motive, qui vous fait rêver, et qui vous rend fier.
Les erreurs courantes des nouveaux investisseurs
Voici quelques pièges à éviter quand on investit dans une start-up, qui sont souvent commis par les nouveaux investisseurs :
- Investir sans faire de due diligence : il s’agit de l’erreur la plus grave, qui consiste à investir dans une start-up sans vérifier la cohérence, la viabilité, et le potentiel du projet, ainsi que l’absence de risques juridiques, financiers, ou opérationnels. Il faut toujours faire une analyse approfondie du projet, de l’équipe, du marché, du modèle économique, de la stratégie, du financement, et de la valorisation de la start-up, avant de prendre sa décision.
- Investir sans négocier les termes : il s’agit d’une erreur fréquente, qui consiste à accepter les conditions proposées par la start-up, sans chercher à les discuter ou à les améliorer. Il faut toujours négocier les termes de l’investissement, comme le montant, le prix, la forme, les droits, et les obligations de chaque partie, afin de trouver un équilibre entre les intérêts de l’entrepreneur et les vôtres.
- Investir sans formaliser l’investissement : il s’agit d’une erreur dangereuse, qui consiste à investir dans une start-up sans signer les documents juridiques qui vont acter votre entrée au capital, et qui vont définir les règles de fonctionnement et de gouvernance de la société. Il faut toujours formaliser l’investissement, en rédigeant et en signant des documents comme la lettre d’intention, le pacte d’actionnaires, les statuts, et le bulletin de souscription, avec l’aide d’un professionnel du droit.
- Investir sans suivre l’évolution de la start-up : il s’agit d’une erreur courante, qui consiste à investir dans une start-up sans se tenir informé de son activité, de sa performance, de sa situation financière, et de ses perspectives. Il faut toujours suivre l’évolution de la start-up, en consultant les rapports, les indicateurs, les newsletters, ou en échangeant avec l’équipe, afin de mesurer l’impact de votre investissement, et d’ajuster votre stratégie de sortie si nécessaire.
- Investir sans diversifier son portefeuille : il s’agit d’une erreur classique, qui consiste à investir tout son argent dans une seule start-up, ou dans des start-ups similaires. Il faut toujours diversifier son portefeuille, en investissant dans plusieurs start-ups, de préférence dans des secteurs, des stades, et des géographies différents, afin de réduire son risque global, et d’augmenter ses chances de succès.
Investir dans une start-up est une activité passionnante, mais aussi exigeante, qui demande de la rigueur, de la prudence, et de la méthode. Nous espérons que ces conseils pratiques et ces pièges à éviter vous aideront à faire les meilleurs choix, et à optimiser vos investissements. Il est donc très important de savoir où investir dans une start-up en 2024.
Conclusion
Investir dans une start-up, c’est se lancer dans une aventure humaine et financière, qui peut être à la fois passionnante, enrichissante, mais aussi risquée. Il faut donc être bien informé, bien préparé, et bien accompagné, pour faire les meilleurs choix, et optimiser ses investissements.
Investir dans une start-up : une aventure humaine et financière
Investir dans une start-up, c’est d’abord investir dans un projet innovant, qui répond à un besoin, qui résout un problème, ou qui crée de la valeur. C’est aussi investir dans une équipe, qui porte le projet, qui le développe, et qui le fait grandir. C’est enfin investir dans un marché, qui offre des opportunités, mais qui présente aussi des incertitudes, des contraintes, et des concurrents.
Investir dans une start-up, c’est donc vivre une aventure humaine et financière, qui peut vous apporter du sens, du plaisir, et du profit, mais qui peut aussi vous exposer à des risques, des déceptions, et des pertes. Il faut donc être conscient des enjeux, des modalités, et des bonnes pratiques de l’investissement dans une start-up, avant de se lancer.
Récapitulatif des points essentiels pour investir sereinement
Pour conclure cet article, voici un récapitulatif des points essentiels à retenir pour investir sereinement dans une start-up :
- Il existe plusieurs moyens d’investir dans une start-up, comme les actions, les obligations convertibles, les bons de souscription d’actions, les fonds communs de placement dans l’innovation, les fonds d’investissement de proximité, les sociétés d’investissement de business angels, les plateformes de crowdfunding et d’investissement, ou les clubs de business angels.
- Il existe plusieurs avantages fiscaux à investir dans une start-up, comme la réduction d’impôt sur le revenu, la réduction d’impôt sur la fortune immobilière, la réduction d’impôt sur les sociétés, la réduction d’impôt sur les plus-values, ou l’exonération d’impôt sur les dividendes.
- Il existe plusieurs étapes clés pour investir dans une start-up, comme la prise de contact, la due diligence, la négociation, la formalisation, le closing, et le reporting.
- Il existe plusieurs formes de sorties possibles pour un investisseur, comme l’introduction en bourse, la vente de l’entreprise, le rachat par les fondateurs ou les salariés, ou la liquidation de l’entreprise.
- Il existe plusieurs conseils pratiques et pièges à éviter pour investir dans une start-up, comme investir dans ce que vous connaissez, investir dans l’équipe, investir dans plusieurs start-ups, investir sur le long terme, investir avec passion, mais aussi éviter d’investir sans faire de due diligence, sans négocier les termes, sans formaliser l’investissement, sans suivre l’évolution de la start-up, ou sans diversifier son portefeuille.
Nous espérons que cet article vous aura donné envie d’investir dans une start-up, et que vous aurez toutes les clés en main pour le faire de manière sereine et efficace. Nous vous souhaitons une bonne aventure et un bon investissement !